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Dossier Produits du terroir charentais - La Charente

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COMITÉ DÉPARTEMENTAL DU TOURISME DE LA CHARENTE<br />

<strong>Pro<strong>du</strong>its</strong> <strong>du</strong> <strong>terroir</strong><br />

<strong>charentais</strong><br />

Contacts presse :<br />

<strong>La</strong>ure Thomas-Sionneau<br />

05 45 69 48 63<br />

relationspresse@lacharente.com<br />

w w w . l a c h a r e n t e . c o m


LA CHARENTE<br />

Née d'une nature généreuse, la gastronomie <strong>charentais</strong>e possède<br />

l'authentique saveur des pro<strong>du</strong>its qui fleurent bon le <strong>terroir</strong>. Des<br />

« amuse-balots » accompagnant le pineau de l'apéritif au brûlot<br />

<strong>charentais</strong>, en passant par les cagouilles, truffes, fromages fermiers,<br />

vin de pays et cognac, c'est tout un art de vivre, profondément ancré<br />

dans la tradition, que l'on découvre en <strong>Charente</strong> au fil des saisons.<br />

Il faut suivre petites routes et chemins, traverser hameaux et villages,<br />

franchir les petits ponts de pierre ou longer le fleuve, pour découvrir<br />

fermes typiques et domaines ancestraux au cœur de cette campagne<br />

aux couleurs des vignobles, truffières, cultures et pâturages.<br />

Meuniers, vignerons, bouilleurs de crus, trufficulteurs, pro<strong>du</strong>cteurs de<br />

fromages, de melons, de veau de Chalais ou de poule de Barbezieux,<br />

tous accueillent le visiteur avec convivialité pour lui faire découvrir leur<br />

savoir-faire traditionnel et leur passion pour cette terre dont ils<br />

cultivent les pro<strong>du</strong>its.<br />

COMITÉ DÉPARTEMENTAL DU TOURISME DE LA CHARENTE<br />

Contact presse : <strong>La</strong>ure Thomas-Sionneau Tél. : 05.45.69.48.63 Mail : relationspresse@lacharente.com<br />

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Jean-Bernard<br />

Millon-Mesnard<br />

Le Domaine <strong>du</strong> Tambourinour<br />

était au départ une exploitation<br />

viticole. En 1985, Jean-Bernard<br />

Millon-Mesnard décide d’ajouter<br />

la pro<strong>du</strong>ction de melons à celle<br />

<strong>du</strong> pineau. En effet, ces deux<br />

pro<strong>du</strong>its se marient bien et<br />

demandent le même type de <strong>terroir</strong>.<br />

Tous les ans en juillet, Jean-Bernard<br />

Millon-Mesnard organise au<br />

domaine des journées portes<br />

ouvertes auxquelles participent<br />

également les pro<strong>du</strong>cteurs des<br />

alentours. « Les Voisins »<br />

présentent alors au public un<br />

éventail de pro<strong>du</strong>its de la région :<br />

melons, vins, pineau, miel...<br />

Découverte et dégustation sont au<br />

programme.<br />

Informations :<br />

Tél. 05 45 81 92 87<br />

Au menu<br />

Melon <strong>charentais</strong><br />

LA CHARENTE<br />

C'est à la fin <strong>du</strong> XV e siècle que les français découvrent les délices<br />

<strong>du</strong> Cantaloup. Deux siècles plus tard, Saint-Amand le décrit<br />

malicieusement :<br />

"D'un jaune sanguin il se peint :<br />

Il est massif jusques au centre<br />

Il a peu de grains dans le ventre".<br />

Cultivé en France, il deviendra le melon <strong>charentais</strong> que l'on connaît<br />

aujourd'hui. Sphérique et légèrement aplati, de couleur vert-gris virant<br />

au jaune à maturité, ce melon aux stries vert foncé a la peau lisse ou<br />

légèrement écrite. Sa chair orangée, épaisse, juteuse et très sucrée,<br />

possède des arômes de raisin de muscats qui font son succès. Les<br />

sols argilo-calcaires type Champagne de la région de Cognac, qui<br />

offrent plus de calcium que les autres, sont particulièrement adaptés à<br />

sa culture.<br />

Planté à partir d'avril, le cantaloup est récolté de juillet à septembre.<br />

Sa chair très sucrée fermente rapidement, d'où une <strong>du</strong>rée de<br />

conservation ré<strong>du</strong>ite (3 à 5 jours maximum après cueillette).<br />

