20.09.2013 Views

LAMANON Pèlerinage de Saint-Denys Pèlerinage de Saint ... - Accueil

LAMANON Pèlerinage de Saint-Denys Pèlerinage de Saint ... - Accueil

LAMANON Pèlerinage de Saint-Denys Pèlerinage de Saint ... - Accueil

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

<strong>Pèlerinage</strong> <strong>de</strong><br />

<strong>Saint</strong>-<strong>Denys</strong><br />

(XIIe siècle)<br />

<strong>LAMANON</strong><br />

Bouches-du-Rhône


Date du pèlerinage<br />

Le 09 octobre<br />

Lieu du pèlerinage<br />

Chapelle <strong>Saint</strong>-<strong>Denys</strong><br />

Cérémonie<br />

Procession et messe en Lenguo Nostro,<br />

bénédiction <strong>de</strong> navettes<br />

Informations<br />

Paroisse <strong>de</strong> Lamanon : 04 90 59 50 61<br />

Site paroissial : www.paroisse-elsa.fr


La vie <strong>de</strong> saint Denis<br />

Lat. Dionysisus ; ital. Dionisio ; fr. (var.) Nisard. Premier évêque <strong>de</strong> Paris. IIIe siècle. Fête le 9 octobre.<br />

Vie et légen<strong>de</strong><br />

La vie <strong>de</strong> saint Denis, martyr décapité à Paris à la fin du IIIe siècle, nous étant inconnue, la légen<strong>de</strong> s’en est <strong>de</strong> bonne heure emparée<br />

et a confondu ce saint évêque avec <strong>Denys</strong> l’Aréopagite (ou « l’Athénien »), personnage dont parlent les Actes <strong>de</strong>s Apôtres, que saint<br />

Paul aurait converti et qui serait <strong>de</strong>venu le premier évêque d’Athènes. Les moines <strong>de</strong> l’abbaye <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-Denis ont longtemps entretenu<br />

cette confusion qui leur permettait <strong>de</strong> faire vivre leur saint patron à l’époque du Christ.<br />

Converti par saint Paul, Denis <strong>de</strong>vient le chef <strong>de</strong> la communauté chrétienne d’Athènes, puis part en Gaule et <strong>de</strong>vient le premier évêque<br />

<strong>de</strong> Paris. Arrêté sur ordre <strong>de</strong> l’empereur, il subit tous les supplices <strong>de</strong>s premiers chrétiens (livré aux bêtes féroces, brûlé dans un four,<br />

flagellé, crucifié, etc.), mais sa foi dans le Christ lui permet <strong>de</strong> résister à toutes ces épreuves. Il est alors décapité avec <strong>de</strong>ux <strong>de</strong> ses<br />

compagnons, le prêtre Eleuthère et le diacre Rustique. Mais après que le bourreau a officié, un miracle se produit : saint Denis se<br />

relève, prend sa tête coupée dans ses mains et marche longuement jusqu’au lieu <strong>de</strong> sa sépulture. Ses <strong>de</strong>ux compagnons en font<br />

autant. Après sa mort, Denis accomplit <strong>de</strong> nombreux miracles auprès <strong>de</strong> son tombeau.<br />

Né à Paris, le culte <strong>de</strong> saint Denis est resté très vivace. Toutefois, il s’est aussi diffusé en Allemagne (notamment en Bavière) et en<br />

Italie. Les rois <strong>de</strong> France ont fait <strong>de</strong> ce saint évêque le patron du royaume et <strong>de</strong> leurs dynasties successives.<br />

En 639, le roi Dagobert fait transporter les reliques du saint dans l’église <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-Denis, qui <strong>de</strong>vient progressivement le sanctuaire <strong>de</strong><br />

la dynastie française.<br />

Représentations<br />

Denis est presque toujours figuré portant sa tête dans ses mains. C’est le plus célèbre <strong>de</strong>s saints « céphalophores » (statue XVIe<br />

siècle, église <strong>Saint</strong>-Pierre à Erneuville, Belgique). Tantôt la tête est coupée au ras du cou, tantôt la partie supérieure du crane est seule<br />

sectionnée, le bourreau ayant appliqué son coup d’épée à cet endroit (c’est la version <strong>de</strong>s moines <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-Denis).<br />

