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Corrida d'Albertville, 24 novembre 2012 (Photo Céline Regerat) - Avoc

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N°<br />

6<br />

Sep-<br />

<strong>Corrida</strong> d’Albertville, <strong>24</strong> <strong>novembre</strong> <strong>2012</strong><br />

(<strong>Photo</strong> <strong>Céline</strong> <strong>Regerat</strong>)<br />

N° 44<br />

Novembre <strong>2012</strong><br />

Mag n° 44 Novembre <strong>2012</strong>


A noter<br />

Le monde de la montagne<br />

… par Laurent<br />

Vicente<br />

Des bosses<br />

et des bulles<br />

<strong>Photo</strong>gone<br />

Florian Carvalho<br />

aux JO<br />

Gilles Farina Conférences<br />

de l’<strong>Avoc</strong><br />

Steve Prefontaine<br />

par Romain et Guillaume<br />

Adam<br />

Détaillants de<br />

chaussures par<br />

Blaise Dubois<br />

Les nouveautés<br />

Salomon<br />

Le Mag Le calendrier<br />

Virginie Burdet<br />

Le cross de Noel<br />

d’Annecy le<br />

Vieux<br />

Refuge<br />

Margot et Leon<br />

Sport 2000<br />

Technicien du sport<br />

Mag n° 44 Novembre <strong>2012</strong>


A Noter<br />

Stany Paumier<br />

ouvre<br />

un magasin<br />

Endurance Shop<br />

à Tours<br />

Et voila Stany Paumier a quitté<br />

la Région pour aller à Tours ouvrir<br />

un magasin Endurance<br />

Shop, voici les premières photos<br />

du magasin avant une présentation<br />

plus complète.<br />

Aline Camboulives<br />

Championne de France<br />

de Marathon<br />

Nice Cannes<br />

2h38’47<br />

Mag n° 44 Novembre <strong>2012</strong>


Mag n° 44 Novembre <strong>2012</strong>


France de Relais <strong>2012</strong> à Parilly<br />

Anne Catherine Bernard troisième sur le 4 x 1500 avec l’équipe de Grenoble !!!<br />

L’ASJ74 monte sur la troisième marche du podium sur le 4 X 1500m avec en prime le record<br />

départemental en 15'45''35<br />

Les filles d’Annecy terminent sur la 3ème marche du podium avec un temps de 50"15 sur le<br />

4x100<br />

Sur 4x100 victoire d’Aix les Bains chez les hommes.<br />

Mag n° 44 Novembre <strong>2012</strong>


Mag n° 44 Novembre <strong>2012</strong>


Vie au village Olympique avec Florian Carvalho<br />

Ma préparation<br />

Je n’apprendrai rien à personne<br />

en disant qu’une préparation<br />

olympique est longue est difficile<br />

et certainement plus dure<br />

mentalement que physiquement.<br />

Le plus important c’est<br />

de se sentir soutenu et canalisé<br />

par ses proches et son coach.<br />

Savoir gérer les moments difficiles<br />

comme satisfaisants avec<br />

ces mêmes personnes.<br />

J’ai eu la chance de pouvoir<br />

bénéficier de conditions de<br />

préparation exceptionnelles et<br />

ainsi obtenir une certaine sérénité,<br />

grâce aux soutiens de<br />

nombreux partenaires : les<br />

villes de Nemours, Saint-Pierre<br />

-les-Nemours, Bagneaux-sur-<br />

Loing, Avon et les entreprises<br />

Picard, Crédit Mutuel, Areas et<br />

Trophée Avon Diffusion.<br />

Grâce à eux et à mon entraîneur<br />

Gérard SAUTRET qui est<br />

présent et passe énormément<br />

de temps à mes côtés depuis 17<br />

années, j’ai pu vivre et décou-<br />

vrir cette compétition à laquelle<br />

chaque athlète rêve de<br />

participer.<br />

Vie au village<br />

Olympique<br />

et rencontres<br />

L’arrivée au Village Olympique<br />

est un moment assez<br />

fort, car après avoir passé un<br />

arsenal de sécurité digne d’un<br />

aéroport, nous arrivons au<br />

cœur du village où chaque pays<br />

tente de marquer les esprits et<br />

de montrer leur présence en<br />

mettant un maximum de drapeaux<br />

de leur couleur aux fenêtres,<br />

balcons, portes, etc.<br />

Chaque délégation se fait sa<br />

place et s’apprête à vivre 15<br />

jours de compétition au fil des<br />

performances de chacun<br />

d’entre eux.<br />

Mais je pense que le moment<br />

le plus fort, où l’on se rend<br />

compte de l’importance des<br />

Jeux Olympique c’est aux<br />

lieux de restaurations dans un<br />

immense hall (plus de 2000<br />

places).<br />

On ne peut plus tourner la tête<br />

sans voir tel ou tel athlète, sans<br />

voir tel ou tel survêtement de<br />

tel pays etc...<br />

Le village nous rappelle par<br />

plein de petites choses qu’on y<br />

est, et que maintenant, il ne<br />

faut pas se louper. C’est pour<br />

cela que l’attente avant la compétition<br />

peut être longue et difficile<br />

à gérer. Mais bon je<br />

pense qu’après 4 ans de préparation<br />

et autant d’investissement,<br />

on sait ce que l’on doit<br />

faire, après tout c’est notre métier.<br />

...<br />

Mag n° 44 Novembre <strong>2012</strong>


Vie au village Olympique avec Florian Carvalho<br />

Les rencontres s’effectuent la plupart du<br />

temps à la cantine, car les athlètes qui ne<br />

sont pas encore entrés en compétition restent<br />

le plus souvent tranquilles dans leur<br />

chambre ou sur la terrasse, et le seul moment<br />

où ils prennent le temps de sortir,<br />

c’est pour aller manger.<br />

Ce qui est vraiment sympa c’est que tout le<br />

monde se mélange et parle avec tout le<br />

monde. Ainsi manger avec des personnes<br />

comme Tony Parker, Boris Diaw, Nicolas<br />

Batum, Tony Estanguet, Teddy Rinner, les<br />

footballeuses françaises et j’en passe, reste<br />

des moments très agréable et je pense que<br />

pour les athlètes c’est ça la magie des J.O.<br />

car on est tellement coupés de tout qu’on<br />

ne se rend plus compte de rien (ampleur<br />

médiatique).<br />

Les moments passés à manger avec ces<br />

différents athlètes, que l’on ne voit qu’à la<br />

télé et qu’on n’a pas l’occasion de côtoyer<br />

habituellement nous permettent de nous<br />

découvrir, et au final on rencontre presque<br />

tous les mêmes soucis.<br />

Meilleur souvenir<br />

Difficile comme question, mais malgré<br />

tous les moments fort que j’ai vécu lors de<br />

ces Jeux Olympiques, n’ayant pas été présent<br />

pour la cérémonie d’ouverture je ne<br />

sais pas l’impact que ça a sur l’athlète de<br />

l’intérieur, mais en revanche la cérémonie<br />

de clôture est un moment très émouvant et<br />

qui nous rappelle la grande fête du sport et<br />

aux rassemblements de tous les pays autour<br />

de cet évènement que l’on ne revivra<br />

que dans 4 ans. Le moment où la flamme<br />

s’éteint et que l’on voit écrit « à dans 4<br />

ans », nous rappelle instantanément la<br />

grandeur des Jeux Olympiques. Et bien sûr<br />

je ne rentre pas dans l’énorme moment de<br />

fraternité qui suit.<br />

Mag n° 44 Novembre <strong>2012</strong>


http://www.cardiofrequencemetre.net/<br />

Technicien du Sport<br />

Seynod<br />

Le site<br />

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Mag n° 44 Novembre <strong>2012</strong>