Le cantaloup <strong>charentais</strong> est très apprécié pour l'apéritif avec un verre<br />

de pineau, en hors d'œuvre accompagné de jambon de pays ou en<br />

dessert avec une salade de fruits rouges.<br />

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3


<strong>La</strong> chasse<br />

aux cagouilles<br />

Pour partir à la chasse aux<br />

cagouilles, plusieurs accessoires<br />

sont indispensables : une tenue<br />

sportive et confortable, de bonnes<br />

chaussures, et surtout un panier<br />

pour mettre ses prises à l’abri.<br />

Ainsi équipés, <strong>du</strong> printemps à la<br />

Toussaint, le matin après la rosée,<br />

ou juste après une averse, partez<br />

sur les chemins de <strong>Charente</strong>.<br />

Le long des haies et des talus,<br />

l’œil rivé sur le sol, à l’affût <strong>du</strong><br />

moindre mouvement, adaptez<br />

votre allure à celle <strong>du</strong> gentil<br />

gastéropode. Lorsque l’animal<br />

est débusqué, saisissez-le<br />

doucement pour le déposer<br />

dans votre sac...<br />

et continuez votre<br />

chasse<br />

jusqu’au cent !<br />

Cagouilles à la <strong>charentais</strong>e<br />

LA CHARENTE<br />

En 1507, Nicolas de la Chesnaye déclare les escargots « viande de<br />

nobles personnages et gentilshommes, lesquels chassent [...]<br />

âprement et joyeusement après ces limaçons, avec chiens bien<br />

doctes et instruits en cette matière ».<br />

L'escargot est une délicieuse gourmandise : apprécié des Romains,<br />

boudé au Moyen-Age, il revient à la mode au XIX e siècle. Aujourd’hui,<br />

les Français sont toujours les plus gros consommateurs d’escargots<br />

d’Europe.<br />

Le « petit-gris » (Helix Apersa), aime le climat tempéré de la région <strong>du</strong><br />

Grand Sud Ouest, mais c’est en <strong>Charente</strong> qu’on le trouve le plus. On<br />

le trouve dans les bor<strong>du</strong>res des champs, murets, bois et haies...<br />

Ce petit mollusque attend la nuit pour sortir à la recherche de jeunes<br />

pousses. Le jour, seule la pluie le fait sortir des fourrés où il se cache.<br />

De novembre à avril, il hiverne.<br />

Contrairement à ce que peut laisser penser son nom, le « petit-gris »<br />

mesure de 1,5 à 3 cm de diamètre. Il est résistant et deux fois plus<br />

prolifique que ses cousins de Bourgogne. Le ramassage est<br />

désormais réglementé pour éviter la disparition de l’espèce (on ne doit<br />

prélever que les escargots a<strong>du</strong>ltes de deux ans bordés, c’est-à-dire<br />

