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(1986) n°2 - Royal Academy for Overseas Sciences

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l’administration par le test de Dill et Glasko, simple à réaliser (L eluveld &<br />

K ortman 1970, W éry & C oosem ans 1980). L’imprécision saute aux yeux, mais<br />

il faut savoir que même le dosage de la chloroquine dans le plasma n’est pas<br />

péremptoire puisqu’on sait que ce produit est concentré dans les globules rouges<br />

parasités où il exerce son action sur le parasite.<br />

3) La troisième difficulté concerne le choix des individus : selon que l’on<br />

s’adresse à des enfants de 1 à 4 ans ou de plus de 5 ans, les résultats ne seront pas<br />

les mêmes, car chez ces derniers, l’immunité protectrice s’ajoute à l’action du<br />

schizonticide pour limiter la parasitémie (N gimbi et al. 1985). Pour une plus grande<br />

sensibilité dans la détection de la résistance, les meilleurs échantillons sont les<br />

enfants de 1 à 4 ans, mais ils sont aussi plus difficiles d’accès que les enfants d’âge<br />

scolaire. Il faut en outre s’assurer qu’aucun médicament antipaludique n’a été<br />

administré dans la semaine qui précède le début du test.<br />

Le traitement par dose unique de 10 mg par kg a été proposé pour détecter de<br />

manière plus prècode la diminution de sensibilité de P. falciparum vis-à-vis des<br />

4-amino-quinoléines en général (C oosem ans et al. 1985 ; C oosem ans & N g u y en<br />

D inh 1985 ; Organisation Mondiale de la Santé 1973 ; Ram a na m ir ua et al. 1985).<br />

La parasitémie doit être appréciée au jour J2 où elle devrait avoir baissé jusqu’en<br />

dessous de 25% de sa valeur initiale. Un contrôle à J3 ou J4 (négativation de la GE)<br />

peut remplacer le contrôle du J2. Le contrôle du jour J7 reste très riche en<br />

in<strong>for</strong>mation (recrudescences précoces ou persistance de la parasitémie).<br />

Le test in vivo peut être pratiqué en zone d’endémie sur des échantillons de<br />

population (d’enfants de 1 à 4 ans de préférence) ou sur des patients hospitalisés.<br />

Un accès de paludisme traité en dehors des zones d’endémie et en milieu hospitalier<br />

peut faire l’objet d’une observation complète de 7 jours et ensuite être suivi toutes<br />

les semaines pendant 28 à 35 jours. De telles observations ont eu à plusieurs reprises<br />

le mérite d’attirer l’attention sur une région géographique particulière (C harmot et<br />

al. 1983).<br />

Des tentatives sont en cours pour intégrer une surveillance par le test in vivo dans<br />

les activités des centres de santé (D elacollette 1985) dans les régions où la<br />

menace d’un changement de sensibilité de P. falciparum a été mentionnée.<br />

Les tests in vitro<br />

Cette procédure nécessite la présence d’un laboratoire possédant un minimum<br />

d’équipement et une fourniture d’électricité régulière. En revanche, le contact avec<br />

l’individu porteur de parasites est limité à la prise de sang, et l’échantillon prélevé<br />

à cette occasion permet de tester les plasmodiums vis-à-vis de plusieurs antimalariens.<br />

L’effet de la réponse immune du patient est éludé et le produit testé se<br />

trouve seul dans le tube ou le godet face au plasmodium. R ieckm an et al. (1 9 6 8 )<br />

ont proposé successivement une macrotechnique pour laquelle un volume de 10 à

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