Rencontre avec Virginie Burdet d’Aix les Bains<br />

Bonjour, peux-tu te présenter en quelques lignes?<br />

Virginie BURDET, 27 ans, animatrice qualité dans une<br />

agence de télémarketing.<br />

Comment es tu venue à la course à pied ?<br />

Je pratique la course à pied depuis 3 ans en loisirs, et depuis 1<br />

an en compétition.<br />

Ma venue dans le monde du running s’est faite un peu par hasard…<br />

et – dans le monde de la compétition – un peu par<br />

amour…<br />

Qu’est ce que cela t'apporte ?<br />

Au début, je recherchais surtout un équilibre et un bien-être<br />

général… et puis aussi à garder la ligne, en toute sincérité !<br />

Avec la compétition, et le suivi de plans d’entraînement, mes<br />

attentes ont changé : c’est aussi désormais la recherche de la<br />

performance qui me motive. Il est évident que la progression<br />

est un des leviers de ma motivation et de cette nouvelle dynamique.<br />

J’ajouterai que la course à pied est une appartenance, parfois<br />

une échappatoire, parfois un exutoire. Sans parler d’addiction,<br />

elle tient une grande place dans mon quotidien, elle est le<br />

pendant de ma vie professionnelle qui me génère beaucoup de<br />

stress…<br />

Peux-tu nous parler de ta préparation? Un petit mot sur<br />

ton entraineur ?<br />

Mon entraîneur pour la saison 2011/<strong>2012</strong> : Samuel CAILLET,<br />

licencié à l’ASA depuis 1996 et coach sportif de profession.<br />

Samuel est un coach très présent, en séance comme en compétition.<br />

Il m’a prouvé son savoir-faire cette année. Il s’appuie<br />

à la fois sur son expérience et sur ses connaissances<br />

théoriques pour nous proposer un programme complet<br />

(running, renforcement musculaire et activités annexes), ce<br />

qui permet également de ne jamais se lasser.<br />

Il propose un travail sur-mesure avec un groupe réduit de 3-4<br />

personnes.<br />

En une année, il a su me faire découvrir les différentes facettes<br />

de l’athlétisme : hors-stade, cross, piste, Interclubs…<br />

Il fait parfois preuve de beaucoup de rigueur mais toujours<br />

dans l’idée de nous faire progresser.<br />

Cette année, pas d’entraîneur « officiel » du fait de mes horaires<br />

de travail. J’espère pouvoir rapidement trouver un équilibre<br />

dans mon emploi du temps afin de pouvoir planifier des<br />

séances selon un rythme régulier et en fonction d’objectifs<br />

précis.<br />

...<br />

Mag n° 44 Novembre <strong>2012</strong>


Rencontre avec Virginie Burdet d’Aix les Bains<br />

Au niveau de l’entrainement quels autres sports<br />

pratiques-tu ?<br />

Étant assez sensible au niveau tendineux, il m’arrive<br />

régulièrement de remplacer un footing de récup par<br />

une sortie en vélo ou une séance de natation. J’ai fait<br />

beaucoup de fitness au début de ma pratique de la<br />

course à pied mais je me suis vite rendue compte que<br />

ces deux activités n’étaient pas compatibles. En revanche,<br />

je pense que l’aquagym (aquabike, aquarunning)<br />

peut-être tout à fait complémentaire avec la<br />

course à pied.<br />

Enfin, au printemps dernier, j’ai découvert le<br />

CrossFit ® avec Samuel CAILLET, avec des séances<br />

très ludiques et originales.<br />

Ton meilleur et ton pire souvenir?<br />

Mon pire souvenir, c’est « la compétition de trop », à<br />

Bron, pour un 800m. Fin de saison, couplée à une période<br />

très chargée et génératrice de stress au travail, je<br />

me suis endormie dans la voiture pendant le trajet,<br />

j’étais pétrie de points de côté pendant l’échauffement,<br />

et donc sans surprise de très mauvaises sensations<br />

pendant la course. Ce genre d’expérience nous apprend<br />

à écouter et à avoir plus confiance en nos sensations.<br />

Mon plus beau souvenir, c’était à Nice, l’hiver dernier,<br />

pour le 10 kms de la Prom’ Classic. Nous en avions<br />

profité pour coupler compétition et week-end entre<br />

amis sur la côte d’Azur, j’en garde un excellent souvenir<br />

d’autant plus que le record était au rendez-vous : je<br />

passe d’un temps de 47’30 à 44’10 (43’42 au réel) !<br />

Ce jour-là j’ai pris conscience de mes possibilités, j’ai<br />

compris ce que « progresser » signifie et surtout j’ai<br />

récolté les fruits de mon investissement dans l’entraînement<br />

depuis le début de la saison précédente.<br />

Quels sont tes objectifs pour cette année?<br />

Faire « tomber » des barrières psychologiques : les 40’<br />

au 10 kms, les 5’ sur 1500m !<br />

Et puis aussi une meilleure gestion du calendrier, avec<br />

moins de compétitions. Un travail de qualité, plus ciblé<br />

et plus concentré. Je compte bien entendu participer<br />

de nouveau à la saison de cross-country et me<br />

rendre disponible pour les Interclubs.<br />

Le CrossFit ® est une méthode d’entraînement inventée<br />

il y a plus de 15 ans par un californien, Greg<br />

Glassman, dont le principe repose sur l’enchaînement<br />

successifs d’exercices fonctionnels différents,<br />

avec une intensité élevée et sans temps de repos<br />

préalablement défini.<br />

Ces enchaînements comprennent différents exercices,<br />

provenant de plusieurs disciplines<br />

(gymnastique, haltérophilie, athlétisme…), mêlant<br />

travail au poids du corps et charges additionnelles<br />

(tractions, pompes, sprint, saut, exercices avec<br />

kettlebells, medecine ball, soulevé de terre, …).<br />

Mag n° 44 Novembre <strong>2012</strong>


Rencontre avec Gilles Farina du FAC<br />

Hello Gilles, peux-tu te présenter en quelques<br />

lignes s'il te plait?<br />

Je m'appelle Gilles Farina , je suis né le 4 mars<br />

1959 à la Roche sur Foron , j'habite à Thyez<br />

Tu appartiens à un club , lequel ?<br />

je suis licencié au Faucigny Athlétic Club à<br />

Cluses depuis 2008, club qui compte aujourd'hui<br />

environ 160 licenciés<br />

Tu peux nous parler de ton passé sportif ?<br />

j'ai commencé par le foot quand j'étais tout gamin,<br />

j'ai pratiqué jusqu'en junior , mais je dois l'avouer<br />

je n'étais pas trop doué je courais assez vite mais<br />

quand j'avais le ballon dans les pieds ça devenait<br />

un peu compliqué....<br />

Pendant 25 ans je n'ai pas fait de sport , j’ai surtout<br />

beaucoup travaillé. En 1997 avec des copains on<br />

décide de gravir le Mont Blanc donc deux footing<br />

de trente minutes par semaine et une sortie montagne<br />

le dimanche.<br />

J'ai découvert la moyenne et la haute montagne, on<br />

a entre autre réalisé l'ascension des trois plus hauts<br />

sommets d'Europe. Tout va changer pour moi un<br />

jour de <strong>novembre</strong> 2006 car lors d'un rendez vous<br />

