(1986) n°2 - Royal Academy for Overseas Sciences
(1986) n°2 - Royal Academy for Overseas Sciences
(1986) n°2 - Royal Academy for Overseas Sciences
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
- 2 64 -<br />
évaluée économiquement, comme les autres postes du bilan d’investissement et de<br />
fonctionnement.<br />
Cette évaluation économique impose dans un premier temps d'identifier, de<br />
répertorier et d’estimer tous les coûts inhérents à la maintenance. Suivant des règles<br />
maintenant bien établies, ces évaluations sont ventilées en coûts directs et indirects,<br />
comme le montre le tableau 1. Tous ces coûts sont en principe accessibles grâce à<br />
l’organisation administrative et comptable de la maintenance. Leur utilité est<br />
conditionnée par l’exactitude des prix unitaires, des quantités et des imputations,<br />
c’est-à-dire, en dernière analyse, par la rigueur de l’organisation et ceci démontre<br />
toute la complexité sous-jacente de cette organisation, donc la difficulté de la<br />
transférer dans le tiers monde.<br />
Tableau 1<br />
Évaluation des coûts de la maintenance<br />
Coûts directs<br />
- Dépenses de main-d’œuvre et d ’encadrement<br />
- Dépenses d’outillage et d’appareillage de mesure<br />
- Dépenses d’achats et de sorties de magasin<br />
- Dépenses de sous-traitance<br />
- Frais généraux<br />
Coûts indirects<br />
- Salaires du personnel de production inutilisé<br />
- Coût d ’amortissement du matériel pendant la période d ’inactivité<br />
- Frais généraux de l’entreprise<br />
- Altérations ou pertes de production<br />
Quoiqu’il en soit, les in<strong>for</strong>mations ainsi recueillies peuvent être arrêtées à des<br />
échéances successives et servir à des contrôles budgétaires eux-mêmes judicieusement<br />
distribués dans le temps. On en déduit, cela va de soi, l’impact financier de la<br />
maintenance ainsi que son efficacité. Il est à noter que cette dernière n’est pratiquement<br />
pas appréciable en valeur absolue et que, de ce fait, les paramètres<br />
d’appréciation sont normalement des ratios. À ce propos, le tableau 2 rassemble<br />
quelques ratios typiques couramment employés.<br />
Tels sont en raccourci les faits primordiaux qui, depuis une dizaine d’années, sont<br />
à la base des perceptions que l’on a de la maintenance et qui ont incité les industriels<br />
et les économistes à gérer celle-ci avec la même rigueur que les autres activités<br />
d’exploitation. Les lignes de <strong>for</strong>ce et d’action de cette gestion sont brièvement<br />
présentées au tableau 3.<br />
La disponibilité des équipements est le point de départ. Elle exprime par une<br />
valeur chiffrée, généralement en pour cent, la durée de marche sans panne d’un<br />
équipement. On voit tout de suite qu’en connaissance de cette donnée, il est possible<br />
de prévoir la consommation des pièces de rechange, d’évaluer le volume de