(1986) n°2 - Royal Academy for Overseas Sciences
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— Administration des stocks et des dossiers ;<br />
— Organisation des travaux en atelier ;<br />
— Organisation des travaux sur site de production ;<br />
— Délégation des travaux (sous-traitance) ;<br />
— Réalisation de travaux d’urgence ;<br />
— Planification des interventions ;<br />
— Administration des travaux ;<br />
— Contrôle technique des prestations ;<br />
— Évaluation des coûts et comptabilité ;<br />
— Recherche scientifique et technique ;<br />
— Études de modifications et d’améliorations.<br />
Dés lors, organiser la maintenance ne relève ni du mythe ni du luxe, mais est une<br />
nécessité en <strong>for</strong>me de clef de voûte. Cerner cette réalité est un travail de longue<br />
haleine, éminemment variable d’une entreprise à l’autre suivant l’environnement<br />
géographique, industriel et humain.<br />
Les publications spécialisées proposent des modèles d’organisation dont il est<br />
pratiquement impossible de rendre compte en peu de mots. Pour en montrer<br />
l’essence, quelques principes généraux peuvent en être extraits parmi lesquels les<br />
cinq suivants sont capitaux :<br />
— Définition de l’organigramme ;<br />
— Administration des opérations ;<br />
— Organisation des ateliers ;<br />
— Planification des études et travaux ;<br />
— Délégation des travaux (sous-traitance).<br />
La mise en œuvre de ces principes, tout au moins pour les quatre premiers, ne<br />
diffère pas en soi de ce qui se fait généralement en matière d’organisation, encore<br />
qu’elle soit actuellement étudiée en fonction des impératifs propres à la maintenance<br />
et fasse l’objet de développements aussi fouillés qu’intéressants. Par contre, la<br />
sous-traitance en entretien est relativement récente et suscite une réflexion qui ouvre<br />
des perspectives prometteuses.<br />
La sous-traitance en matière d’entretien trouve sa justification dans deux constatations<br />
aussi significatives l’une que l’autre. La première convient de ce que, les<br />
technologies exploitées dans le secteur de production étant nombreuses, variées et<br />
souvent complexes, les exigences de leur entretien imposent l’acquisition d’outils et<br />
d'appareils spécifiques ainsi que l’intervention d’une main-d’œuvre dont la spécialisation<br />
se diversifie toujours davantage. Il ne serait donc pas sage de doter chaque<br />
site industriel des équipements et main-d’œuvre d’entretien nécessaires pour rencontrer<br />
la totalité de ces exigences en courant le risque de les sous-utiliser. La seconde<br />
constatation rejoint la précédente en établissant que, sur une période suffisamment<br />
longue, disons un an, la charge des travaux de maintenance fluctue considérablement<br />
et suppose par conséquent un effectif humain de dimension variable.