Version PDF - Conseil général de Vaucluse

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05.09.2013 Views

développement durable Les Cuma bien implantées 40 000 hectaresirrigables grâce au Département 5 920 exploitations 111 220 hectares de superficie agricole 681 M€ en potentiel économique 12 400 actifs agricoles permanents 27% de femmes sont chefs d’exploitation Les axes de la politique agricole Soutien aux jeunes agriculteurs : programme départemental d’Aides à l’installation des Jeunes Agriculteurs. Soutien aux filières agricoles : soutien à la filière viticulture, oléiculture, cerise, lavande, truffe... ainsi qu’à la filière agriculture biologique. Soutien aux structures agricoles : soutien aux organisations professionnelles et syndicats agricoles à la Chambre d’Agriculture, aux GDA (Groupes de Développement Agricole), au CIRAME (Centre d’Information Régional Agro-Météorologique et Economique)… Soutien à l’agriculture en difficulté et à la prévention : indemnisation pour certaines calamités agricoles exceptionnelles, programme d’incitation à l’assurance grêle pour les agriculteurs. Promotion des produits du terroir vauclusien avec le label «Savourez le Vaucluse» et l’animation des villages ruraux. Réduction de l’impact des produits phytosanitaires : la Collectivité participe au financement du Plan Végétal pour l’Environnement, dispositif d’aide aux investissements à vocation environnementale pour le secteur végétal. Aide aux éleveurs, adhérents au Groupement de Défense Sanitaire, pour les analyses vétérinaires et alimentaires. Avec 72 Cuma et 1 701 adhérents, le bilan 2012 des coopératives utilisatrices de machines agricoles du Vaucluse (coopératives mettant à la disposition de ses adhérents du matériel agricole et des salariés) est positif. En effet, le Vaucluse s’affiche comme le département le plus dynamique de la région Paca. Un tiers des agriculteurs est en Cuma, contre un sur cinq en moyenne dans le bassin méditerranéen. «Depuis plus de 25 ans, le Conseil général soutient le développement et l’animation des Cuma et nous donne chaque année 30 000 euros», explique Max Joubert, le directeur de la fédération départementale des Cuma. «Nous pouvons ainsi baisser les charges de production tout en améliorant les conditions de travail des agriculteurs et développer la mutualisation des moyens.» www.vaucluse-agricole.com - www.cuma.fr

agriculture vauclusienne Les enjeux majeurs 4 questions à max raspail 4 questions à max raspail Max Raspail, Vise-Président délégué à l’Agriculture, l’Aménagement du territoire et l’Alimentation, Conseiller général du canton de Mormoiron Vaucluse Magazine - Le Vaucluse est-il toujours le jardin de la France ? Max Raspail : Bien sûr ! même si l’agriculture ne fait pas partie des compétences obligatoires des Conseils généraux, le Conseil général de Vaucluse a toujours soutenu le monde agricole et le développement des territoires ruraux au vu des réalités économiques de notre département. V.M - Quelles mesures urgentes pour la protection des terres fertiles ? M.R. : La priorité du Département est dans l’incitation, le partenariat pour préserver les espaces agricoles là où les terres sont fertiles et irriguées. Un dispositif spécifique accompagne l’installation avec des frais d’actes notariés pris en charge à 80% par le Département. Avec la Chambre d’agriculture, les organisations professionnelles, nous devons faire face aux conséquences du réchauffement climatique. Le cycle météo nouveau engendre des situations contre nature. Les difficultés du monde agricole sont exacerbées par un contexte économique difficile, une concurrence européenne et mondiale toujours plus forte et des crises ponctuelles (intempéries, crises sanitaires et alimentaires) croissantes très préoccupantes. Le Conseil général a décidé d’encourager les agriculteurs d’aujourd’hui et de demain à maintenir une agriculture moderne, ambitieuse et respectueuse de l’environnement, à réussir la mutation d’une agriculture traditionnelle à une agriculture durable avec une enveloppe annuelle de près de 3,5 millions d’euros se partageant entre la politique agricole et la politique de développement rural. V.M - L’irrigation reste une priorité du Département? M.R. : Jean Garcin, Président du Conseil général, avait déterminé le cap en 1982 : irriguer pour 14/15 faire vivre sa famille de l’exploitation de la terre. Depuis 2001, la Majorité départementale s’est employée à maintenir et développer le réseau. Nous avons réussi à mobiliser l’Europe sur ces projets structurants et à créer un nouveau tour de table avec le Département, la Région les sociétés de Canal de Provence et du Canal de Carpentras et les différentes associations d’irriguants. Il nous faut être très vigilants car c’est l’avenir du territoire qui est en jeu. V.M - Peut-on encore devenir agriculteur ? M.R. : Il faut lutter contre la crise des vocations et préserver les enthousiasmes. Les exploitations sont aujourd’hui moins nombreuses mais s’agrandissent : avec la Chambre d’Agriculture, la Mutualité Sociale agricole, la SAFER, les notaires, les banques et d’autres partenaires, nous proposons chaque année un forum à l’installation. Le parcours professionnel fait l’objet d’un suivi attentif avec un dispositif spécifique pour le jeune agriculteur, des dispositifs pour le maintien et le suivi sur 3 à 4 années, un programme d’aide à la diversification, un plan végétal pour l’environnement, des Cuma... Maurice Lovisolo, Vice-Président délégué : «Le Département participe activement et massivement au développement du réseau d’irrigation, notamment au travers de la concession départementale du Calavon-Sud Luberon (13500 hectares équipés) et par le financement des investissements portés par les associations syndicales. Son implication financière pour le développement de l’irrigation représente près de 2,2 millions par an». A lire pour en savoir plus, l’ouvrage consacré au Canal Saint-Julien édité par l’ASA du Canal Saint-Julien. le magazine du Conseil général - n°79 - Mai 2012