professionnel on me propose de courir le marathon<br />

de Paris. J'ai accepté sans aucune hésitation je termine<br />

ma première course et mon premier marathon<br />

en 4 heures. L'année suivante , je décide de<br />

m'entrainer davantage , des footings trois fois par<br />

semaine, j'ignore complètement ce qu'est la VMA<br />

le fractionné ou un plan d'entrainement mais je<br />

boucle le même marathon en 3h15, une expérience<br />

très motivante et encourageante. Toujours attiré<br />

par la montagne , je m'inscris au marathon du<br />

Mont Blanc à Chamonix (à l'époque on pouvait<br />

s'inscrire quinze jours avant le départ) avec ses<br />

2250 mètres de dénivelé positif , juste pour<br />

voir... et je termine à une très encourageante<br />

59ème place. Poussé par mes proches, je prends<br />

ma première licence en 2008 au FAC pour essayer<br />

de progresser. Daniel Vanel l'entraineur du club me<br />

prépare un plan d'entrainement pour le marathon<br />

de Monaco. Je termine 26ème au scratch et 1er<br />

Vétéran 2 en 2h58mn. Puis tout s'enchaine et je<br />

remporte en vétéran le semi d'Annecy puis le marathon<br />

du Mont Blanc. C'est le déclic !!!<br />

Depuis j'ai participé à 93 courses pour 77 podiums<br />

dont 43 victoires en V2 (j'ai consulté mes archives<br />

!!!!) et deux victoires au scratch. J'ai décroché<br />

au passage un titre de vice champion de<br />

France sur marathon en 2010 et cette année une<br />

3ème place au France de montagne sans oublier<br />

une 13ème place au championnat du monde vétéran<br />

de course en montagne à Buhlertal en Allemagne.<br />

Tu suis un plan d' entrainement ou tu t'entraines<br />

au " feeling " ?<br />

Au feeling... non j'en suis incapable !!! je ferais<br />

n'importe quoi donc je suis à la lettre les plans<br />

d'entrainements établis par Daniel Vanel (j'ai des<br />

fois tendances à un faire un peu plus, chut il ne<br />

faut pas le lui dire...) Daniel m'établit les plans en<br />

fonction des objectifs que je me suis fixés, environ<br />

quatre par saison. En général c’est 5 séances par<br />

semaines voire parfois 6 ou 7 en fonction de l’objectif.<br />

...<br />

Mag n° 44 Novembre <strong>2012</strong>


Rencontre avec Gilles Farina du FAC<br />

Tu es dans le comité de ton club , quelles sont tes<br />

motivations pour ce bénévolat ?<br />

je suis dans le comité du FAC pour le troisième<br />

saison (je suis vice président) c’est tout naturellement<br />

que je suis entré au comité, on y travaille<br />

très sérieusement mais l’ambiance est sympa.<br />

C’est très enrichissant d’essayer de faire évoluer<br />

notre club qui en terme de licenciés augmente<br />

toutes les années. Et puis il y a bien sur l’organisation<br />

du 10kil , un gros travail la saison dernière<br />

avec un changement de parcours avec un départ et<br />

une arrivée au stade , on a la chance d’avoir une<br />

grosse équipe de bénévoles tous licenciés au club.<br />

J' ai remarqué que tu faisais toujours les mêmes<br />

courses chaque année (challenge oxygène , marathon<br />

du mont , marathon Nice -Cannes ) , tu<br />

n' as pas envie de changer ? Pourquoi ?<br />

Oui, c'est vrai mes gros objectifs restent identiques<br />

le chalenge oxygène c'est les courses de montagnes<br />

de mai a octobre en Haute Savoie.<br />

Ce sont des courses courtes je peux donc facilement<br />

les enchainer ça équivaut à de bonnes séances<br />

d’entrainement.<br />

Le marathon du Mont Blanc , là je me suis pris au<br />

jeu, je l'ai gagné en 2009 donc l'année suivante je<br />

me suis dit deux fois de suite ce serai super !!!!<br />

Voilà et ca fait quatre fois de suite !!! donc en 2013<br />

je viserai la cinquième....<br />

Le marathon Nice-Cannes c’est l’occasion de participer<br />

au championnat de France pour la quatrième<br />

année consécutive (avant il a eu lieu à Reims) un<br />

marathon en automne c’est parfait pour moi c'est<br />

la meilleure période de l'année pour le préparer.<br />

Je démarre la préparation en Août et je récupère<br />

tranquillement sur <strong>novembre</strong> une période où il y a<br />

peu d'épreuves. Et puis c'est aussi l'occasion de<br />

partir une semaine en famille sur la Côte d'Azur.<br />

En plus cette année nous sommes quatre coureurs<br />

du FAC à participer.<br />

L'année prochaine j'aurai encore les mêmes objectifs<br />

, les cross sur janvier et février ensuite des 10<br />

kilomètres , un ou deux semsi , le marathon du<br />

Mont Blanc, Marvejols/Mende , l’Ancilevienne et<br />

un marathon en <strong>novembre</strong> sans doute du côté<br />

d'Athènes....<br />

Et le trail , ca te tente pas ?<br />

si bien sûr!! par exemple sur le marathon du Mont<br />

Blanc c'est une course où vraiment je me fais plaisir<br />

, la distance et le dénivelé me conviennent par-<br />

faitement. Passer sur des formats de course beaucoup<br />

plus long me tente mais ce qui me freine un<br />

peu ce sont les périodes de récupération après ce<br />

genre d'épreuve, mon souci c'est que j'aime bien<br />

mettre un dossard le plus souvent possible je verrai<br />

dans les années à venir.<br />

Toujours autant de plaisir à courir, tu cours<br />

aussi pour les podiums ?<br />

Oui, effectivement toujours autant de plaisir à courir,<br />

j'ai aussi la chance d'être à l'aise dans tous les<br />

types de courses route ou montagne les difficultés<br />

sont toujours différentes et donc très variées<br />

Les podiums oui bien sûr , quand je prends le départ<br />

d’une course c’est pour être le meilleur possible<br />

et là je ne lâche rien. Mais c’est surtout la récompense<br />

du travail fourni à l’entraiment, c’est<br />

l’occasion de mettre en valeur mon club et mes entraineurs.<br />

Tu continues à travailler la VMA ?<br />

Il parait qu'en vétéran tu n'as plus besoin de vitesse<br />

mais de travailler juste en dessous, tu confirmes<br />

?<br />

Oui, je travaille toujours ma VMA. Je pense que je<br />

dois encore travailler ma vitesse et que je peux encore<br />

améliorer mes résultats...<br />

c’est peut être parce que j’ai commencé a courir assez<br />

tard.<br />

Mag n° 44 Novembre <strong>2012</strong>


Les conférences de l’AVOC<br />

Les 2èmes conférences AVOC<br />

05 octobre <strong>2012</strong><br />

Ce vendredi soir à 18H30, AVOC a organisé ses 2èmes conférences. Il s'agit de mini-conférences dont les<br />

thèmes varient selon les journées.<br />

Les premières conférences, qui s'étaient déroulées le <strong>24</strong> mars <strong>2012</strong>, avaient 7 thèmes. Cette fois, un seul thème<br />

a été abordé : celui de la descente en trail. Le programme complet de ces 2èmes conférences en cliquant ICI.<br />

