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(1986) n°2 - Royal Academy for Overseas Sciences

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Bull. Séanc. Acad. r. Sel. Outre-Mer<br />

Meded. Zitt. K. Acad. overzeese Wet.<br />

32 (<strong>1986</strong>-2): 181-192 (1987)<br />

La résistance de Plasmodium falciparum aux médicaments :<br />

nouvelles extensions, méthodes de surveillance *<br />

par<br />

M. Wéry * *<br />

M o t s-c l ê s : Paludisme ; Plasmodium falciparum ; Schizonticides.<br />

R é s u m é . — Les premières souches de Plasmodium falciparum résistantes au plus répandu<br />

des schizonticides, la chloroquine, sont apparues en 1961 simultanément en Asie du Sud-Est<br />

et en Amérique du Sud. L’Afrique fut épargnée jusqu’en 1978, date à laquelle cette même<br />

résistance faisait irruption par l’est du continent : Madagascar, Zanzibar, régions côtières de<br />

Tanzanie et du Kenya. À l’heure actuelle, la progression de ce malencontreux phénomène<br />

intéresse la plupart des pays d’Afrique orientale et centrale, tandis que des cas sporadiques<br />

sont signalés en Afrique de l’Ouest. Vu le risque que prend le clinicien qui instaure traditionnellement<br />

un traitement à la chloroquine, le moins cher, le plus fiable et le moins toxique<br />

des antimalariens, de voir son patient évoluer vers une <strong>for</strong>me grave de la maladie, il devient<br />

impératif pour les services de santé de délivrer une in<strong>for</strong>mation continuellement tenue à jour<br />

sur le comportement des souches de leur région. La mise sur pied d’un réseau de surveillance<br />

s’impose donc. Celle-ci peut être confiée à des laboratoires spécialisés qui utiliseront des tests<br />

in vitro. Mais comme les laboratoires de terrain suffisamment équipés pour assumer cette tâche<br />

sont l’exception, on préfère généralement recourir au test in vivo, que n’importe quel<br />

dispensaire disposant d’un microscope peut mettre en œuvre, en suivant la parasitémie d’un<br />

patient atteint de malaria et qui a reçu une dose standard de chloroquine. La discipline du<br />

patient et la rigueur du personnel médical sont cependant indispensables pour pouvoir tirer<br />

des conclusions valables de telles observations.<br />

Sa m en v a t tin g . — Resistentie van Plasmodium falciparum tegenover geneesmiddelen : nieuwe<br />

uitbreidingen, methoden voor toezicht — De eerste stammen van Plasmodium falciparum<br />

resistent tegenover het meest gebruikte schizonticide geneesmiddel, chloroquine, verschenen<br />

in 1961 gelijktijdig in Zuid-Oost Azië en in Zuid-Amerika. In Afrika werd deze resistentie<br />

pas veel later opgemerkt, omstreeks 1978 in het Oosten, beginnende met de eilanden in de<br />

Indische Oceaan, Madagascar, Zanzibar en de kuststreek van Tanzania en Kenya. Meer recent<br />

nam dit verontrustend fenomeen nog verder uitbreiding tot de meeste landen van Oost- en<br />

Centraal-Afrika, terwijl er ook sporadisch melding werd van gemaakt in West-Afrikaanse<br />

* Communication présentée à la séance de la Classe des <strong>Sciences</strong> naturelles et médicales tenue le<br />

28 janvier <strong>1986</strong>.<br />

** Membre associé de l’Académie ; Institut de Médecine tropicale «Prince Léopold», Nationalestraat<br />

155, B-2000 Antwerpen (Belgique).

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