(1986) n°2 - Royal Academy for Overseas Sciences

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mon avis, comme concurrent du trans-gabonais d’Owendo à Belinga, pourtant
entièrement réalisé à l’aide de capitaux gabonais et français.
Maintenant que la variante est achevée, il faut souhaiter que les services de la voie
fassent un effort pour curer les fossés et les dalots d’écoulement, pour détruire les
herbes folles, pour maintenir le ballast en état et pour entretenir les tranchées et les
talus.
5.1. Le port de Brazzaville
5. Les ports de l’intérieur
Le port de Brazzaville constitue un maillon important de l’ATC, car presque tout
le trafic fluvial de la RPC et de la RCA y aboutit ou en émane.
L’emprise portuaire s’étend sur 4400 m de rive ; elle comporte :
— Le port public qui s’étend sur 3200 m, dont 1425 m seulement sont accostables ;
ce port est équipé de 19 649 m2 de magasins et de 45 615 m2 de terre-pleins
aménagés et desservis par un réseau ferré de 14 700 m de voies ; le port est éclairé
et presque entièrement clôturé. Les engins de levage en service se composent de
9 grues Caillard sur rail, dont 2 de 3 0 /1 0 1 à 12/26 m et 7 de 6 t à 12 m, plus
une grue fixe de 3 1. Les autres engins sont déclassés ;
- Le port à grumes avec quai de 245 m s’étend sur 16 ha avec terre-plein aménagé
de 80 503 m2, raccordé au CFCO, éclairé et équipé de 4 grues Caillard mobiles
sur rails de 2 0 /1 0 1 à 16/26 m de portée ; on y reçoit les radeaux de bois flottés.
Malheureusement, l’abord du quai est rendu malaisé par suite des ensablements.
On estime que le port de Brazzaville est capable d’absorber 600 0 0 0 1 de bois
flottés et 460 0 0 0 1 de cargo général, y compris les bois en grumes et œuvrés sur
barges.
L’ensablement du port de Brazzaville pose un problème permanent et il ne semble
pas qu’on ait proposé jusqu’à présent une solution adéquate. Le dragage des postes
à quai est effectué trop tardivement et irrégulièrement.
Le rendement du port est entravé par la faible cadence des manutentions, les
interruptions d’alimentation en courant électrique, les pannes des grues ainsi que les
problèmes créés pour l’enlèvement et l’amenée des wagons du CFCO.
On ne peut considérer l’exploitation actuelle comme satisfaisante. Il ne reste
pourtant à livrer que 4 grues de 6 t. Il ne semble pas qu’on s’inquiète de tracteurs,
de chariots, d’élévateurs à fourche et c’est seulement maintenant qu’on envisage de
créer un parc et un quai à conteneurs.
Le trafic général par État et par rivière pour 1983 et 1984 est donné au tableau 1.
Le trafic des bois, sur barges ou par radeaux est intervenu pour 61% en 1984,
contre 55% en 1983, dans le trafic global. Ce pourcentage augmentera en fonction
de la capacité d’évacuation du CFCO, si l’exploitation forestière se développe selon
le vœu des autorités, tandis que le trafic général variera peu, compte tenu de la faible