dont le bord de la coquille est <strong>du</strong>r).<br />

Cet escargot à la chair brune assez ferme a une saveur typique<br />

parfumée. Sa chair est très fine. Il se consomme cuit au court-bouillon,<br />

accommodé de beurre d’ail ou à la Charentaise, mélangé à une farce.<br />

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Association pour<br />

la promotion<br />

<strong>du</strong> Veau de Chalais<br />

Née en 1993, l’Association pour la<br />

promotion <strong>du</strong> Veau de Chalais<br />

regroupe 25 éleveurs. Installés dans<br />

les cantons de Brossac, Chalais,<br />

Montmoreau, Aubeterre et les<br />

communes limitrophes, ces hommes<br />

perpétuent une tradition réputée en<br />

<strong>Charente</strong> depuis le début<br />

<strong>du</strong> XX e siècle.<br />

Pour encourager la pro<strong>du</strong>ction,<br />

l’association a établi un cahier des<br />

charges et déposé la marque<br />

Veau de Chalais. Elle multiplie<br />

les initiatives : organisation<br />

d’un comice avec dégustation,<br />

développement de la vente<br />

directe chez le pro<strong>du</strong>cteur et<br />

participation à des accueils<br />

à la ferme.<br />

Veau de Chalais...<br />

LA CHARENTE<br />

Signalé par Curnonsky en 1933, pro<strong>du</strong>it en <strong>Charente</strong> depuis la fin <strong>du</strong><br />

XIX e siècle, le veau de Chalais est une garantie de qualité, sans être<br />

une appellation contrôlée. Il a pourtant un cahier des charges strict et<br />

sa région est répartie sur quatre cantons <strong>du</strong> Sud-<strong>Charente</strong> (Chalais,<br />

Brossac, Montmoreau et Aubeterre) et sur les communes limitrophes<br />

de <strong>Charente</strong>-Maritime et de Dordogne.<br />

Cette viande blanche haut-de-gamme au goût de lait et à l’extrême<br />

tendreté, est obtenue à partir des races à viande Limousine ou<br />

Charolaise. A raison de deux à trois tétées par jour de cinq litres<br />

chacune, le veau de Chalais est dès sa naissance, nourri uniquement<br />

au lait de sa mère dont l’alimentation se fait essentiellement à base de<br />

fourrages. Seule entorse à ce régime, à partir <strong>du</strong> second mois, le veau<br />

de Chalais a droit à des œufs et <strong>du</strong> sucre pour affiner sa viande et<br />

stimuler son appétit. Il reste attaché dans la pénombre de l’étable<br />

jusqu’à l’âge de quatre mois, où il atteint 140 à 180 kilos de moyenne.<br />

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Le Moulin<br />

de la Forge<br />

Sur le site de l'ancienne forge<br />

à canons de Rancogne<br />

<strong>du</strong> XVII e siècle, le moulin de la Forge<br />

a été restauré par ses propriétaires,<br />

Daniel et Françoise Michenaud.<br />

Sa grande roue à aubes entraîne une<br />

machinerie variée retraçant l'évolution<br />

de la meunerie depuis un siècle.<br />

Redevenu un véritable outil artisanal,<br />

il pro<strong>du</strong>it de nouveau huiles naturelles<br />

(noix et noisette) et farines (maïs,<br />

épeautre, noix…).<br />

Françoise Michenaud fabrique ses<br />

huiles à partir de fruits sélectionnés,<br />

dans le respect de la tradition adaptée<br />

afin d’améliorer leurs propriétés.<br />

Le taux d'extraction de l'huile<br />

(1 re pression à froid) est<br />

volontairement limité au profit<br />

de la qualité.<br />

Le Moulin de la Forge pro<strong>du</strong>it<br />

également de la farine de noix et de<br />

noisette. Peu connue, cette farine<br />

est élaborée à partir des tourteaux<br />

issus de la fabrication d'huile,<br />

à la saveur intacte grâce<br />

à l'extraction limitée.<br />

Informations :<br />

Tél. 05 45 23 10 32<br />

www.walnut-oil.com<br />

... et fruits d’automne<br />

LA CHARENTE<br />

<strong>La</strong> <strong>Charente</strong>, porte en sa terre, depuis toujours, la culture <strong>du</strong> noyer.<br />

Les noix étaient récoltées en octobre, entreposées dans le grenier où<br />

l'on veillait au séchage et servaient à la consommation domestique,<br />

fraîches ou sèches, tandis qu'une partie était transformée en huile.<br />

L'huile de noix est une longue tradition en <strong>Charente</strong>. En janvier,<br />

lorsque les noix étaient sèches, on « énoisait », débarrassant le<br />

cerneau de sa coque ; puis les cerneaux étaient portés au moulin le<br />

plus proche où ils étaient pressés. Aujourd'hui, les pro<strong>du</strong>cteurs<br />

