Version PDF - Conseil général de Vaucluse

jeunesse
“
Yanis, clément, nico, thomas et toto,
Namogodine. La tribu Afromusette
Nos jeu nes
En Bambara, l’une des langues de l’Afrique de l’Ouest, «Namogodine» signifie à la fois
«les petits imbéciles» avec une nuance gentille mais aussi «le fils du chef», «le passionné»,
«l’engagé». Un engagement que revendique cette tribu avignonnaise de cinq musiciens
tombés amoureux de la musique du Burkina-Faso à l’occasion d’une vadrouille africaine
de trois d’entre eux. «Nous avons pris des cours avec des musiciens locaux, ramené des
instruments puis on s’est mis à l’accordéon et au violon» résume Yanis qui récupère au
passage deux autres musiciens, Toto et Clément, pour mélanger la terre d’Afrique au
terroir français dans un «Afromusette» qui mêle les chants burkinabé au p’tit vin blanc.
«Nous sommes devenus une bande de frères» ajoute Yanis pour raconter leur passion commune
de coopération culturelle qui leur
fait inviter dans le Vaucluse, chaque
été, Aboubacar Traoré, un maître de
la harpe de l’Afrique de l’Ouest, pour
jouer avec eux et pour animer des
stages de musique. «Namogodine»
tourne un peu partout en France et en
Belgique. On a pu les voir l’année dernière
aux «Soirées d’automne» de la
Cove à Crillon-le-Brave. Leur premier
album, «Car né de voyages» est dans
les bacs et le prochain sortira à la fin
de l’année.
A écouter sur www.myspace.com/namogodine
Elle rêvait d’être danseuse. C’était il y a vingt ans,
avant que Julie Fuchs fréquente le conservatoire
d’Avignon où elle apprenait… le violon et le théâtre,
«inscrite par mes parents, comme mes frères et
sœurs.» La rencontre avec un professeur de chant
est alors une révélation. La môme se découvre
une vocation, chanteuse, elle qui aurait pu choisir
d’autres professions : écrivain ou bergère, pour
«être ailleurs». Elle grandit, quitte le Vaucluse. Julie
est alors admise au conservatoire national supérieur
de musique de Paris où elle obtient un 1er “
Prix
et les félicitations du Jury.
C’est à l’opéra qu’elle est remarquée, tant elle allie
à ses qualités vocales un véritable talent de comédienne.
En juillet 2011, le Festival d’Art Lyrique
d’Aix-en-Provence lui offre le rôle-titre dans Acis
©D.R.
Julie fuchs, soprano. La voix des anges
Nos jeu
et Galatée, qu’elle reprend à La Fenice de Venise.
Au Théâtre du Châtelet, elle fait une interprétation
remarquée du rôle principal de Maria dans
The Sound of Music. Elle, qui «ne cherche pas la reconnaissance»,
se distingue par son charisme, son
phrasé et son timbre de voix, et reçoit une pluie de
récompenses. Révélation classique de l’ADAMI, en
2009, lauréate au Concours de Paris en 2010, puis
au Festival d’Aix-en-Provence 2011, prix «révélation
lyrique» aux Victoires de la musique classique
2012 : «un honneur et un tremplin pour se faire
connaître du grand public.» En concert, elle fera ses
débuts au Théâtre des Champs-Elysées dans le Requiem
de Mozart, avant de se produire aux Musiques
en fêtes en direct des Chorégies d’Orange, le
20 juin prochain.