Ceci s'est déroulé à l'Espace Sports des Glaisins à Annecy-le-Vieux. C'est évidemment gratuit et ouvert à tous.<br />

Plus de 80 personnes ont assisté à cette conférence. Beaucoup d'<strong>Avoc</strong>iens<br />

présents, mais également denombreuses personnes ne faisant pas partie du<br />

club, désireuses de connaitre les différentes approchesde la descente en<br />

trail.<br />

Plusieurs intervenants ont abordé le sujet sous différentes approches :<br />

- Sébastien CHAIGNEAUX, ultra-traileur professionnel, nous a fait part de<br />

son expérience professionnelle sur les méthodes d'entrainement et de techniques<br />

de courses pour arriver à courir (et à gagner) des courses de 200 km.<br />

- Le préparateur mental Loïc GOU-<br />

ZERH a abordé le coté "anticipation et<br />

préparation mentale de la compétition" pour s'affranchir des peurs engendrées<br />

par les difficultés techniques d'une descente.<br />

- L'apnéiste, vice-champion du monde<br />

par équipe, Stéphane TOURREAU a fait un parallèle avec son sport et celui<br />

de toute autre activité sportive (dont le trail).<br />

La marche Afgahne est le plus bel exemple d'utilisation de synchronisation<br />

de la respiration avec celui du rythme imposé par l'effort<br />

- L'osthéopathe Pascal BERTHEAU a terminé par l'approche biomécanique<br />

du placement du bassin.<br />

Après ces différents exposés, le public a pu poser de nombreuses questions<br />

aux différents intervenants.<br />

La troisième journée AVOC est attendue avec impatience ...<br />

Mag n° 44 Novembre <strong>2012</strong>


Le Cross du Laudon à Saint Jorioz<br />

Dimanche 25 <strong>novembre</strong> se tiendra la<br />

13 ème édition du traditionnel Cross du<br />

Laudon, qui, comme chaque année,<br />

verra s’élancer des centaines de coureurs<br />

à partir de 9h15 au centre<br />

UCPA.<br />

Alors venez vous mettre en jambe<br />

avant les corridas par une course se<br />

déroulant dans une ambiance festive<br />

et sympathique !<br />

Mag n° 44 Novembre <strong>2012</strong>


Mag n° 44 Novembre <strong>2012</strong>


Cross de noël <strong>2012</strong> d’Annecy le Vieux<br />

Un nouveau programme à l’éveil de Noël !!!<br />

L’édition <strong>2012</strong> du cross de Noël aura lieu le dimanche 9 décembre au<br />

Parc des Glaisins d’Annecy-Le-Vieux. Toujours organisée par notre club<br />

d’Annecy-Le-Vieux Of Course, cette épreuve voit son programme rajeuni.<br />

Ouverture de l’épreuve aux « Eveils Athlétiques »<br />

Le constat a été fait que les catégories poussins et benjamins participaient<br />

en masse aux épreuves précédentes (environ la moitié des participants<br />

sur le total des courses). Certains enfants plus jeunes et leurs parents<br />

regrettaient qu’aucune course ne soit organisée pour la catégorie<br />

« éveil athlétique ». Afin de répondre à cette demande, l’enchaînement<br />

des courses a été revu pour que cette catégorie puisse courir la première à<br />

11h00. Cette année, les enfants nés de 2003 à 2005 pourront donc s’adonner<br />

aux joies de la course à pied sur une distance de 1150 mètres.<br />

CROSS DE NOEL <strong>2012</strong><br />

Distances et horaires<br />

N° Catégories Années de naissance Horaires Distances<br />

Boucles<br />

(+ ligne droite ARRIVEE)<br />

1 Eveil Athlétique 2003 à 2005 11h00 1150m 1 BOUCLE JAUNE<br />

2<br />

3<br />

Poussines<br />

Poussins<br />

2001/2002<br />

2001/2002<br />

11h25<br />

11h50<br />

1550m<br />

1/2 BOUCLE JAUNE<br />

1 BOUCLE JAUNE<br />

4<br />

Benjamines<br />

Benjamins<br />

1999/2000<br />

1999/2000<br />

12h15 2150m 2 BOUCLES JAUNE<br />

5<br />

Minimes Filles<br />

Minimes Garçons<br />

1997/1998<br />

1997/1998<br />

12h45 3450m<br />

1 BOUCLE JAUNE<br />

1 BOUCLE ROUGE<br />

Cadettes 1995/1996<br />

Cadets 1995/1996<br />

Juniors Hommes 1993/1994<br />

6 Juniors Femmes 1993/1994<br />

13h30 4750m 2 BOUCLES ROUGES<br />

Espoirs Femmes 1990 à 1992<br />

Séniors Femmes 1973 à 1989<br />

Vétérans Femmes 1972 et avant<br />

7<br />

Espoirs Hommes<br />

Séniors Hommes<br />

Vétérans Hommes<br />

1990 à 1992<br />

1973 à 1989<br />

1972 et avant<br />

14h20 10350m<br />

1 BOUCLE JAUNE<br />

4 BOUCLES ROUGES<br />

L’objectif est ainsi de permettre à un plus grand nombre de jeunes de s’initier ou de participer à un cross, une<br />

discipline de la course à pied qui présente de moins en moins d’épreuves au calendrier. On peut d’ailleurs à ce<br />

titre féliciter le club d’Evian qui organisera une nouvelle épreuve de cross une semaine après la nôtre.<br />

Mag n° 44 Novembre <strong>2012</strong>


Afin de favoriser la participation des jeunes coureurs, l’inscription reste gratuite pour les jeunes de 18<br />

ans et moins. Pour la catégorie « éveil athlétique » (uniquement), nous précisons qu’il ne sera pas nécessaire de<br />

fournir un certificat médical étant donné qu’aucun classement ne sera établi. Cependant, afin de les récompenser<br />

de leurs efforts et pour qu’ils gardent un souvenir de leur course, tous ces jeunes coureurs se verront remettre<br />

une médaille et un diplôme à leur arrivée.<br />

Le challenge scolaire pour les écoles primaires, les collèges et les lycées sera une nouvelle fois remis en jeu,<br />

avec à la clé l’objectif de remporter le trophée de l’école la plus représentée.<br />

Le parcours<br />

Cross de noël <strong>2012</strong> d’Annecy le Vieux<br />

De nouveaux aménagements paysagers dans une zone de l’ancien parcours nous ont obligés à retravailler le<br />

circuit. Dans la même optique que l’année dernière, il sera typé cross. Il passera principalement dans des<br />

champs et des zones herbeuses afin de conserver l’esprit cross qui avait plu en 2011.<br />