Parfois le saint est pourvu <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux têtes, l’une bien en place sur ses épaules, l’autre dans ses mains. Mis à part la décapitation et le<br />

miracle qui s’ensuit, les artistes ont également représenté la prédication <strong>de</strong> Denis à Athènes et à Paris, les supplices qu’il a endurés<br />

(gril, four, bêtes féroces) et sa <strong>de</strong>rnière communion en prison à la veille <strong>de</strong> sa mort : enchaîné, il voit le Christ lui apporter l’hostie<br />

(miniature, Missale <strong>de</strong> saint Denis, XIe siècle, Paris, Bibliothèque Nationale).<br />

Attributs<br />

Chaînes, mitre, Tête coupée (portée dans les mains).<br />

Source : La Bible et les saints, Michel Pastoureau, Gaston Duchet-Suchaux, Editions Flammarion, Paris 1990<br />

Dictons populaires<br />

« À la <strong>Saint</strong>-Denis, le laboureur se réjouit », « À la <strong>Saint</strong>-Denis, ramasse les fruits », « À la <strong>Saint</strong>-Denis, bonne sèmerie », « À la <strong>Saint</strong>-<br />

Denis, bécasses en tout pays »<br />

« Beau temps à la <strong>Saint</strong>-Denis, hiver pourri », « Beau temps à la <strong>Saint</strong>-Denis, l'hiver sera bientôt fini », « Le laboureur se réjouit s'il pleut<br />

à la <strong>Saint</strong>-Denis, car tout l'hiver sera pluie »<br />

« S'il pleut à la <strong>Saint</strong>-Denis, la rivière sort neuf fois <strong>de</strong> son lit », « S'il pleut à la <strong>Saint</strong>-Denis, l'hiver sera humi<strong>de</strong> et sans glace »<br />

« Le jour <strong>de</strong> la <strong>Saint</strong>-Denis, le vent se marie à minuit », « À la <strong>Saint</strong>-Denis, l'hiver fait son nid », « Ai lai saint Denis l'hivré court par les<br />

chemis »<br />

<strong>Saint</strong> Denis <strong>de</strong> Paris, Portail <strong>de</strong> la<br />

Vierge, cathédrale Notre-Dame <strong>de</strong><br />

Paris<br />

L'église abbatiale <strong>de</strong> l’abbaye royale<br />

<strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-Denis, appelée « basilique<br />

» dès l'époque mérovingienne,<br />

s'élève sur l'emplacement d'un<br />

cimetière gallo-romain, lieu <strong>de</strong><br />

sépulture <strong>de</strong> saint Denis martyrisé<br />

vers 250. Deux bâtiments y ont été<br />

déterminants pour l'évolution <strong>de</strong><br />

l'architecture religieuse : le chevet<br />

<strong>de</strong> Suger (1144), véritable hymne à<br />

la lumière, manifeste du nouvel art<br />

gothique et la partie reconstruite au<br />

temps <strong>de</strong> <strong>Saint</strong> Louis, dont le<br />

transept, d'une ampleur<br />

exceptionnelle, était <strong>de</strong>stiné à<br />

accueillir les tombeaux royaux.<br />

Source :<br />

http://www.tourisme93.com/basiliq<br />

ue/abbaye-saint-<strong>de</strong>nis.html


Le pèlerinage <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-<strong>Denys</strong><br />

