(1986) n°2 - Royal Academy for Overseas Sciences

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La répartition du trafic total par des organismes d’État serait la suivante :
— République Populaire du Congo 16%
— République Centrafricaine 50%
— République Unie du Cameroun 2%
— République du Zaïre 6%
Le solde provient du trafic assuré par d’autres que l’ATC ou l’Agence centrafricaine
des Communications fluviales (ACCF), dont il sera question plus loin.
5.2. Les petits ports de l'intérieur
Le port d’Ouesso est important pour la desserte du centre du pays et du sud du
Cameroun ; il est situé sur la rive droite de la Sangha, au confluent de la Ngoko et
de la Haute-Sangha. Il comporte un quai de 62 m de longueur, 610 m2 de magasins
et 1200 m2 de terre-pleins ; il est équipé de deux grues fixes de 5 t.
Les autres ports sont situés dans le nord du pays. Le tableau 2 donne la liste de
ces ports.
Ports
Dates de mise
en service
Tableau 2
Ports de la RPC
Quais
(m)
Entrepôts
(m 2)
Terre-pleins
Ouesso 1970 62 610 1200
Mossaka 1971 50 300 600
+ 130 perré
Makoua 1971 25 90 1000
Owando 1971 47 90 1750
Boundji 1971 28 90 500
Okoyo 1982 60 160 600
Etoumbi 1984 60 160 900
Impfondo 1984 60 160 1950
La construction d’un port à Boyele devrait être entamée en 1986.
Le port d’Ouesso a traité, en 1984, à l’export 26841 et à l’import 10 192 t, dont
38001 d’hydrocarbures.
L’ensemble des ports du nord du pays a connu un trafic total de 30 0 8 4 1, dont
29 0 3 0 1 à la montée. Du trafic total de ces ports, 20 665 t ont transité par Okoyo,
dont seulement 6 0 1 à l’exportation.
5.3. Le port de Bangui
En RCA, un seul port est digne d’être mentionné, c’est celui de Bangui. Le trafic
total ayant transité par ce port s’élève à 138 2491 en 1984, dont 88 942 t à l’import
(m 2)