(1986) n°2 - Royal Academy for Overseas Sciences

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Considérant que, dans l’industrie des procédés, la durée de vie des installations
est de l’ordre de 10 à 15 ans et que les dépenses de post-investissement sont
annuellement de 5 à 10% du capital initialement engagé, on constate que le
post-investissement équivaut pratiquement à ce capital et c’est là sans doute une
conclusion de nature à faire réfléchir et à convaincre plus facilement les gestionnaires
moins expérimentés.
Dans cet esprit, on peut d’ailleurs faire correspondre à la courbe de vie d’une
installation de production, une courbe d’investissement. On obtient, en ce faisant,
le diagramme de la figure 5 qui situe, si besoin en est, l’importance du postinvestissement
et partant celui de la maintenance dans la gestion des biens de
production.
Au total, il n’est donc pas exagéré de prétendre que des raisons et des moyens
existent pour sensibiliser les pays en voie de développement à la problématique de
la maintenance industrielle et les aider à bénéficier dans un futur de nombreuses
années des avantages considérables attachés à la mise en œuvre d’une stratégie de
post-investissement. Cette conclusion sous-tend un vecteur important du développement
et, à ce titre, pourrait constituer pour notre Académie un thème de réflexion
digne de sa vocation et de ses ambitions.