Un nouvel emplacement pour l’arrivée<br />

Pour que l’ambiance au niveau de la zone « podium et buvette » soit plus chaleureuse et dynamique, la zone<br />

d’arrivée sera repositionnée à proximité. Les coureurs et les spectateurs pourront ainsi vivre plus aisément les<br />

arrivées au sprint et les remises des récompenses autour d’un vin chaud et d’une bonne crêpe !!!<br />

Plus d’infos sur le site de l’AVOC : http://www.avoc.eu/CrossNoel/CrossNoel.php<br />

Mag n° 44 Novembre <strong>2012</strong>


Le monde de la montagne … par Laurent Vicente<br />

Depuis les années 1980, le monde de la montagne s'est<br />

progressivement développé. En effet, les dernières statistiques<br />

estiment en France à 15 millions le nombre<br />

d’adeptes de sports nature soit l’équivalent du total de licenciés<br />

des 90 fédérations sportives françaises parmi lesquelles<br />

la fédération française de football qui compte à<br />

elle seule 2 millions d’adhérents.<br />

En lien avec ce mouvement « outdoor », des portes se sont<br />

ouvertes pour le développement de nouvelles disciplines<br />

physiques de plein air comme le sont ses variantes les plus<br />

sportives : la course de montagne et le trail. Comme dans<br />

tous les domaines, il existe deux types d'adeptes au sein de<br />

ses deux disciplines : les passionnés et les occasionnels.<br />

Les passionnés épousent les qualités de la nature qu’ils<br />

parcourent dans ses moindres recoins en une exploration<br />

périlleuse. Les intéressés quant à eux, exploitent son potentiel<br />

de peurs, de sensations fortes et de notoriété.<br />

Toujours est-il que la course en montagne vous offrira<br />

l’espace d’expression nécessaire à votre désir de vivre intensément<br />

et d'aller au bout des choses qui vous habitent.<br />

Désir fait de liberté, de plaisir, d'autonomie, mais aussi de<br />

perpétuelle ascension… en vue d’une libération ; une libération<br />

de l’esprit, et ce suivant ces trois étapes :<br />

La course de montagne, c’est plus qu’une liberté, c’est<br />

une libération :<br />

Pour le coureur de montagne, chaque course ou entraînement<br />

l'aventure dans un concentré de vie en mode accélé-<br />

ré. Tel un rêve qu'il traverse, pas besoin de s’efforcer à<br />

l’effort. L’effort se fait tout seul. L’environnement le crée<br />

rigoureusement de lui-même. Ainsi, le franchissement de<br />

tous les obstacles et autres imprévisibilités de d’effort en<br />

montagne transmettent au coureur l'expérience renforçant<br />

sa capacité à sortir du laisser-aller, du laisser-faire, pour<br />

s’adonner au lâcher-prise. Si cher à la haute-performance,<br />

ce lâcher-prise en montagne a pour voie de conséquence<br />

de le former à ce qui ne peut être appris ailleurs :<br />

- trouver au cœur des grands dénivelés les ressources en<br />

soi et non à l’extérieur,<br />

- s’alléger du futile et ne pas pouvoir placer d’obstacles<br />

matériels (dont les deux principaux sont l’argent et le<br />

temps) comme moyens d’arrêter en chemin,<br />

- cultiver un esprit positif. En effet, aucune mise en situation<br />

ne peut être plus évocatrice : « dans la pente comme<br />

dans le quotidien, si tu n’avances pas, tu recules »,<br />

- prendre de la distance, de la hauteur, de l’altitude face au<br />

rythme effréné des emplois du temps hebdomadaires, pour<br />

devenir disponible, déployer son potentiel inexploité<br />

d’écoute, de compréhension, et de présence,<br />

- ne contempler les étoiles qu’une fois parvenu au sommet.<br />

Psychologue de formation, Entraîneur de profession, Coureur par passion<br />

www.coachapied.com<br />

Vainqueur de 3 manches de Coupe de France de course de montagne 2011<br />

Vainqueur de l’Alpes d’huez 2011 en 1h01’21<br />

Vainqueur des 4000 marches<br />

Vainqueur et Recordman de l’ascension du Mont Ventoux<br />

1<br />

Mag n° 44 Novembre <strong>2012</strong><br />

er français au Cross du Mont-Blanc, 2 ème au scratch derrière Jonathan Wyatt 7 fois<br />

