(1986) n°2 - Royal Academy for Overseas Sciences

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population peuplant l’intérieur du pays. Cette politique de développement des
exploitations forestières est inquiétante si elle n’est accompagnée d’un programme
de reboisement ou de cultures nouvelles afin de protéger le sol contre l’érosion, pour
éviter de transformer l’ancien habitat forestier en désert.
Tableau 1
Trafic général par rivière et par État pour 1983 et 1984
(données exprimées en tonnes)
Rivières États 1983 1984
Ubangi R P . Congo 10.736 31 899
R Centrafricaine 96 220 105 538
Total 106 956 137 437
Sangha R.P. Congo 110 793 116 953
R Centrafricaine 21 157 40 398
R. Cameroun 46 280 47 000
Total 178 230 204 351
N ’Goko R P . Congo 16 820 39 323
R Cameroun 66 478 50 088
Total 83 298 89 411
Nord Congo R P . Congo 32 893 23 912
Fleuve Congo R Zaire (Kinshasa) 142 498 135524
Total général 543 875 590 635
Malgré l’absence d’engins spécialisés, le port de Brazzaville, en 1984, a traité à
la descente 2618 conteneurs pesant 16 123 t, dont 13 013 t venant de la voie
fluviale ; à la montée, ce port a évacué 2632 conteneurs pesant 25 9 4 0 1, dont 153
pour 2015 t à destination de Bangui.
Le trafic des hydrocarbures a varié fortement d’une année à l’autre en fonction des
livraisons par des unités zaïroises, lorsque la voie du CFCO était interrompue,
comme expliqué ci-avant ; en 1980, il était de 35 7721, en 1981 de 18 991 1, en
1982 de 19 2731, en 1983 de 43 293 t, dont 30 869 t en provenance de Kinshasa,
et en 1984 de 26 973 t, dont 12 906 t en provenance de Kinshasa.
Les prévisions de développement du trafic fluvial s’appuyant sur diverses études
donnent, de 1982 à 1995, un taux moyen de croissance de 7,30% à l’export et de
3,25% à l’import.
L’augmentation à l’export provient presque exclusivement de projets forestiers à
l’étude et en cours de réalisation en RPC, alors qu’au 31 décembre 1984, le stock
de bois flottés, rien qu’à Brazzaville, s’élevait à 169 100 m3!