Corrida d'Albertville, 24 novembre 2012 (Photo Céline Regerat) - Avoc
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Vie au village Olympique avec Florian Carvalho<br />
Les rencontres s’effectuent la plupart du<br />
temps à la cantine, car les athlètes qui ne<br />
sont pas encore entrés en compétition restent<br />
le plus souvent tranquilles dans leur<br />
chambre ou sur la terrasse, et le seul moment<br />
où ils prennent le temps de sortir,<br />
c’est pour aller manger.<br />
Ce qui est vraiment sympa c’est que tout le<br />
monde se mélange et parle avec tout le<br />
monde. Ainsi manger avec des personnes<br />
comme Tony Parker, Boris Diaw, Nicolas<br />
Batum, Tony Estanguet, Teddy Rinner, les<br />
footballeuses françaises et j’en passe, reste<br />
des moments très agréable et je pense que<br />
pour les athlètes c’est ça la magie des J.O.<br />
car on est tellement coupés de tout qu’on<br />
ne se rend plus compte de rien (ampleur<br />
médiatique).<br />
Les moments passés à manger avec ces<br />
différents athlètes, que l’on ne voit qu’à la<br />
télé et qu’on n’a pas l’occasion de côtoyer<br />
habituellement nous permettent de nous<br />
découvrir, et au final on rencontre presque<br />
tous les mêmes soucis.<br />
Meilleur souvenir<br />
Difficile comme question, mais malgré<br />
tous les moments fort que j’ai vécu lors de<br />
ces Jeux Olympiques, n’ayant pas été présent<br />
pour la cérémonie d’ouverture je ne<br />
sais pas l’impact que ça a sur l’athlète de<br />
l’intérieur, mais en revanche la cérémonie<br />
de clôture est un moment très émouvant et<br />
qui nous rappelle la grande fête du sport et<br />
aux rassemblements de tous les pays autour<br />
de cet évènement que l’on ne revivra<br />
que dans 4 ans. Le moment où la flamme<br />
s’éteint et que l’on voit écrit « à dans 4<br />
ans », nous rappelle instantanément la<br />
grandeur des Jeux Olympiques. Et bien sûr<br />
je ne rentre pas dans l’énorme moment de<br />
fraternité qui suit.<br />
Mag n° 44 Novembre <strong>2012</strong>