Le pèlerinage du 9 octobre<br />

Cette ancienne église paroissiale a rythmé en tout temps la vie sociale et religieuse <strong>de</strong>s communautés locales. La<br />

chapelle ayant subit <strong>de</strong>s actes <strong>de</strong> vandalisme au cours <strong>de</strong>s années, sépultures profanées, autel saccagé, dalles<br />

emportées, etc …<br />

La municipalité et l’association Calès-<strong>Saint</strong>-Denis se sont émues du sort funeste auquel semblait être condamné<br />

ce témoin architectural et religieux. La restauration du bâtiment, commencée en 1990, s’est achevée en 1999.<br />

Depuis, Les prêtres qui se sont succédés, invitent les paroissiens à assister à la messe le 9 octobre, jour <strong>de</strong> la<br />

fête <strong>de</strong> ce <strong>Saint</strong> Patron. Un prêtre, officiant en langue provençale, était invité.<br />

Actuellement le Père Christophe Nowak, célèbre lui-même la messe en « Lenguo Nostro » et animée par « Lis<br />

enfant <strong>de</strong> Calès » le groupe folklorique local. Une procession part <strong>de</strong> l’église du village, jusqu'à la chapelle, avec<br />

bénédiction <strong>de</strong> navettes et pique-nique pour terminer cette journée <strong>de</strong> prières, <strong>de</strong> paix, <strong>de</strong> joie, et d’amour.<br />

Un regret toutefois, que nous ne puissions nous recueillir <strong>de</strong>vant la statue <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-<strong>Denys</strong>.<br />

Monique Estève, paroissienne <strong>de</strong> Lamanon<br />

« … nous nous sommes rassemblés sur le parvis <strong>de</strong> l'église <strong>de</strong> Lamanon, pour faire un Petit pèlerinage à la vieille<br />

chapelle <strong>Saint</strong>-<strong>Denys</strong> dans la colline du site <strong>de</strong> Calès.<br />

Après la bénédiction <strong>de</strong>s pèlerins, nous nous sommes rendus à la chapelle, accompagnés <strong>de</strong> musique<br />

provençale jouée par " Lis Enfants <strong>de</strong> Calès ". Après la messe (qui a été agrémentée <strong>de</strong> phrases provençales)<br />

nous avons partagé les navettes faites maison et bénites au cours <strong>de</strong> la cérémonie. Le retour vers le centre du<br />

village s'est effectué avec <strong>de</strong>s lampes car il faisait déjà nuit. »<br />

Père Christophe NOWAK<br />

Cérémonie dans la chapelle <strong>Saint</strong>-<strong>Denys</strong><br />

Le Père NOWAK et les navettes bénites<br />

Après la cérémonie, le pique-nique familial


La chapelle <strong>Saint</strong>-<strong>Denys</strong><br />

L’ORIGINE DE LA CHAPELLE<br />

La chapelle <strong>Saint</strong>-<strong>Denys</strong>, anciennement nommée <strong>Saint</strong>- Marcellin existe en l’état <strong>de</strong>puis le XII° siècle.<br />

Bien que le placard du papa Adrien IV n’en fasse état qu’en 1155, son étu<strong>de</strong> et celle <strong>de</strong> son sous- sol montrent que ce lieu<br />

était un lieu <strong>de</strong> culte <strong>de</strong>puis la plus haute antiquité.<br />

Au XV°siècle son appartenance au chapitre <strong>de</strong> Notre- Dame-<strong>de</strong>s-Doms d’Avignon est confirmée le 25 octobre 1496 à Pierre<br />

Caletti, procureur du Chapitre, puis, <strong>de</strong> nouveau, le 26 avril 1503.<br />

Un prêtre résidant à Sénas est chargé du culte ; obligation lui est faite <strong>de</strong> dire la messe le dimanche et les jours <strong>de</strong> fête.<br />

Jusqu’au XVII° siècle, les habitants <strong>de</strong>s fermes <strong>de</strong>s alentours venaient toujours assister aux offices du dimanche.<br />

L’ASSOCIATION CALÈS-SAINT-DENIS<br />

Elle fut créée en 1979, avec pour la sauvegar<strong>de</strong> du site <strong>de</strong> Calès et <strong>de</strong> la chapelle <strong>Saint</strong>-Denis, et la restauration <strong>de</strong> cette<br />

chapelle.<br />

En 1990 la commune refait la toiture <strong>de</strong> la chapelle <strong>Saint</strong>-Denis.<br />

