20.09.2013 Views

(1986) n°2 - Royal Academy for Overseas Sciences

(1986) n°2 - Royal Academy for Overseas Sciences

(1986) n°2 - Royal Academy for Overseas Sciences

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

- 188 —<br />

15 m l de sang veineux doit être prélevé, ce qui n ’est pas aisém ent réalisable surtout<br />

ch ez les enfants, puis une m icrotechnique (R ieckm an et al. 1978) dans laquelle le<br />

prélèvem ent au doigt de 100 pi de sang dans un tube capillaire suffit pour réaliser<br />

le test.<br />

Ces deux tests sont présentés par l’OMS sous <strong>for</strong>me de nécessaires complets dans<br />

lesquels le matériel est rassemblé pour leur réalisation (N g u y e n-D inh 1985).<br />

Toutefois, une étuve à 37°C (quel que soit le test utilisé) et un dessiccateur ou<br />

récipient analogue fermant hermétiquement, dans lequel on fait brûler une bougie<br />

(Candle Jar) de manière à enrichir l’atmosphère en C 0 2 (dans le cas du microtest<br />

uniquement), sont indispensables et ne sont évidemment pas fournis dans les «kits».<br />

L’OMS qui distribue ces «kits» récolte les données des différentes régions du monde<br />

et publie annuellement une synthèse des résultats.<br />

L’échantillon d’individus sélectionnés pour les tests est généralement choisi parmi<br />

les enfants un peu plus âgés que pour les tests in vivo (âge scolaire). Les densités<br />

parasitaires qu’ils présentent et l’influence minimisée dans les tests in vitro de<br />

l’immunité protectrice le permettent (W éry et al. 1985).<br />

Ces tests sont basés sur l’inhibition par le médicament testé de la maturation en<br />

schizontes des jeunes trophozoites observés dans le sang périphérique au moment<br />

du prélèvement. Cette maturation doit avoir lieu pendant les 24 heures que le sang<br />

parasité passe dans l’étuve à 37°C. Les tubes ou godets témoins dans lesquels aucun<br />

schizonticide n’a été ajouté permettent de contrôler si cette maturation a eu lieu de<br />

manière satisfaisante. Une numération sélective des schizontes (cellules contenant<br />

plus de deux noyaux) et des parasites restés au stade trophozoite (un seul noyau)<br />

fournit le pourcentage de parasites ayant subi une maturation correcte. Pour qu’un<br />

test soit réussi, il faut que plus de 20% des parasites aient atteint le stade schizonte<br />

dans les godets ou les tubes témoins.<br />

Quelques points importants méritent d’être soulignés pour la réussite de ces<br />

épreuves in vitro :<br />

1 ) Il n’est pas inutile de rappeler que le cycle schizogonique de P. falciparum<br />

dure 48 heures et que les premières divisions du noyau du parasite, l’amenant au<br />

stade de schizonte n’ont lieu que dans le dernier tiers du cycle schizogonique, à<br />

partir de la 36' heure. C ’est la raison pour laquelle il faut rejeter les échantillons de<br />

sang contenant de très jeunes anneaux et ne sélectionner que les prélèvements<br />

contenant des trophozoites à cytoplasme charnu qui ont déjà séjourné depuis plus<br />

de douze heures dans le globule rouge. La sélection d’échantillons contenant de trop<br />

petits anneaux est une des principales causes d’échec.<br />

2) La sélection d’enfants en dehors de tout accès de paludisme permet le choix<br />

de densités parasitaires convenables (5 000 à 40 000/mm3) pour les tests, ce qui<br />

revêt une importance considérable. En effet, si les parasites sont trop rares (moins<br />

de 500/mm3), la lecture du test sera fastidieuse (il faut compter deux cents parasites<br />

dans chaque goutte épaisse pour apprécier le pourcentage de maturation).

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!