<strong>charentais</strong> continuent de développer un fruit de qualité, principalement<br />

dans le Sud <strong>Charente</strong> avec 400 hectares cultivés, et plusieurs moulins<br />

restaurés ont repris cette activité traditionnelle.<br />

Les variétés de noix mises à l'honneur en <strong>Charente</strong> pour leur saveur<br />

et leur bonne conservation sont la Franquette, la Fernor et la <strong>La</strong>ra.<br />

Cette dernière a fait sa réputation en fruit frais car elle ne présente pas<br />

d'amertume. Quant à la noisette qui procure une huile d'une grande<br />

finesse, quatre pro<strong>du</strong>cteurs <strong>charentais</strong> y consacrent leurs soins.<br />

L'huile de noix et de noisette se consomme en assaisonnement de<br />

légumes chauds, de pâtes, de salades, ou de poissons. <strong>La</strong> farine<br />

s'utilise pour la fabrication de pâtes à tarte (en mélange avec la farine<br />

de blé) et en pâtisserie : petits fours, sablés, génoises…<br />

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ASPOULBA<br />

(Association<br />

de Sauvegarde de<br />

la Poule de Barbezieux)<br />

En 1997, quelques éleveurs de poules<br />

de Barbezieux décident de créer une<br />

association pour la sauvegarde de<br />

cette race très ancienne qui a fait<br />

autrefois la renommée de Barbezieux.<br />

Grâce à ces aviculteurs passionnés,<br />

quelques spécimens de la race ont été<br />

retrouvés. Leur premier travail fut alors<br />

de fixer les caractères génétiques de<br />

la race : couleur, pied et taille des<br />

œufs. L'élevage a ensuite<br />

pu reprendre, suivant un cahier<br />

des charges très strict qui régit<br />

alimentation, nombre d'animaux au m 2<br />

dans les bâtiments mais aussi en<br />

extérieur, et âge d'abattage<br />

(120 jours minimum).<br />

L'ASPOULBA travaille<br />

actuellement à la mise en place<br />

d'un label rouge, afin de faire<br />

reconnaître les qualités de<br />

cette savoureuse volaille.<br />

Chapon de Barbezieux...<br />

LA CHARENTE<br />

« Je ne connais rien de plus propre à éclaircir un esprit assombri et à<br />

dérider un visage morose que la vue et le fumet d’un chapon de<br />

Barbezieux bourré de truffes à tout rompre. » (Brillat-Savarin).<br />

Pourtant, cette grosse volaille qui était déjà un summum<br />

gastronomique au VIII e siècle, a bien failli disparaître à jamais des<br />

tables <strong>charentais</strong>es. Issue d’une race trop rustique et trop lente à<br />

élever, elle doit sa survie qu’à quelques aviculteurs passionnés.<br />

Le chapon est un jeune coq castré à l’âge de deux mois. Elevé en<br />

liberté et engraissé au maïs et au lait, il atteint sa maturité à six ou<br />

sept mois. De grande taille, haut sur pattes et bien charpenté, le<br />

poulet de Barbezieux se prête parfaitement à cette transformation.<br />

Reconnaissable à son plumage noir, il est doté d’oreillons blancs. Très<br />

vif en liberté, il ne ménage pas sa musculature. Du coup, le chapon<br />

peut peser jsuqu’à cinq kilos vif.<br />

<strong>La</strong> finesse et l’onctuosité de sa chair en font un pro<strong>du</strong>it<br />

