20.09.2013 Views

(1986) n°2 - Royal Academy for Overseas Sciences

(1986) n°2 - Royal Academy for Overseas Sciences

(1986) n°2 - Royal Academy for Overseas Sciences

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

-261 -<br />

— Administration des stocks et des dossiers ;<br />

— Organisation des travaux en atelier ;<br />

— Organisation des travaux sur site de production ;<br />

— Délégation des travaux (sous-traitance) ;<br />

— Réalisation de travaux d’urgence ;<br />

— Planification des interventions ;<br />

— Administration des travaux ;<br />

— Contrôle technique des prestations ;<br />

— Évaluation des coûts et comptabilité ;<br />

— Recherche scientifique et technique ;<br />

— Études de modifications et d’améliorations.<br />

Dés lors, organiser la maintenance ne relève ni du mythe ni du luxe, mais est une<br />

nécessité en <strong>for</strong>me de clef de voûte. Cerner cette réalité est un travail de longue<br />

haleine, éminemment variable d’une entreprise à l’autre suivant l’environnement<br />

géographique, industriel et humain.<br />

Les publications spécialisées proposent des modèles d’organisation dont il est<br />

pratiquement impossible de rendre compte en peu de mots. Pour en montrer<br />

l’essence, quelques principes généraux peuvent en être extraits parmi lesquels les<br />

cinq suivants sont capitaux :<br />

— Définition de l’organigramme ;<br />

— Administration des opérations ;<br />

— Organisation des ateliers ;<br />

— Planification des études et travaux ;<br />

— Délégation des travaux (sous-traitance).<br />

La mise en œuvre de ces principes, tout au moins pour les quatre premiers, ne<br />

diffère pas en soi de ce qui se fait généralement en matière d’organisation, encore<br />

qu’elle soit actuellement étudiée en fonction des impératifs propres à la maintenance<br />

et fasse l’objet de développements aussi fouillés qu’intéressants. Par contre, la<br />

sous-traitance en entretien est relativement récente et suscite une réflexion qui ouvre<br />

des perspectives prometteuses.<br />

La sous-traitance en matière d’entretien trouve sa justification dans deux constatations<br />

aussi significatives l’une que l’autre. La première convient de ce que, les<br />

technologies exploitées dans le secteur de production étant nombreuses, variées et<br />

souvent complexes, les exigences de leur entretien imposent l’acquisition d’outils et<br />

d'appareils spécifiques ainsi que l’intervention d’une main-d’œuvre dont la spécialisation<br />

se diversifie toujours davantage. Il ne serait donc pas sage de doter chaque<br />

site industriel des équipements et main-d’œuvre d’entretien nécessaires pour rencontrer<br />

la totalité de ces exigences en courant le risque de les sous-utiliser. La seconde<br />

constatation rejoint la précédente en établissant que, sur une période suffisamment<br />

longue, disons un an, la charge des travaux de maintenance fluctue considérablement<br />

et suppose par conséquent un effectif humain de dimension variable.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!