champion du monde de course de monde de montagne<br />

3 ème du Marathon de Montpellier


Le monde de la montagne … par Laurent Vicente<br />

La course de montagne, c’est plus qu’une libération,<br />

c’est une libération de l’esprit :<br />

Plein air, pleine aération, énergisation font vibrer le<br />

coureur de montagne au rythme des courbes et horizons<br />

de mère nature. Le coureur fonce délibérément<br />

vers l’inconnu au gré de la prise de conscience de ses<br />

limites, qui si elles sont respectées sont toujours évolutives.<br />

Sans usure, mais avec renforcement.<br />

C’est la dose réfléchie de confrontation au mystère qui<br />

fait trans-respirer le coureur aux arrêtes des cimes de<br />

ses appréhensions.<br />

Cette liberté et libération qu’offre les grands espaces<br />

ouvre également le coureur de montagne à partager<br />

une conscience autre : une prise en main qui se conjugue<br />

au pluriel avec une prise de conscience de la réalisation<br />

d’une destinée sur cette bonne chère vieille<br />

planète. Nous si petit et pourtant si dangereux pour<br />

elle.<br />

C’est notamment grâce à la démocratisation de la<br />

montagne et des courses en montagne que le mouvement<br />

écologique a pu faire des vagues auprès de convertis.<br />

En nombre toujours plus grand, les amoureux<br />

de la montagne ont gagné droit de « citer » l’impact de<br />

l’industrialisation et de la technologisation d’un mode<br />

de vie humain en constant affolement sur l’équilibre<br />

naturel planétaire…<br />

Petits pas dans les grands : aux arrêtes de l’inconscient.<br />

Cette libération de l’esprit ouvre à la prise de conscience<br />

de la complexité pleine de finesse et de beauté<br />

de la nature. Dans l’humilité qu’elle impose à nous, la<br />

nature force au respect notre petitesse. Courir en son<br />

sein nous permet de nous affranchir toujours un peu<br />

plus des appréhensions de mystère, de crainte et de<br />

danger qui découle de son exploration de nouveaux<br />

horizons.<br />

La prise de risque dans le milieu sportif et notamment<br />

dans la course de montagne peut être entendue comme<br />

une mise en risque de type ordalique socialement valorisée,<br />

contribuant à construire les nouveaux héros de la<br />

modernité.<br />

...<br />

Mag n° 44 Novembre <strong>2012</strong>


Le monde de la montagne … par Laurent Vicente<br />

L’ordalie représente au moyen âge comme à l’antiquité<br />

un rite judiciaire par lequel le destin de l'accusé<br />

était remis aux mains du divin, le terme d’ordalie peut<br />

nous permettre de qualifier le comportement de certains<br />

aventuriers qui remettent régulièrement leur vie<br />

entre les mains du hasard.<br />

Des recherches menées auprès d'adeptes de sensations<br />

fortes ont démontré que le goût du risque procède de<br />

la même façon que la recherche de sensations de plaisir.<br />

Devant un comportement plaisant (ou à risque!), –<br />

un bon repas par exemple (ou un saut en parachute!) –<br />

le cerveau sécrète de la dopamine. Cette molécule<br />

nous donne alors un signal associé au plaisir que l'on<br />

cherche ensuite à reproduire.<br />

Le choix du risque répond à un besoin d'engagement,<br />

à un désir profond d'aller au bout des choses et aussi à<br />

une grande curiosité. L'aventure constitue « un hymne<br />

à la vie » : une occasion inégalée de remettre en cause<br />

ses connaissances et une chance inouïe de se sentir<br />

vraiment vivant. L'aventure serait dorénavant une<br />

nouvelle façon de se définir et de donner une mesure à<br />

sa vie.<br />

Mais courir en montagne ne donne pas l'impression de<br />

remettre son destin entre les mains du hasard. Au contraire,<br />

c’est avancer. De ne cesser de s’aventurer, dans<br />

le goût de l’effort, en homme fort, le coureur laisse<br />

sciemment s'opérer alors une transformation en soi qui<br />

lui permet de voir la vie sous un nouveau jour. Plus<br />

qu'un rite de passage, l'aventure de la course de mon-<br />

tagne est un moment de recueillement qu'il est possible<br />

de s'accorder pour toucher au monde du sacré.<br />

Le risque devient alors une voie de salut qui permet à<br />

celui qui se risque à l’aventure de la course de montagne<br />

de reformuler son rapport à la vie et à la mort…<br />

En somme, le coureur de montagne fait le plein d’air,<br />

d’aération et d’énergie, essence même de tout ressourcement<br />

et de revitalisation lui permettant le dépassement<br />

des arrêtes et des cimes de son inconscient. Dans<br />

une prise de confiance, en écho à prise de conscience,<br />

l’engagement dans sa quête des sommets peut être total,<br />

sans délimitations. Le coureur peut ainsi s’ouvrir<br />

la voie au dé-assujettissement aux contraintes quotidiennes<br />

et normatives pour marcher au-delà des lignes<br />

de crêtes, au dessus des plaines, et entrer de plein pied<br />

en terres nouvelles et inconnues propices à la créativité<br />

de ses petits le menant qu’à devenir grand.<br />

Mag n° 44 Novembre <strong>2012</strong>


Steve Prefontaine par Romain Adam<br />

S'il y a bien une légende du running aux<br />

Etats-Unis, il s'agit bien de Steve Prefontaine.<br />

Parfois méconnu en Europe, il a<br />

suscité et suscite toujours un immense engouement<br />

outre-Atlantique, et ce même<br />

trente ans après sa disparition tragique.<br />

Le « Pre » comme on le surnomme se<br />

voulait être un artiste de la course à pied.<br />

Retour sur le parcours de cette légende<br />

américaine.<br />

Steve Prefontaine voit le jour le 25 janvier 1951 à Coos<br />

Bay dans l'Oregon. Coureur prédisposé pour les<br />

longues distances mais surtout très travailleur, son histoire<br />

prend un tournant lorsqu'il entre à l'université de<br />

l'Oregon. Il rencontre alors son entraîneur Bill Bowerman,<br />

qui a co-fondé en 1964 la Blue Ribbon Sport,<br />

connue plus tard comme la fameuse marque à la virgule,<br />

Nike. Bill Bowerman est aussi un de ceux qui a<br />

importé de Nouvelle-Zélande le concept du jogging aux<br />

Etats-Unis pour lutter contre la sédentarité et le surpoids.<br />

La carrière universitaire de Steve Prefontaine sera<br />

ponctuée par 3 titres de champion NCAA<br />

(championnats universitaires américains très réputés)<br />

de cross country et de 4 titres NCAA sur<br />

3miles/5000mètres.<br />

Une seule tactique : faire le spectacle<br />

Dès ses débuts universitaires, sa façon de courir ne<br />

laisse personne indifférent. Steve Prefontaine avait<br />

pour habitude de partir seul devant pour n'être pratiquement<br />

jamais rejoint. Son style agressif, toujours à fond<br />

et avec une détermination sans faille provoque l'admiration<br />

du public américain. Pour lui, « ne pas aller au<br />

fond de soi, c'est un peu renier son talent ». Ses supporters<br />

reprenaient en cœur des « Pre! Pre! Pre! » en portant<br />

des T-shirts floqués de « LEGEND » alors que les<br />

supporters des universités adverses affichaient des «<br />

STOP PRE ». Il fait alors à 19 ans la Une du célebrissime<br />

« Sports Illustrated » avec pour titre : « Le prodige<br />

américain de la course à pied ». La légende est en<br />

marche...<br />

En 1972, Steve Prefontaine remporte le 5000m des<br />

Trials américain en 13'22''8, établissant pas la même<br />

occasion un nouveau record des Etats-Unis, ce qui lui<br />

permet de participer aux Jeux Olympiques de Munich<br />

alors qu'il n'a que 21 ans. Steve a alors de belles<br />

chances de médailles... En finale du 5000 mètres olympique,<br />

après 3 kilomètres à allure peu soutenue<br />

(8'20''2), Steve Prefontaine prend ses responsabilités et<br />

emballe le rythme de la course. L'allure passe brusquement<br />

de 68''-69'' au tour à 62''5, 61''2, puis 60''3.<br />

A deux tours de l'arrivée le finlandais Lasse Viren<br />

(recordman du monde du 10 000m) prend la tête de la<br />

course, mais Steve ne se laisse pas faire et repasse en<br />

tête deux cents mètres plus loin. Le suspense est à son<br />

comble ! Lasse Viren reprend la tête à la cloche... Steve<br />

est encore à la lutte au 150m avec Lasse Viren et Mohammed<br />

Gammoudi pour le titre ! Mais Steve Prefontaine<br />

commence à payer ses efforts en début de ligne<br />

droite et se fait malheureusement sortir du podium dans<br />

les 15 derniers mètres par le britannique Ian Stewart. Il<br />

paye sans doute là sa fougue et son inexpérience internationale,<br />

mais pour lui la victoire n'est belle que si elle<br />

est obtenue avec la manière. Lasse Viren récidivera en<br />

remportant le 10 000 mètres de Munich (il rééditera ce<br />

doublé 5000m-10 000m, 4 ans plus tard à Montréal).<br />

5000m des JO de Munich 1972 : 1er Lasse Virén, 2e<br />

Mohammed Gammoudi, 3e Ian Stewart, 4e Steve<br />

Prefontaine<br />

...<br />

Mag n° 44 Novembre <strong>2012</strong>


Steve Prefontaine par Romain Adam<br />

La fin tragique de Steve Prefontaine<br />

Steve promet alors de prendre sa revanche aux JO de Montréal<br />

en 1976, malgré quelques soucis avec l'Amateur Athletic<br />

Union (la fédération américaine), qui interdit encore les<br />

primes d'engagement. Il dénoncera ce système, mais restera<br />

malgré tout concentré sur son objectif. En 1975, alors qu'il<br />

est au sommet de sa forme, son destin bascule tragiquement.<br />

Le 30 mai 1975, Steve Prefontaine perd la vie dans un accident<br />

de voiture, au volant de sa décapotable (MGB), sur le<br />

Skyline Boulevard non loin du campus de l'université de<br />

l'Oregon. Le Eugene Register-Guard titrait, au lendemain<br />

de sa mort, « The end of an era » (la fin d'une ère). A <strong>24</strong><br />