particulièrement recherché pendant la période des fêtes de Noël. Doté<br />

d’une chair ferme exceptionnellement tendre et qui dégage une fine<br />

odeur de froment, et un goût giboyeux. Il faut prendre son temps pour<br />

le cuisiner : au moins deux heures de cuisson à feu doux pour que sa<br />

chair garde toute sa tendresse et sa saveur.<br />

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Les truffières<br />

de <strong>La</strong> Brousse<br />

Le domaine<br />

de <strong>La</strong> Brousse,<br />

en limite de l'Angoumois et<br />

de la Saintonge, possède<br />

15 hectares de truffières.<br />

Son propriétaire, Jean-Marie<br />

Doublet, s'est pris d'intérêt pour la<br />

truffe en 1982, après avoir planté<br />

sa première truffière. Depuis, c'est<br />

une véritable passion qui l'anime.<br />

Président de la fédération régionale<br />

des trufficulteurs de Poitou-<br />

<strong>Charente</strong>s, représentant <strong>du</strong> grand<br />

Sud-Ouest au Groupement<br />

Européen Tuber (G.E.T.), il se<br />

mobilise pour faire connaître et<br />

reconnaître la truffe.<br />

Au domaine, Jean-Marie Doublet a<br />

créé une « ferme de découverte de<br />

la Truffe » dans laquelle il accueille<br />

les élèves des écoles de cuisine, de<br />

la région comme de l'étranger.<br />

Là, il leur fait découvrir la truffe dans<br />

le cadre de la gastronomie, mais<br />

aussi dans son milieu naturel,<br />

car la truffe ne peut se développer<br />

que dans un environnement dont<br />

l'équilibre naturel est préservé.<br />

Comme le dit Jean-Marie<br />

Doublet, « un trufficulteur<br />

est d’abord écologiste ».<br />

Informations :<br />

Tél. 05 45 21 61 88<br />

... et truffes de l’Angoumois<br />

LA CHARENTE<br />

« Les bonnes truffes viennent de l'Angoumois », disait Bruyerin<br />

Champin, médecin de François I er .<br />

En <strong>Charente</strong>, vignes et truffières ont toujours été intimement liées : les<br />

terres argilo-calcaires propices à la viticulture le sont également au<br />

développement de ce champignon… Au début <strong>du</strong> XX e siècle, la crise<br />

<strong>du</strong> phylloxera ayant détruit une grande partie <strong>du</strong> vignoble, la <strong>Charente</strong><br />

était devenue la 4 e région de pro<strong>du</strong>ction de truffes en France, avec de<br />

vastes plantations truffières. Aujourd'hui, les 200 trufficulteurs<br />

<strong>charentais</strong> se mobilisent pour faire revivre la truffe en <strong>Charente</strong>.<br />

Comme tout champignon, la truffe est contrainte, pour vivre, de se<br />

rattacher à une autre vie : elle se développe sur les racines de<br />

certains chênes où elle puise les substances organiques qui lui sont<br />

nécessaires. D'abord rouge à la chair blanche, elle pousse sous<br />

quelques centimètres de terre dans la chaleur de l'été, puis mûrit à<br />

l'automne entre les racines, devenant peu à peu entièrement noire.<br />

Son arôme ne se développera qu'au moment de la récolte. On la<br />

ramasse de décembre à mars, grâce au flair des chiens truffiers,<br />

dressés pour détecter l'odeur qu'elle dégage.<br />

<strong>La</strong> première qualité d'un trufficulteur : la patience. En effet, il faut une<br />

dizaine d'années pour que les premières truffes apparaissent après la<br />

plantation d'une truffière. Sa rareté fait son prix : de qualité extra,<br />

brossée, lavée et triée, la truffe se vend entre 300 et 400 € le kilo.<br />

De texture croquante au goût d'humus légèrement amer, moelleuse et<br />

épicée, la tuber mélanosporum (ou truffe noire <strong>du</strong> Périgord)<br />