développement durable<br />

Les Cuma bien implantées<br />

40 000 hectaresirrigables<br />

grâce au<br />

Département<br />

5 920 exploitations<br />

111 220 hectares<br />

<strong>de</strong> superficie<br />

agricole<br />

681 M€ en<br />

potentiel<br />

économique<br />

12 400 actifs<br />

agricoles permanents<br />

27% <strong>de</strong> femmes<br />

sont chefs<br />

d’exploitation<br />

Les axes <strong>de</strong> la politique agricole<br />

Soutien aux jeunes agriculteurs :<br />

programme départemental<br />

d’Ai<strong>de</strong>s à l’installation <strong>de</strong>s Jeunes<br />

Agriculteurs.<br />

Soutien aux filières agricoles :<br />

soutien à la filière viticulture, oléiculture,<br />

cerise, lavan<strong>de</strong>, truffe...<br />

ainsi qu’à la filière agriculture<br />

biologique.<br />

Soutien aux structures agricoles<br />

: soutien aux organisations<br />

professionnelles et syndicats<br />

agricoles à la Chambre d’Agriculture,<br />

aux GDA (Groupes <strong>de</strong><br />

Développement Agricole), au<br />

CIRAME (Centre d’Information<br />

Régional Agro-Météorologique et<br />

Economique)…<br />

Soutien à l’agriculture en difficulté<br />

et à la prévention : in<strong>de</strong>mnisation<br />

pour certaines calamités<br />

agricoles exceptionnelles, programme<br />

d’incitation à l’assurance<br />

grêle pour les agriculteurs.<br />

Promotion <strong>de</strong>s produits du<br />

terroir vauclusien avec le label<br />

«Savourez le <strong>Vaucluse</strong>» et l’animation<br />

<strong>de</strong>s villages ruraux.<br />

Réduction <strong>de</strong> l’impact <strong>de</strong>s<br />

produits phytosanitaires : la<br />

Collectivité participe au financement<br />

du Plan Végétal pour<br />

l’Environnement, dispositif<br />

d’ai<strong>de</strong> aux investissements à vocation<br />

environnementale pour<br />

le secteur végétal.<br />

Ai<strong>de</strong> aux éleveurs, adhérents au<br />

Groupement <strong>de</strong> Défense Sanitaire,<br />

pour les analyses vétérinaires<br />

et alimentaires.<br />

Avec 72 Cuma et 1 701 adhérents, le bilan 2012 <strong>de</strong>s coopératives utilisatrices<br />

<strong>de</strong> machines agricoles du <strong>Vaucluse</strong> (coopératives mettant à<br />

la disposition <strong>de</strong> ses adhérents du matériel agricole et <strong>de</strong>s salariés)<br />

est positif. En effet, le <strong>Vaucluse</strong> s’affiche comme le département le plus<br />

dynamique <strong>de</strong> la région Paca. Un tiers <strong>de</strong>s agriculteurs est en Cuma,<br />

contre un sur cinq en moyenne dans le bassin méditerranéen. «Depuis<br />

plus <strong>de</strong> 25 ans, le <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> soutient le développement et l’animation<br />

<strong>de</strong>s Cuma et nous donne chaque année 30 000 euros», explique Max<br />

Joubert, le directeur <strong>de</strong> la fédération départementale <strong>de</strong>s Cuma. «Nous<br />

pouvons ainsi baisser les charges <strong>de</strong> production tout en améliorant les<br />

conditions <strong>de</strong> travail <strong>de</strong>s agriculteurs et développer la mutualisation <strong>de</strong>s<br />

moyens.» www.vaucluse-agricole.com - www.cuma.fr

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