ans, le « Pre » avait déjà laissé son emprunte dans l'histoire<br />

de l'athlétisme américain, par son style, son courage, sa détermination,<br />

sa rage de vaincre, son côté rebelle et sa foulée<br />

majestueuse. C'est d'ailleurs grâce à lui que beaucoup de<br />

gens se sont mis à courir, après que Bowerman ait importé<br />

le jogging en Amérique.<br />

Steve Prefontaine a détenu tous les records des Etats-Unis<br />

du 2000m au 10 000m. De toute sa carrière il a gagné 128<br />

des 153 auxquelles il a participé, soit un pourcentage de<br />

victoire de 78%. Il courrait pour le Oregon Track Club, devenu<br />

en partie grâce à lui un des clubs mythiques des Etats-<br />

Unis et il n'est pas rare de trouver ce maillot sur les épaules<br />

d'athlètes sur des grands meetings internationaux. Un meeting<br />

international porte d'ailleurs son nom à Eugene.<br />

Chaque année, en mai ou en juin la Prefontaine Track Classic<br />

attire les tous meilleurs athlètes du monde entier mais<br />

aussi un public nombreux.<br />

De nombreux fans participent début septembre à la Prefontaine<br />

Memorial Run qui parcourt ses chemins d'entrainement<br />

à Coos Bay et se termine sur la piste de son lycée où il<br />

disputa ses premières compétitions. De même, un mémorial<br />

(The Pre's Rock) se trouve là où il trouva la mort et de nombreux<br />

coureurs continuent à lui rendre hommage en laissant<br />

médailles, dossards ou paires de chaussures.<br />

Une vraie âme d’artiste<br />

Plus qu'un coureur, Steve Prefontaine se considérait comme<br />

un artiste. « Certaines personnes créent avec des mots, de la<br />

musique ou avec un pinceau et de la peinture. Moi quand je<br />

cours, j'aime que cela ressemble à quelque chose de beau.<br />

J'aime interpeller les gens et qu'il disent ensuite : « Tiens je<br />

n'ai jamais vu quelqu'un courir ainsi ». Chez moi, la course<br />

à pied c'est plus que de la course, c'est un style. C'est faire<br />

quelque chose de mieux qu'un autre. C'est être créatif ». «<br />

Une course c'est une œuvre d'art qui peut toucher les gens<br />

en fonction de leur sensibilité ».<br />

Steve Prefontaine a également été une source d'inspiration<br />

pour la littérature et le cinéma. On peut citer les films « Prefontaine<br />

» (1997) et « Without limits » (1998, plus porté sur<br />

le rôle d'entraîneur de Bowerman, que vous pouvez visionner<br />

ici).Prefontaine s'est aussi exprimé sur le côté masochiste<br />

de la course à pied : « Beaucoup de gens courent<br />

pour voir qui est le plus rapide. Moi, je cours d'abord pour<br />

voir qui a le plus de tripes, qui peut se punir en menant un<br />

train d'enfer et se punir encore plus en allant jusqu'au bout<br />

».<br />

Malgré l'absence de titre majeur à son palmarès, c'est pour<br />

toutes ces raisons, que le « Pre » est devenu un mythe de la<br />

course à pied !<br />

Ses principaux records personnels :<br />

1500m : 3'38''1<br />

Mile : 3'54''6<br />

3000m : 7'42''6<br />

5000m : 13'21''87<br />

10 000m : 27'43''6<br />

S’il fallait ne retenir que cinq choses sur Steve Prefontaine<br />

:<br />

- Un engouement populaire incroyable autour du « Pre ».<br />

- Un destin tragique qui l’a stoppé en pleine ascension, à<br />

seulement <strong>24</strong> ans.<br />

- Une 4ème place sur 5000m aux JO de Munich 1976, remporté<br />

par Lasse Viren.<br />

- Un athlète généreux dans l’effort et n’hésitant pas à mener<br />

des courses de bout en bout. Une vraie personnalité.<br />

- Il a été coaché par Bill Bowerman, un des fondateurs de<br />

Nike.<br />

Par Culture Athlé<br />

Mag n° 44 Novembre <strong>2012</strong>


Vacances à Megève<br />

Le Refuge de Margot et Léon,<br />

chambres d'hôtes, table<br />

d'hôte et gîte de groupe, a<br />

pour vocation, quelque soit la<br />

formule choisie, d'être un lieu<br />

authentique, simple, où il fait<br />

bon vivre. Megève, petit village<br />

de montagne, et aussi un<br />

vaste site de sports d'hiver au<br />

profil familial qui, l'été, laisse<br />

place à une nature préservée.<br />

Nathalie et Guillaume FONTAINE<br />

32 route du tour<br />

74120 MEGEVE<br />

Téléphone : 04 50 18 52 02<br />

E-mail : megeve@refuge-margot-leon.com<br />

http://refuge-margot-leon.com<br />

Mag n° 44 Novembre <strong>2012</strong>


http://desbossesetdesbulles.blogspot.fr/<br />

Mag n° 44 Novembre <strong>2012</strong>


Détaillants<br />

de chaussures<br />

Avant même de débuter, j’aimerais vous préciser mon admiration<br />

envers les détaillants de chaussures. J’ai un<br />

énorme respect pour leur travail. Je pense que leur rôle est<br />

déterminant auprès des coureurs. Un rôle qui dépasse de<br />

loin la vente de chaussures. Les vendeurs/conseillers sont<br />

très souvent des athlètes aguerris, des entraîneurs de club,<br />

des organisateurs d’événements sportifs… bref des personnes<br />

qui ont non seulement des compétences élaborées<br />

dans les sphères entourant la course à pied, mais aussi une<br />

compréhension de la réalité des coureurs récréatifs comme<br />

compétitifs. J’irais jusqu’à dire que leur influence sur les<br />

coureurs dépasse, et de loin, celui des entraîneurs et des<br />

professionnels de la santé réunis. Les détaillants sont en<br />

contact direct avec les milliers de coureurs indépendants<br />

qui ne font pas partie d’un club. Ils ont donc la position de<br />

choix pour éduquer le grand public.<br />

Après les fleurs, le pot<br />

Une majorité de détaillants spécialisés continuent d’avoir<br />

des pratiques aberrantes en recommandant des chaussures<br />

maximalistes pour la majorité des débutants. Pire, plusieurs<br />

vendent et font la promotion de ce type de chaussures<br />

pour les enfants.<br />

Autre point, les magazines de course à pied et les détaillants<br />

de chaussures continuent de promouvoir, pour la sélection<br />

des chaussures, des concepts totalement dépassés<br />

et parfois invalidés scientifiquement.<br />

On voit presque partout des recommandations basées sur :<br />

1. le type d’arche / pied (motion control ou stabilité pour<br />

les pieds plats, neutres absorbants pour les pieds creux)<br />

2. le kilométrage du coureur (ceux qui courent plus peuvent<br />

courir en chaussure plus minces… les autres ont besoin<br />

de maximalisme)<br />

3. le poids de l’individu (grosses chaussures pour grosses<br />

