La polygynie sororale et le sororat dans la Chine ... - Chine ancienne
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<strong>La</strong> <strong>polygynie</strong> <strong>sorora<strong>le</strong></strong><br />
note-t-on <strong>le</strong> fait pour l’inscrire <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s anna<strong>le</strong>s à <strong>la</strong> louange de Po<br />
Ki ? Pour une femme, <strong>le</strong> grand nombre des suivantes constitue <strong>la</strong><br />
magnificence.<br />
III k. — Ho Hieou, ibid. — <strong>La</strong> suprême Sagesse de Po Ki fut <strong>la</strong> cause<br />
pour <strong>la</strong>quel<strong>le</strong> trois États rivalisèrent pour lui fournir des suivantes :<br />
on mit de <strong>la</strong> magnificence à ce qui pouvait lui donner du prestige.<br />
Seul <strong>le</strong> Fils du Ciel épouse douze femmes.<br />
[Les princes de Lou, fiers de descendre de Tcheou Kong, usurpaient<br />
fréquemment <strong>le</strong>s privilèges des Fils du Ciel].<br />
IV. — Tch’ouen Ts’ieou. Tchouang, 19 e a. (675 av. J.-C.) (Legge, p. 98).<br />
Le Kong-tseu Ki accompagna à Kiuan <strong>la</strong> suivante de <strong>la</strong> femme d’une<br />
personne de Tch’en. [Couvreur].<br />
[Les commentateurs discutent pour savoir si « <strong>la</strong> personne de<br />
Tch’en » en est <strong>le</strong> seigneur, ou quelqu’un de rang inférieur : <strong>le</strong>s<br />
mots employés donnent plus de poids à <strong>la</strong> deuxième opinion.]<br />
●IV a. — Kong Yang, ibid. — Quand un prince se marie <strong>dans</strong> une<br />
seigneurie, deux autres seigneuries envoient des suivantes (à sa<br />
femme) <strong>et</strong> font (chacune) accompagner (chacune de) ces (deux)<br />
suivantes par une nièce <strong>et</strong> une sœur cad<strong>et</strong>te. Une nièce est <strong>la</strong> fil<strong>le</strong><br />
d’un frère aîné, une sœur cad<strong>et</strong>te est une cad<strong>et</strong>te. Les Seigneurs, en<br />
une seu<strong>le</strong> alliance matrimonia<strong>le</strong>, prennent 9 femmes. Les seigneurs<br />
ne se remarient pas.<br />
IV b. — Ho Hieou ibid. — On dit envoyer des suivantes parce que,<br />
selon <strong>le</strong>s Rites, un seigneur ne demande pas qu’on envoie des<br />
suivantes (à sa fil<strong>le</strong>). Deux seigneuries, de <strong>le</strong>ur propre mouvement,<br />
envoient des suivantes à <strong>la</strong> princesse. Ce<strong>la</strong> est pour honorer c<strong>et</strong>te<br />
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