Depuis 1990 <strong>de</strong> grands travaux sont réalisés :<br />

• restauration <strong>de</strong> la chapelle <strong>Saint</strong>-Denis : 1990, 1996, 1999 ;<br />

• restauration du mur féodal et <strong>de</strong> la cala<strong>de</strong> : 1998, 2000 ;<br />

• consolidation <strong>de</strong>s chapelles <strong>Saint</strong>e-Marie et <strong>Saint</strong>-Jean : 2003 ;<br />

Avec <strong>de</strong> nombreux partenaires financiers dont la Région, le Département, la municipalité et les Lamanonais.<br />

L’association Calès saint-<strong>Denys</strong> organise une fois par an un concert gratuit dans la chapelle au mois <strong>de</strong> mai.<br />

Contact mail : calessaint<strong>de</strong>nis@free.fr<br />

Source : www.cales-lamanon.fr<br />

Groupe "GOSPEL FLAME" <strong>de</strong> Salon Concert <strong>de</strong> musique gitane , mai 2011<br />

Concert choreal, 2009<br />

Chapelle <strong>Saint</strong>-<strong>Denys</strong>, absi<strong>de</strong><br />

Chapelle <strong>Saint</strong>-<strong>Denys</strong>, nef<br />

Chapelle <strong>Saint</strong>-<strong>Denys</strong>, le choeur


LA RESTAURATION<br />

Trois campagnes <strong>de</strong> restauration étalées sur 10 ans (<strong>de</strong> 1989 à 1999) réalisées par l'entreprise A. GIRARD d'Aix-en-Provence<br />

permettent <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong>r ce joyau architectural et culturel (coût : 93 000 €).<br />

En 1989 : l'extérieur ; en 1996 : l'intérieur ; en 1999 : coulage d'une dalle en béton maigre, pose <strong>de</strong> grilles, reconstitution <strong>de</strong><br />

l'autel...<br />

En 1996, lors <strong>de</strong> sondages réalisés après les travaux, découverte <strong>de</strong> nombreux objets, dont un peigne en os du VIe siècle,<br />

exposés au musée <strong>de</strong> Calès.<br />

Cette chapelle <strong>de</strong>meure le seul élément intact <strong>de</strong> l'occupation médiévale <strong>de</strong> Calès.<br />

L'association Calès-St-Denis l'a aménagée : bancs, panneaux d'informations, et organise une fois par an un concert gratuit au<br />

mois <strong>de</strong> mai. Elle l'ouvre au public le premier dimanche <strong>de</strong>s mois d'avril, mai et juin et à l'occasion <strong>de</strong>s journées du patrimoine,<br />

renseignement : 06.76.51.76.22.<br />

Les cadrans solaires<br />

Dès le IXe siècle, Bè<strong>de</strong> le Vénérable, en Angleterre, décrit les cadrans solaires canoniaux utilisés dans les monastères pour<br />

appeler les moines à la prière et au travail.<br />

Du XIe au XVe siècle, en France ces cadrans sont partout dans les abbayes, les chapitres cathédraux et leurs dépendances,<br />

les collégiales. Ils sont gravés en général sur le mur sud <strong>de</strong>s églises.<br />

À la chapelle <strong>Saint</strong>-Denis, trois cadrans sont répertoriés. Le fait qu'il y en ait plusieurs sur une même église indique<br />

simplement qu'ils ne sont pas contemporains : ils s'étagent dans le temps.<br />

Les lignes horaires extrêmes indiquent 6 h du matin à gauche et 6 h du soir à droite. Les heures intermédiaires sont indiquées<br />

suivant la nécessité à la craie. Le cadran canonial est le schéma directeur <strong>de</strong> la vie paroissiale.<br />

