(1986) n°2 - Royal Academy for Overseas Sciences
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et 49 3071 à l’export ; on admet que 20 à 25% de ces tonnages concernent la<br />
République du Tchad.<br />
Sur les autres rivières centrafricaines, il n’existe pas de port ; de la Lobaye en<br />
1984, on a exporté environ 48 0 0 0 1 de bois et de la Haute-Sangha, environ<br />
145 000 t.<br />
Le port de Bangui comporte :<br />
— Vers l’amont, un quai de 335 m équipé d’une grue de 7 t à 12 m et de 3 grues<br />
de 3 t à 12 m ; il comporte également 8110 m2 de magasins couverts et un<br />
terre-plein aménagé ;<br />
- Vers l’aval, un quai de 35 m avec 2 grues de 3 t à 12 m, un quai de 30 m avec<br />
grue à flèche relevable de 3 0 1 à 12 m, utilisée notamment pour les conteneurs,<br />
et un quai de 120 m avec deux grues de 3 t à 12 m, plus une grue de 6 t à 12 m ;<br />
ce dernier quai est réservé au ciment, aux engrais et aux bois œuvrès.<br />
Ces quais sont reliés par des perrés associés à des terre-pleins aménagés avec<br />
15 000 m2 de magasins couverts ; en outre, 3000 m2 de magasins supplémentaires<br />
ont été érigés en dehors de l’enceinte du port, mais à proximité immédiate.<br />
La grue de 30 t est très récente, tandis que les autres, plus anciennes, sont bien<br />
entretenues et en état de fonctionnement.<br />
La Socatraf assure le maintien des profondeurs le long des quais ; exceptionnellement,<br />
on a recours au SCEVN, créé le 27 février 1970, pour les axes fluviaux<br />
<strong>for</strong>mant la frontière entre le Zaïre et le Congo.<br />
Le trans<strong>for</strong>mateur du port de Bangui, donnant des signes de faiblesse, devrait être<br />
remplacé. L’équipement de ce port est plus que suffisant, notamment en ce qui<br />
concerne le transit des conteneurs, dont le développement ne paraît pas être pour<br />
l’immédiat.<br />
Le trafic au port de Bangui est soumis aux aléas du fonctionnement du CFCO et<br />
du port de Brazzaville, ainsi qu’à celui de l’étiage dans l’Ubangi. La durée des arrêts<br />
de navigation en période de basses eaux a été, ces dernières années, de 30 jours en<br />
1980, de 5 jours en 1981, de 15 jours en 1982, de 90 jours en 1983, de 77 jours<br />
en 1984 et de 45 jours en 1985, avec un étiage record de - 76 cm le 25 avril. Aussi,<br />
une partie du trafic de la RCA est acheminée par route vers le Cameroun jusqu’au<br />
port de Douala, soit par Ngaoundere, terminus du chemin de fer du Cameroun. Le<br />
coût des transports par ces voies est de 50 à 100% plus élevé ; seuls les produits<br />
riches peuvent le supporter.<br />
6. Le port maritime de Pointe-Noire<br />
Le port maritime de Pointe-Noire constitue le terminus sur l’Océan Atlantique du<br />
réseau de désenclavement de la RPC, de la RCA, du Cameroun, du Tchad ainsi que<br />
du manganèse du Gabon. En 1984, le trafic s’est élevé à 3 850 007 t ; il faut y ajouter<br />
5 394 325 t de pétrole brut transitant par le terminal pétrolier de Djeno, situé à