accompagne les mets les plus recherchés comme les simples<br />

omelettes.<br />

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8


L<br />

Les fromages<br />

Jousseaume<br />

<strong>La</strong> famille Jousseaume est installée<br />

depuis 1957 près d’Angoulême,<br />

sur 130 hectares de terre.<br />

Là, elle transforme le lait de<br />

ses 700 chèvres alpines nourries<br />

de manière traditionnelle<br />

avec les pro<strong>du</strong>its de la ferme<br />

(foin, céréales et herbe fraîche).<br />

Une hygiène de traite et de transformation<br />

rigoureuse, une fromagerie aux normes<br />

européennes associées à un mode de<br />

fabrication ancestral en font des pro<strong>du</strong>its<br />

traditionnels d’une qualité irréprochable.<br />

On trouve les fromages Jousseaume<br />

sur les plus grandes tables de la région<br />

et de France.<br />

Alain Jousseaume accueille les visiteurs<br />

toute l’année et organise<br />

des visites de l’exploitation pour<br />

les scolaires, avec découverte<br />

de l’élevage des chèvres<br />

et dégustation des fromages.<br />

Informations :<br />

Tél. 05 45 66 33 41<br />

www.goat-and-cheese.com<br />

Plateau de fromages <strong>charentais</strong><br />

Le Manslois<br />

LA CHARENTE<br />

Le Manslois est né en 1962, grâce à Jacqueline Pouchard qui détenait<br />

des recettes de ses aïeules. Très vite, il s’est forgé une belle<br />

réputation. Fromage frais au lait entier de vache pasteurisé, il tient<br />

son nom des habitants de la ville de Mansle en <strong>Charente</strong> où il fut créé.<br />

C’est une ville située en bor<strong>du</strong>re <strong>du</strong> fleuve <strong>Charente</strong>, dont les<br />

pâturages sont la source d’une alimentation riche pour les animaux<br />

laitiers.<br />

Onctueux et crémeux, ce fromage lissé à pâte molle, légèrement salé,<br />

est fabriqué artisanalement « au torchon » et se consomme aussi bien<br />

salé que sucré, ou en base pour la cuisine (sauce, farce, préparation<br />

<strong>du</strong> poisson...).<br />

<strong>La</strong> Taupinière et la Briquette de l’Angoumois<br />

Créé par la famille Jousseaume, ce fromage de chèvre fermier au lait<br />

cru de forme hémisphérique, moulé à la louche, possède une pâte<br />

d’une grande finesse et des arômes de noisette et de sous-bois.<br />

Le salage à la main se fait à sec et l’addition de charbon naturel lui<br />

donne son aspect cendré. Alain Jousseaume recommande tout<br />

particulièrement le mariage d’une Taupinière bien affinée et d’un vieux<br />

pineau.<br />

Brique mœlleuse à la langue, la Briquette de l’Angoumois est<br />

généreuse en arômes délicatement caprins. Egoutté à l’ancienne<br />

avant moulage, le caillé est ensuite salé à la main et mis en cave pour<br />

l'affinage quil lui donnera son crémeux et son moelleux.<br />

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9


Mémoire Fruitière<br />

des <strong>Charente</strong>s<br />

Présidée par Jean-Pierre Bluteau,<br />

cette association rassemble de<br />

nombreux passionnés d’arbres<br />

fruitiers. Avec la communauté de<br />

communes des « 3B », elle a<br />

implanter un verger conservatoire<br />

régional sur un terrain de 7 hectares<br />

appartenant à la commune de<br />

Montchaude : pommiers, mais aussi<br />

poiriers, pêchers, cerisiers, pruniers,<br />

néfliers, noisetiers, noyers,<br />

châtaigniers<br />

et abricotiers.<br />

Pour assurer la sauvegarde <strong>du</strong><br />

patrimoine génétique fruitier local,<br />

l’association s’implique dans de<br />

nombreuses manifestations où<br />

elle assure la promotion des variétés<br />

fruitières et mène des actions de<br />

vulgarisation sur les méthodes de<br />

pro<strong>du</strong>ction de pommes, cerises,<br />

pêches et prunes et<br />

sur la tenue d’un verger.<br />

Eventail de desserts<br />

Galette <strong>charentais</strong>e<br />

LA CHARENTE<br />

Egalement appelée galette « Goulebenèze », la galette <strong>charentais</strong>e se<br />

différencie de ses cousins, le gâteau de Surgères et le broyé <strong>du</strong><br />