À partir du XVe siècle, les cadrans solaires <strong>de</strong>viennent davantage liés à la coutume : ils quittent les églises et s'inscrivent sur<br />

les édifices publics et les maisons.<br />

L'heure au Moyen Âge : la journée du lever au coucher du soleil était divisée en 12 heures égales.<br />

En conséquence, les heures d'été étaient beaucoup plus longues que les heures d'hiver : 80 mn à la St-Jean d'été, 60 mn aux<br />

équinoxes, 41 mn à Noël.<br />

Entre 1277 et 1300, l'horloge est inventée.<br />

Elle remplacera progressivement le cadran solaire.<br />

Source : www.cales-lamanon.fr<br />

Chapelle médiévale <strong>Saint</strong>-<strong>Denys</strong>,<br />

clocheton (XIIe siècle)<br />

Chapelle <strong>Saint</strong>-<strong>Denys</strong>, un <strong>de</strong>s cadrans<br />

solaires<br />

Chapelle <strong>Saint</strong>-<strong>Denys</strong>, le chœur, une fois<br />

restauré.


Les Grottes <strong>de</strong> Calès<br />

La commune <strong>de</strong> Lamanon<br />

Depuis <strong>de</strong>s millénaires, l'homme a été séduit par l’endroit, un site protégé par les falaises, au cœur <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Durance, et facile<br />

à exploiter grâce à sa roche tendre. On y trouve 116 grottes.<br />

Au Moyen-Age, le village troglodyte comptait plus <strong>de</strong> 200 âmes, vivant dans ces niches creusées dans la roche tendre, la safre. Un<br />

château médiéval fermait au sud et au nord, avec murailles et courtines, le cirque <strong>de</strong> Calès qui abrite entre <strong>de</strong>ux falaises rocheuses 58<br />

habitations troglodytes. Au XVIIe siècle, un nouveau château est construit, en bas dans le village, il est parfaitement conservé. Au nord<br />

<strong>de</strong>s grottes <strong>de</strong> Calès, se trouve la chapelle <strong>Saint</strong>-Denis et sa source intarissable, puis les ruines <strong>de</strong>s chapelles St Jean et Ste Marie en<br />

contrebas <strong>de</strong> la vigie, ainsi que la statue <strong>de</strong> la Vierge, sur la partie ouest qui protège le village.<br />

Le château féodal<br />

Il se dresse à environ 25 m au-<strong>de</strong>ssus du cirque, à 208 m d'altitu<strong>de</strong>, domine la plaine <strong>de</strong> la Durance au nord et la Crau au sud. À l'angle<br />

Ouest les vestiges <strong>de</strong> cet ensemble fortifié restent accrochés aux falaises abruptes servant elles-mêmes <strong>de</strong> remparts naturels. La porte<br />

sud (début XIIIe) est remarquable par ses huit corbeaux et ses mâchicoulis.<br />

Le château fut construit à la fin du XIIe siècle, par Pons <strong>de</strong> Brugérias, seigneur catalan et nouveau seigneur d'Alamanon.<br />

Sa <strong>de</strong>scendance, issue <strong>de</strong> ses <strong>de</strong>ux fils, Pons d'Alamanon, seigneur <strong>de</strong> Rognes, et Bertrand d'Alamanon, seigneur et troubadour,<br />

s'illustrera dans l'histoire <strong>de</strong> Provence jusqu'au XVIIe siècle, dans l'art militaire, et dans le sacerdoce.<br />

Au XVe siècle, d'autres familles se lieront à celle <strong>de</strong>s D'Alamanon.<br />

Lieu <strong>de</strong> refuge à l'époque <strong>de</strong>s "Gran<strong>de</strong>s Compagnies" (<strong>de</strong>uxième moitié du XIVe siècle), il était réputé imprenable.<br />

