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(1986) n°2 - Royal Academy for Overseas Sciences

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évaluée économiquement, comme les autres postes du bilan d’investissement et de<br />

fonctionnement.<br />

Cette évaluation économique impose dans un premier temps d'identifier, de<br />

répertorier et d’estimer tous les coûts inhérents à la maintenance. Suivant des règles<br />

maintenant bien établies, ces évaluations sont ventilées en coûts directs et indirects,<br />

comme le montre le tableau 1. Tous ces coûts sont en principe accessibles grâce à<br />

l’organisation administrative et comptable de la maintenance. Leur utilité est<br />

conditionnée par l’exactitude des prix unitaires, des quantités et des imputations,<br />

c’est-à-dire, en dernière analyse, par la rigueur de l’organisation et ceci démontre<br />

toute la complexité sous-jacente de cette organisation, donc la difficulté de la<br />

transférer dans le tiers monde.<br />

Tableau 1<br />

Évaluation des coûts de la maintenance<br />

Coûts directs<br />

- Dépenses de main-d’œuvre et d ’encadrement<br />

- Dépenses d’outillage et d’appareillage de mesure<br />

- Dépenses d’achats et de sorties de magasin<br />

- Dépenses de sous-traitance<br />

- Frais généraux<br />

Coûts indirects<br />

- Salaires du personnel de production inutilisé<br />

- Coût d ’amortissement du matériel pendant la période d ’inactivité<br />

- Frais généraux de l’entreprise<br />

- Altérations ou pertes de production<br />

Quoiqu’il en soit, les in<strong>for</strong>mations ainsi recueillies peuvent être arrêtées à des<br />

échéances successives et servir à des contrôles budgétaires eux-mêmes judicieusement<br />

distribués dans le temps. On en déduit, cela va de soi, l’impact financier de la<br />

maintenance ainsi que son efficacité. Il est à noter que cette dernière n’est pratiquement<br />

pas appréciable en valeur absolue et que, de ce fait, les paramètres<br />

d’appréciation sont normalement des ratios. À ce propos, le tableau 2 rassemble<br />

quelques ratios typiques couramment employés.<br />

Tels sont en raccourci les faits primordiaux qui, depuis une dizaine d’années, sont<br />

à la base des perceptions que l’on a de la maintenance et qui ont incité les industriels<br />

et les économistes à gérer celle-ci avec la même rigueur que les autres activités<br />

d’exploitation. Les lignes de <strong>for</strong>ce et d’action de cette gestion sont brièvement<br />

présentées au tableau 3.<br />

La disponibilité des équipements est le point de départ. Elle exprime par une<br />

valeur chiffrée, généralement en pour cent, la durée de marche sans panne d’un<br />

équipement. On voit tout de suite qu’en connaissance de cette donnée, il est possible<br />

de prévoir la consommation des pièces de rechange, d’évaluer le volume de

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