(1986) n°2 - Royal Academy for Overseas Sciences

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À titre exemplatif, la figure 3 reproduit une courbe exprimant la charge des
travaux d’entretien d’un ensemble industriel donné en fonction du temps. Il est
évident que, si l’entreprise de production veut dans ce cas assumer elle-même et en
tout temps cette charge de travail, elle devra, outre la mise à disposition de l’outillage
nécessaire, engager une main-d’œuvre dont le volume devra satisfaire au maximum
de la courbe, ce qui se représente par l’horizontale AB. La partie hachurée du
diagramme indique alors les périodes de sous-utilisation de cette main-d’œuvre et
l’avantage qu’il y aurait à la réduire.
temps (mois)
Fig. 3. — Variation de la charge des travaux de maintenance
et sous-utilisation de la main-d’œuvre d’entretien.
À la limite, ceci conduirait l’entreprise à situer la capacité de travail de sa
main-d’œuvre de maintenance au niveau de l’horizontale CD, ou en dessous, en
confiant l’exécution des travaux supplémentaires à la sous-traitance. C ’est une
solution peu acceptable car elle conduit à une trop grande dépendance de l’entreprise
de production vis-à-vis du contractant en entretien.
C ’est dès lors à des compromis du genre de celui représenté à la figure 4 que
l’industriel s’en remet le plus souvent en calculant et en négociant avec le sous-
traitant la part des travaux de maintenance (partie hachurée du diagramme) qu’il lui
confie.
Le plaidoyer en faveur de la sous-traitance en entretien est donc de ceux que l’on
entreprend sans appréhension, tout particulièrement en ce qui concerne l’industrie
des pays en développement. C ’est manifestement un créneau nouveau qui doit
permettre avec des moyens limités d’accentuer et d’accélérer l’introduction et le suivi
d’une maintenance adéquate.