Lors <strong>de</strong>s guerres <strong>de</strong> Religion, en 1586, les protestants, affaiblis par le succès <strong>de</strong>s catholiques conduits par Hubert <strong>de</strong> Vins, <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt<br />

du secours à leurs frères du Languedoc qui leur envoient <strong>de</strong>s ban<strong>de</strong>s <strong>de</strong> mercenaires pour s'en débarrasser, dont la ba<strong>de</strong> <strong>de</strong> Cartier,<br />

natif d'Alleins, qui, traquée à son tour par Hubert <strong>de</strong> Vins, vient se réfugier avec sa troupe dans le château inoccupé. Après un mois <strong>de</strong><br />

siège, Hubert <strong>de</strong> Vins prit le château, qui fut détruit presque en totalité sur ses ordres.<br />

Il n'y eut plus d'habitants à Calès.<br />

Les <strong>LAMANON</strong><br />

La famille <strong>de</strong>s "<strong>LAMANON</strong>" fut anoblie en 1572 avec le titre <strong>de</strong> coseigneur <strong>de</strong> Lamanon. ses <strong>de</strong>ux membres les plus célèbres furent<br />

Auguste (1748-1820) et Robert (1752-1787), ce <strong>de</strong>rnier, botaniste et physicien, fut massacré par <strong>de</strong>s indigènes à Maouna<br />

Le 13 mai 1557, Adam <strong>de</strong> Craponne, ingénieur du roi, en déviant la Durance en aval <strong>de</strong> Ca<strong>de</strong>net permit à l'eau d'irriguer le village,<br />

permettant ainsi l'essor économique <strong>de</strong> celui-ci.<br />

C'est en 1660 qu'un <strong>de</strong>s seigneurs <strong>de</strong> Ca<strong>de</strong>net construit le Château <strong>de</strong> Lamanon, auquel on accè<strong>de</strong> par une petite route bordée <strong>de</strong><br />

grands platanes conduisant à un porche.<br />

En 1745, le marquis Marck Tripoli <strong>de</strong> Panisse obtint du roi l'autorisation <strong>de</strong> construire ce village. Cinquante maisons furent construites à<br />

proximité du château pour loger les ouvriers agricoles et leurs familles.<br />

L'église <strong>Saint</strong>-Denis fut achevée en 1783 et restaurée en 1988.<br />

La statue <strong>de</strong> la Vierge à l'enfant a été érigée en 1866 par le marquis <strong>de</strong> Panisse-Passis sur l'emplacement du donjon médiéval.<br />

Source : www.cales-lamanon.fr<br />

Eglise paroissiale <strong>Saint</strong>-<strong>Denys</strong>,<br />

Le château du XIIe siècle<br />

Blason : D'or à un lac d'amour en<br />

pal d'azur


L’avenir du pèlerinage<br />

En arrivant à Lamanon, il y 3 ans et <strong>de</strong>mi, j'ai découvert cette belle chapelle, je me suis dit :<br />

nous pourrions fêter ici la St-<strong>Denys</strong>.<br />

C'est ainsi que l'idée s'est développée et aujourd'hui nous avons fêté notre <strong>Saint</strong>-Patron dans<br />

la joie, en belle assemblée, dans une chapelle pleine <strong>de</strong> pèlerins.<br />

Merci à tous ceux qui ont œuvré pour cette messe.<br />

Que la bonne tradition continue."<br />

Père Christophe NOWAK<br />

Curé <strong>de</strong>s paroisses <strong>de</strong> Aureille, Eyguières, Lamanon et Sénas<br />

Les sources d’information :<br />

1 – Informations transmises par Monique Estève, paroissienne <strong>de</strong> Lamanon<br />

2 – Site paroissial : www.paroisse-elsa.fr<br />

3 - Site <strong>de</strong> l’association Calès-<strong>Saint</strong>-<strong>Denys</strong> : www.cales-lamanon.fr<br />

4 - Livre : La Bible et les saints, Michel Pastoureau, Gaston Duchet-Suchaux, Editions Flammarion, Paris 1990<br />

5 - Photos du web<br />

Dernière mise à jour septembre 2011


Fin

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!