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(1986) n°2 - Royal Academy for Overseas Sciences

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Si les parasites sont trop abondants (plus de 80 000/mm3), le pourcentage de<br />

trophozoites qui atteignent le stade schizonte sera souvent bien en dessous de 20%<br />

et le test devra donc être rejeté. C ’est ce qui rend aléatoire les tests in vitro effectués<br />

chez des patients se présentant dans une <strong>for</strong>mation sanitaire avec un accès de<br />

paludisme.<br />

3) Les infections mixtes P. falciparum - P. ovale ou P. vivax doivent être rejetées<br />

au moment de la sélection car la présence de schizontes sera observée aussi bien<br />

avant qu’après la période de 24 heures de maturation.<br />

Des schizontes (rares) de P. malariae peuvent être retrouvés en fin de maturation,<br />

même en présence de concentrations de chloroquine inhibitrices pour P. falciparum.<br />

C ’est une cause d’erreur dont il faut être conscient. L’examen minutieux du<br />

prélèvement de pré-test permettra de déceler l’anomalie.<br />

4) Pour la microtechnique, la désinfection du doigt du donneur de parasites sera<br />

aussi parfaite que possible et l’endroit de la piqûre sera séché avant d’effectuer le<br />

prélèvement. Chaque goutte de sang sera prélevée au moment de sa sortie de la plaie<br />

et on évitera de faire entrer dans le capillaire le sang qui aurait coulé sous l’ongle.<br />

Moyennant ces précautions, les infections sont rares en cours de test, à condition<br />

de suivre scrupuleusement le mode d’emploi, en particulier en ce qui concerne la<br />

stérilisation du milieu de culture.<br />

Nous avons récemment (mars-mai 1985) effectué des séries de micro-tests au<br />

Zaïre. Les écoliers de 6 à 10 ans ont été sélectionnés pour l’étude. Il a fallu examiner<br />

2752 enfants pour sélectionner 360 échantillons de sang jugés convenables pour les<br />

tests. Le pourcentage d’échantillons sélectionnés varie d’une région à l’autre : à<br />

Kinshasa, pour réaliser 120 tests, 942 enfants ont dû être examinés ; à Lubumbashi,<br />

les 120 tests ont exigé l’examen de 1111 enfants ; à Katana, 120 tests ont pu être<br />

effectués après examen de 699 enfants. Ce n’est pas la qualité de l’examen<br />

microscopique qui est en cause pour expliquer ces différences, mais tout simplement<br />

la prévalence locale de P. falciparum. Sur les 360 tests, 157 ont été réussis, soit<br />

43,6%. Les causes d’échec ont été respectivement : 9 échantillons avec trop peu de<br />

parasites (moins de 500/mm3) ; 4 échantillons contenant trop de parasites (plus de<br />

80 000/mm3) ; 31 infections mixtes ; 8 échantillons ne contenant pas de parasites,<br />

ce qui a été causé le plus souvent par la substitution d’enfant entre le moment de<br />

l’examen de la GE de sélection et la prise d’échantillon pour le test ; 81 échantillons<br />

ayant produit moins de 20 schizontes par 200 parasites dans le contrôle et 70<br />

échantillons où aucun schizonte n’a été aperçu en fin de maturation, ces sangs<br />

contenant de trop petits anneaux au moment de la mise en incubation.<br />

Dans les séries de microtests effectués par V a n d e r K a a y et al. (1985), les<br />

chiffres de réussite sont de 27 sur 60 sélectionnés au Ghana et de 21 sur 49<br />

sélectionnés au Kenya.<br />

Le pourcentage de réussite se situe dans la plupart des enquêtes autour de 50%.

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