La polygynie sororale et le sororat dans la Chine ... - Chine ancienne

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20.09.2013 Views

La polygynie sororale sœur cadette de Mong Tseu. Au premier mariage d’un seigneur, les seigneuries du même nom de famille (que celle où il prend femmes) envoient comme suivantes des nièces et des cadettes. Quand la princesse épouse principale meurt, la princesse qui la suit en dignité dirige à sa place les affaires de la Maison intérieure, mais, comme elle n’a pas droit à l’appellation de fou-jen (princesse épouse), on l’appelle : la Suppléante... Les signes marqués par la nature sur la main (de Tchong Tseu) semblèrent un ordre du ciel : aussi la maria-t-on à Lou... Le duc Yin, fils de la Suppléante, aurait dû succéder. À cause du présage faste (de Tchong Tseu, mère de Houan), il (le duc Yin) accomplit après la mort de son père le vœu de celui-ci et, comme le duc Houan était encore trop jeune, il l’établit comme héritier présomptif (du duc Houei, mais non comme duc). Les chefs et le peuple de la seigneurie le reconnurent comme tel à sa présentation. C’est pour expliquer que le Livre (des chroniques de Lou) (après les mots) « la première année au printemps » ne dit pas « (le duc Yin) accéda à la seigneurie » qu’est fait ce commentaire de Tsouo. I b. — Ho Hieou, ibid. — ► (Fils) principal désigne les fils de la princesse épouse principale ; (parmi les fils de la femme principale) il n’y a pas d’inégalité de rang, c’est pourquoi on choisit d’après l’âge (m. d. m. : la dentition). Fils désigne les fils des suivantes de droite et de gauche ainsi que des nièces et des sœurs cadettes ; entre eux il y a des différences de dignité et il faut veiller au fait qu’ils peuvent être du même âge ; c’est pourquoi on choisit d’après la noblesse. Selon les Rites, quand la princesse épouse principale n’a pas de fils, on établit (comme successeur) (le fils de) la suivante de droite, à défaut (celui de) la suivante de gauche, à défaut (celui de) la nièce ou de la cadette de la (princesse) épouse principale, à 12

La polygynie sororale défaut (celui de) la nièce ou de la cadette de la suivante de droite, à défaut (celui de) la nièce ou de la sœur cadette de la suivante de gauche. Dans les familles de gens simples (dont le principe d’organisation est) traiter les proches en proches, on établit d’abord (le fils de) la sœur cadette. Dans les familles distinguées (dont le principe d’organisation est) traiter conformément à leur autorité ceux qui possèdent l’autorité (l’autorité domestique, c’est-à-dire la branche aînée), on établit en premier lieu (le fils de) la nièce (car la nièce doit être une fille du frère aîné). Quand un fils principal (fils de l’épouse principale) a un (fils qui est le) petit-fils (en ligne directe du propre père de ce fils principal) et que ce fils (principal) meurt, dans les familles de gens simples (dont le principe d’organisation est) traiter les proches en proches, on établit (comme successeur du grand-père) le frère cadet (du fils principal) ; dans les familles distinguées (dont le principe est de) traiter conformément à leur autorité ceux qui possèdent l’autorité, on établit d’abord le petit-fils (représentant de la branche aînée). ►Quand il naît des jumeaux, dans les familles de gens simples, on se fonde sur la (première) apparition et l’on établit le premier-né ; dans les familles de gens distingués, on se fonde sur l’idée d’origine et l’on établit le dernier-né. II. — Textes destinés à montrer pourquoi les chroniques de Lou font mention du mariage d’une cadette. Tch’ouen Ts’ieou. Yin, 2 e a. (Legge, pp. 8-10). — En hiver, au deuxième mois, Po Ki (Ki l’aînée) alla comme épouse à Ki. [Couvreur]. 13

<strong>La</strong> <strong>polygynie</strong> <strong>sorora<strong>le</strong></strong><br />

sœur cad<strong>et</strong>te de Mong Tseu. Au premier mariage d’un seigneur, <strong>le</strong>s<br />

seigneuries du même nom de famil<strong>le</strong> (que cel<strong>le</strong> où il prend femmes)<br />

envoient comme suivantes des nièces <strong>et</strong> des cad<strong>et</strong>tes. Quand <strong>la</strong><br />

princesse épouse principa<strong>le</strong> meurt, <strong>la</strong> princesse qui <strong>la</strong> suit en dignité<br />

dirige à sa p<strong>la</strong>ce <strong>le</strong>s affaires de <strong>la</strong> Maison intérieure, mais, comme<br />

el<strong>le</strong> n’a pas droit à l’appel<strong>la</strong>tion de fou-jen (princesse épouse), on<br />

l’appel<strong>le</strong> : <strong>la</strong> Suppléante... Les signes marqués par <strong>la</strong> nature sur <strong>la</strong><br />

main (de Tchong Tseu) semblèrent un ordre du ciel : aussi <strong>la</strong><br />

maria-t-on à Lou... Le duc Yin, fils de <strong>la</strong> Suppléante, aurait dû<br />

succéder. À cause du présage faste (de Tchong Tseu, mère de<br />

Houan), il (<strong>le</strong> duc Yin) accomplit après <strong>la</strong> mort de son père <strong>le</strong> vœu<br />

de celui-ci <strong>et</strong>, comme <strong>le</strong> duc Houan était encore trop jeune, il<br />

l’établit comme héritier présomptif (du duc Houei, mais non comme<br />

duc). Les chefs <strong>et</strong> <strong>le</strong> peup<strong>le</strong> de <strong>la</strong> seigneurie <strong>le</strong> reconnurent comme<br />

tel à sa présentation. C’est pour expliquer que <strong>le</strong> Livre (des<br />

chroniques de Lou) (après <strong>le</strong>s mots) « <strong>la</strong> première année au<br />

printemps » ne dit pas « (<strong>le</strong> duc Yin) accéda à <strong>la</strong> seigneurie » qu’est<br />

fait ce commentaire de Tsouo.<br />

I b. — Ho Hieou, ibid. — ► (Fils) principal désigne <strong>le</strong>s fils de <strong>la</strong><br />

princesse épouse principa<strong>le</strong> ; (parmi <strong>le</strong>s fils de <strong>la</strong> femme principa<strong>le</strong>)<br />

il n’y a pas d’inégalité de rang, c’est pourquoi on choisit d’après<br />

l’âge (m. d. m. : <strong>la</strong> dentition). Fils désigne <strong>le</strong>s fils des suivantes de<br />

droite <strong>et</strong> de gauche ainsi que des nièces <strong>et</strong> des sœurs cad<strong>et</strong>tes ;<br />

entre eux il y a des différences de dignité <strong>et</strong> il faut veil<strong>le</strong>r au fait<br />

qu’ils peuvent être du même âge ; c’est pourquoi on choisit d’après<br />

<strong>la</strong> nob<strong>le</strong>sse. Selon <strong>le</strong>s Rites, quand <strong>la</strong> princesse épouse principa<strong>le</strong> n’a<br />

pas de fils, on établit (comme successeur) (<strong>le</strong> fils de) <strong>la</strong> suivante de<br />

droite, à défaut (celui de) <strong>la</strong> suivante de gauche, à défaut (celui de)<br />

<strong>la</strong> nièce ou de <strong>la</strong> cad<strong>et</strong>te de <strong>la</strong> (princesse) épouse principa<strong>le</strong>, à<br />

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