Poitou, par une texture plus mœlleuse. Le beurre Poitou-<strong>Charente</strong>s<br />

est un élément essentiel de sa composition.<br />

<strong>La</strong> galette <strong>charentais</strong>e se dégustait autrefois lors des festivités<br />

villageoises : mariages, baptêmes et communions. Aujourd’hui, sa<br />

consommation se généralise dans l’année autour des repas<br />

dominicaux où elle accompagne les desserts.<br />

Cornuelles<br />

Les Cornuelles sont les gâteaux des Rameaux. Ces biscuits en pâte<br />

sablée et constellés de graines d'anis ont deux particularités : ils sont<br />

triangulaires et troués en leur centre pour être enfilés sur les rameaux.<br />

Après bénédiction de la branche de buis, on peut enfin se régaler...<br />

A Villebois-<strong>La</strong>valette, une foire leur est consacrée le jour des<br />

Rameaux.<br />

Au même moment à Barbezieux, les pâtissiers fabriquent d'autres<br />

cornuelles ; elles ont la forme de pommes de pin et sont faites avec de<br />

la pâte à choux parfumée à la fleur d'oranger.<br />

Pommes<br />

L’azéroli anisé, ou mazoréli, est cultivée dans le sud de la <strong>Charente</strong>.<br />

Son épiderme est rugueux, de couleur brune mouchetée d'orange<br />

cuivré et sa chair, ferme et très sucrée.<br />

C’est « la reine des pommes au four ».<br />

<strong>La</strong> reinette de Saintonge, également appelée Blandilalie (la douce,<br />

l'agréable), serait connue depuis le X e siècle. L'arbre a des branches<br />

grêles et très longues. Il donne un fruit à chair assez grossière et très<br />

légèrement aci<strong>du</strong>lée dont la maturité est tardive (janvier) et la<br />

conservation très longue.<br />

COMITÉ DÉPARTEMENTAL DU TOURISME DE LA CHARENTE<br />

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10


Pineau François I er<br />

Depuis 1804, huit générations de<br />

Rivière se sont succédées sur le<br />

domaine des Gatinauds. Aujourd’hui,<br />

les deux frères à la tête de<br />

l’exploitation ont su marier tradition<br />

et modernité.<br />

Certains des vignobles, comme le<br />

Colombard, ont plus d’un siècle et sont<br />

encore vendangés à la main. Dans la<br />

distillerie, l’alambic de cuivre et de laiton<br />

date de 1923, et fonctionne toujours au<br />

bois et au charbon. Pendant la saison<br />

des chauffes, de novembre à fin mars,<br />

c’est toutes les heures qu’il faut<br />

réalimenter le foyer afin de conserver la<br />

température nécessaire, mais la chaleur<br />

pro<strong>du</strong>ite par le bois, plus douce que<br />

celle <strong>du</strong> gaz, donne des eaux-de-vie<br />

très parfumées. Dans le chais aux murs<br />

de pierre sèche, le pineau vieillit<br />

lentement dans les fûts de chêne.<br />

Le pineau François I er a reçu de<br />

nombreuses récompenses dans<br />

les concours ; on le trouve dans<br />

les meilleurs restaurants et les<br />

épiceries fines. Avec convivialité,<br />

les Rivière ouvrent les portes<br />

<strong>du</strong> domaine sur rendez-vous.<br />

Informations :<br />

Tél. 05 45 97 02 66<br />

Carte des vins<br />

Pineau des <strong>Charente</strong>s<br />

LA CHARENTE<br />

On dit qu'un jour de 1589, un vigneron <strong>charentais</strong> versa par mégarde<br />

<strong>du</strong> moût (jus) de raisin dans un fût contenant encore <strong>du</strong> cognac.<br />

