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REB -_1947_num_5_1_948.pdf - Bibliotheca Pretiosa

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LA NOTITIA D'ANTIOCHE 75<br />

que en G (? ßat??? ? ?a? se??????) et répond exactement à la<br />

leçon du syriaque (Batnân de-Sarüg) ; ??as??ß??? est transcrit<br />

Mnasubion dans le syriaque ce qui s'identifie au µ?as??ß??<br />

de AG là où les autres témoins écrivent : µa?????? ou µa??????1.<br />

La province de Tarse ne compte que six suffragants en AG et<br />

syriaque tandis que BCHE ajoutent Thèbes avant et Podandos<br />

après Korykos.<br />

Le syriaque combine donc dans une mesure inégale les deux<br />

courants issus de l'archétype tout en se rapprochant nettement<br />

de A et G qui forment groupe unique. Ainsi ils sont les seuls à<br />

ne faire qu'une ville d'Alexandrocambyssos, les seuls à conserver<br />

une orthographe plus correcte (????? là où BEH mettent ???ß??,<br />

??saµ?s?t?? au lieu de la forme écourtée saµ?s?t?? des mêmes,<br />

?e?µ???? au lieu de de?µ???? des mêmes, e?a???a? pour e?d???a?<br />

des mêmes, e?t?µ?? pour set?µ?? des mêmes, ?µe??a? pour ?µf?a?<br />

des mêmes etc., etc.), les seuls grecs encore à n'avoir pas certains<br />

développements plus récents (notamment sept suffragants de Daras)<br />

et à écarter certains doublets ou certaines interpolations (Siseia<br />

sous Anazarbe, Aigai sous Séleucie). En conséquence, A et G sont<br />

à mettre sur une ligne à part, plus conservatrice (d'où dérive<br />

également S) mais en un point ultérieur de développement.<br />

Nous avons signalé plus haut une étroite parenté entre G et<br />

le latin. Celle-ci a paru à Honigmann si complète qu'il a cru pouvoir<br />

écarter ladite version de son apparat critique. Cette exclusion<br />

est légitimée par la parfaite concordance des relevés2. Toutefois<br />

il est à noter que C ne saurait avoir en aucune manière servi de<br />

prototype immédiat, les divergences de leçons se faisant particu<br />

lièrement sentir par endroits et du reste l'histoire propre de la<br />

traduction supposant un modèle de beaucoup plus ancien. Quoi<br />

qu'il en soit, ces deux états, grec et latin, dérivent d'une source<br />

très proche d'eux.<br />

Honigmann a rapproché la tradition qu'ils représentent de<br />

celle de la version arménienne. A juste titre, si l'on ne force pas<br />

trop, comme on semble l'avoir fait, des phénomènes qui ne lui sont<br />

pas au reste absolument propres. Ainsi, pour nous en tenir à<br />

(1) Et non ?a????ß?, en C, comme l'imprime Gelzer, Ungedruckle..., 249 n. 146.<br />

La version latine (Tobler-Molinier, loc. cit., 336) a lu correctement : Maznuni.<br />

(2) Quant aux sommes des sièges en diverses listes, sauf exception dont une au<br />

moins rend évidente la différence de modèle : sous Bostra C omet Philippopolis que le<br />

latin enregistre fidèlement. Quelques leçons fortement divergentes : ?e??e?a Quer-<br />

quensia ; a?st??d???? Austanidon ; ??µ??? Conochora. En outre, Nea Valentia<br />

manque sous Édesse ; la liste des métropoles autocéphales ne compte que huit noms<br />

en latin qui omet Martyropolis et intervertit l'ordre des trois derniers sièges. En outre,<br />

le latin présente un phénomène de contamination que l'état de C ne saurait d'aucune<br />

manière expliquer.

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