personnes)<br />

J’ai longtemps pensé que ces recommandations étaient une<br />

Blaise Dubois<br />

www.lacliniqueducoureur.com<br />

Nouveautés dans la prévention<br />

des blessures en course à pied<br />

incompréhension de la science. J’ai aussi pensé que la résistance<br />

aux nouvelles théories était philosophique et teintée<br />

des années de prescription de chaussures maximalistes.<br />

Je m’inquiète plus maintenant, pour plusieurs, que ce soit<br />

une question de business.<br />

Malgré nos efforts à transmettre de l’information neutre et<br />

scientifique et à construire des outils d’information pour le<br />

grand public, plusieurs détaillants peinent à les utiliser…<br />

l’approche marketing primerait-elle sur l’approche scientifique<br />

?<br />

En conclusion<br />

Relisez l’introduction…<br />

… et sachez que nous avons tous la même finalité qui est<br />

de promouvoir la course à pied. Je pense que le nouveau<br />

débat qui entoure le sujet de la chaussures de course à pied<br />

est : « Combien sommes-nous contaminés par les influences<br />

commerciales ? » et « Comment intégrer la<br />

science qui bouleverse nos recommandations actuelles<br />

dans une pratique parfois artistique et bien installée ? »<br />

Le Blog<br />

Mag n° 44 Novembre <strong>2012</strong>


Mag n° 44 Novembre <strong>2012</strong>


Sport 2000 Pays Rochois<br />

Le Magasin SPORT 2000 AMANCY vous propose un rayon Running<br />

Trail très technique avec un vaste choix de marques Textiles, Accessoires,<br />

Produits énergétiques et surtout une gamme complète<br />

de chaussures de route et de trail pour hommes et femmes, du<br />

débutant au confirmé.<br />

Venez nous voir, discuter, essayer ...<br />

Cette année de nouvelles marques sont présentes dans notre<br />

rayon comme X-BIONIC, COMPRESSPORT, MX3 CRAZY.<br />

Roland , un coureur à votre écoute pour un maximum de conseils<br />

Le magasin , c'est des animations, des présentations de produits,<br />

des tests.... mais aussi des échanges, des impressions entre coureurs.<br />

LE TEAM SPORT 2000 PAYS ROCHOIS<br />

Roland , votre conseiller<br />

Le Mag<br />

C'est une équipe conviviale qui a le goût de l'effort, du dépassement et la volonté de valoriser<br />

notre rayon.<br />

Ils sont très disponibles sur les courses avec plus de 50 podiums cette année.<br />

Sport 2000 Amancy<br />

15, Impasse des Champs<br />

ZAC de la Vulpillère<br />

74800 AMANCY<br />

Tél. : 04.50.03.22.59<br />

Mag n° 44 Novembre <strong>2012</strong>


Sport 2000 Pays Rochois<br />

Mag n° 44 Novembre <strong>2012</strong>


Mag n° 44 Novembre <strong>2012</strong>


Mag n° 44 Novembre <strong>2012</strong>


www.photogone.net<br />

Mag n° 44 Novembre <strong>2012</strong>


XT Wings 3<br />

Salomon, la marque Réputée pour son innovation au<br />

service des sports de montagne, lance une version totalement<br />

Repensée de la chaussure de trail xt Wings<br />

3. destinée aux véritables passionnés de trail Running<br />

qui recherchent une agilité, une précision et un amorti<br />

irréprochables, la xt Wings 3 Bénéficie des innovations<br />

technologiques éprouvées s-lab et offre un fit<br />

de très haut niveau.<br />

Cela fait maintenant 3 ans que la xt Wings est adulée par les coureurs de trail running pour son fit précis, son<br />

agilité, son amorti et sa protection. Bénéficiant des multiples tests et innovations de l’équipe de développement<br />

s-lab de salomon et de ses athlètes internationaux, la xt Wings 3 place la barre encore plus haut avec un<br />

fit amélioré, un poids inférieur, une meilleure traction et un amorti encore plus performant. la xt Wings 3<br />

constitue la nouvelle référence parmi les athlètes et les coureurs aguerris qui évoluent sur des terrains modérés<br />

à accidentés.<br />

La première modification que l’on remarque sur la toute nouvelle xt Wings 3, c’est sa tige. sans coutures, légère<br />

et dotée d’une construction sensifit soudée, cette nouvelle tige permet de réduire les irritations. elle allège<br />

en outre considérablement la chaussure tout en conservant le remarquable enveloppement du pied et la<br />

précision qui ont fait la renommée de la technologie sensifit. au final, le fit est légèrement plus étroit, offrant<br />

ainsi encore plus de précision.<br />

Autre amélioration par rapport aux modèles précédents : la semelle. la semelle extérieure contagrip<br />

de salomon a été optimisée grâce à un motif de pavés plus agressif et à un caoutchouc plus uniforme qui offre<br />

une meilleure adhérence sur un plus grand nombre de surfaces. de plus, l’utilisation de pavés plus rigides au<br />

niveau des zones d’usure accroî t la longévité de la semelle.<br />

mais la plus grande différence entre l’ancienne et la nouvelle xt Wings 3 pourrait bien se trouver dans les parties<br />

qu’on ne voit pas. son tout nouveau châssis, inspiré par les modèles s-lab pour assurer une plus grande<br />

stabilité et une meilleure propulsion de l’avant-pied, reçoit une semelle avec plus d’eva ainsi qu’un nouveau «<br />

muscle » procurant un meilleur amorti vertical. et pour couronner le tout, elle est encore plus légère que le<br />

modèle précédent.<br />

La xt Wings 3 est désormais la référence absolue en termes d’agilité, de fit et d’amorti.<br />

Mag n° 44 Novembre <strong>2012</strong>


Mag n° 44 Novembre <strong>2012</strong><br />

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Voici le tableau des "minimas" pour se qualifier<br />

dans les différents championnats de France<br />

Minimas 10 km<br />

Catégories Hommes Femmes<br />

Juniors 37' 46'<br />

Espoirs 35' 44'<br />

Séniors 34' 43'<br />

Vétérans 1 37' 48'<br />

Vétérans 2 40' 51'<br />

Vétérans 3 46' 55'<br />

Vétérans 4 51' 55'<br />

Minimas semi marathon<br />

Catégories Hommes Femmes<br />

Juniors 1h21 1h55<br />

*Espoirs 1h17 1h50<br />

Seniors 1h15 1h45<br />

Vétérans 1 1h21 1h50<br />

Vétérans 2 1h30 1h55<br />

Vétérans 3 1h40 2h00<br />

Vétérans 4 1h55 --<br />

Minimas marathon<br />

Catégories Hommes Femmes<br />

Espoirs / Séniors 2h45 3h30<br />

Vétérans 1 3h05 3h45<br />

Vétérans 2 3h20 3h52<br />

Vétérans 3 3h45 4h00<br />

Vétérans 4 4h30 ---<br />

Aout<br />

Cliquer sur le calendrier pour le lire en ligne<br />

Mag n° 44 Novembre <strong>2012</strong>

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