(1986) n°2 - Royal Academy for Overseas Sciences

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Tableau 1
Évolution de la population qui fréquente des établissements d'enseignement de plein exercice
(en milliers)
Années
Écoles
primaires
Facteur de
croissance
Écoles
secondaires
Facteur de
croissance
Enseignement
supérieur
Facteur de
croissance
1949 24 391 1 1 268 1 117 1
1952 51 110 2,10 3 145 2,48 191 1,63
1957 64 283 2,64 7 081 5,6 441 3,76
1958 86 400 3,54 11 990 9,45 660 5,64
1965 116 209 4,77 14 318 11,3 674 5,76
1975 150 941 6,20 45 368 35,8 501 4,28
1979 146 629 6,01 60 249 47,5 1 020 8,71
1980 146 000 5,98 56 770 44,8 1 140 9,75
1981 143 328 5,87 50 700 40,0 1 279 10,94
1982 139 720 5,74 47 580 37,6 1 154 9,85
1983 135 780 5,57 46 873 36,6 1 270 10,31
1984 135 500 5,55 42 136 34,8 1 396 11,93
Sources : Almanach of China’s Economy 1981.
Xue M uqiao 1982. (Ed.) Eurasia Press, Hong Kong, p. 987.
State’s Committee of Statistics 1982, 1983, 1984.
1.1.2. Le Comité central du P.C.C. recommande de réduire le montant des
droits d’inscription perçus dans certaines écoles et il autorise les cantons et les
bourgs à lever des taxes spéciales destinées à financer l’enseignement fondamental.
Il n’annonce cependant pas l’intention de l’État de financer l’ensemble des écoles
nécessaires à la généralisation de la formation de base.
L’enseignement fondamental deviendra en effet obligatoire sans qu’il soit gratuit
pour tous.
Seules les écoles primaires et secondaires inférieures qui dépendent des pouvoirs
publics (districts, villes, municipalités) sont gratuites : elles sont toutes situées dans
des agglomérations urbaines où vivent l’essentiel des membres du personnel de
l’État. Les établissements qui dépendaient des communes populaires exigeaient un
droit d’inscription de leurs élèves ainsi que du travail pour des tiers payants. La
réorganisation administrative réalisée dans le cadre de la nouvelle Constitution du
4 décembre 1982 a remplacé les 56 000 communes populaires par 92 000 cantons
et bourgs (xiang) comme organes inférieurs des rouages de l’État. Ces administrations
cantonales doivent progressivement prendre en charge les écoles fondamentales
des campagnes. Malgré la pression fiscale qu’elles ont le droit d’exercer,
beaucoup d’entre elles continuent d’exiger de chaque élève une participation au coût
de l’enseignement.
Les entreprises, quel que soit leur propriétaire, ainsi que les individus, sont
invitées à aider matériellement les écoles existantes et à en créer de nouvelles.
Un secteur d’initiative privé est donc légitimé dans l’enseignement, comme dans
la plupart des activités.