Quelques années plus tard, l'heureux étourdi découvrit une liqueur<br />

claire à la saveur inédite... le pineau était né, au pays <strong>du</strong> cognac.<br />

Grâce à l’éventail des cépages présents en <strong>Charente</strong>, le pineau a<br />

deux couleurs, chacune aux multiples façettes : les cépages Ugni<br />

blanc, Colombard, Sémillon, Sauvignon et Montils donnent au pineau<br />

blanc la richesse de ses arômes et son incomparable finesse, tandis<br />

que les Cabernet Sauvignon, Cabernet Franc, Merlot et Malbec<br />

mûrissent longuement pour donner naissance au pineau rosé.<br />

Servi frais (entre 8 et 10°C) dans un verre tulipe, pour mettre en<br />

valeur sa robe et son bouquet, le pineau offre toute la générosité d'un<br />

<strong>terroir</strong> d'exception. On peut le boire « à l’égoïste » et le déguster sans<br />

accompagnement, mais il faut le découvrir accompagné de foie-gras...<br />

Comité National <strong>du</strong> Pineau :<br />

112 avenue Victor Hugo, 16000 ANGOULEME - Tél. : 05 45 32 09 27<br />

COMITÉ DÉPARTEMENTAL DU TOURISME DE LA CHARENTE<br />

Contact presse : <strong>La</strong>ure Thomas-Sionneau Tél. : 05.45.69.48.63 Mail : relationspresse@lacharente.com<br />

11


Domaine<br />

Pierrière Gonthier<br />

Pascal Gonthier est un jeune viticulteur<br />

amoureux fou de son métier et c'est avec<br />

passion qu'il dirige son domaine, propriété<br />

familiale depuis plus de 400 ans.<br />

Après des études de viticulture et<br />

d’œnologie, Pascal Gonthier a voulu<br />

compléter la pro<strong>du</strong>ction familiale de cognac<br />

par celle d'un vin rouge de pays. En 1993, il<br />

plante ses premiers cépages de Merlot et<br />

Cabernet Sauvignon sur des terrains aux<br />

qualités proches de celles des grands crus<br />

de Bourgogne. Sa première pro<strong>du</strong>ction sort<br />

3 ans plus tard. Le pari est tenu : son vin est<br />

bon, et même très bon ! Ce millésime 1996<br />

obtient le prix Saveur d'Argent au concours<br />

1997 des Saveurs Poitou-<strong>Charente</strong>s.<br />

Animé par sa passion, Pascal Gonthier<br />

avance avec patience et persévérance,<br />

apportant à son vin caractère et<br />

personnalité. En 2000, il dédie sa cuvée<br />

spéciale à son trisaïeul Jean Marin, qui avait<br />

fait construire le chais dans lequel elle<br />

vieillit doucement en fûts de chêne.<br />

Après avoir animé pendant plusieurs<br />

années un club de dégustation près<br />

de Segonzac, il s'attache aujourd'hui<br />

à développer l'accueil <strong>du</strong> public<br />

sur son domaine, afin de partager<br />

son amour pour le vin.<br />

Informations :<br />

Tél. 05 45 96 42 79<br />

Vin de pays <strong>charentais</strong><br />

LA CHARENTE<br />

Au début <strong>du</strong> XIII e siècle, le vin constituait l'un des principaux objets<br />

d'exportation par les Rochelais vers l'Angleterre et la Scandinavie.<br />

<strong>La</strong> période faste des vins blancs d'Aunis, alors principale zone viticole<br />

des <strong>Charente</strong>s, <strong>du</strong>rera jusqu'au XVII e siècle. Quant aux vins rouges, ils<br />

provenaient de la région de Chassors où l'on trouvait le Balzac noir<br />

(Mourvèdre) et de la région des Borderies qui pro<strong>du</strong>isait des<br />

Colombards « pétillants ». L'importance de la culture permettra de<br />

faire évoluer la vigne de l'Aunis vers l'intérieur <strong>du</strong> pays, de la<br />

Saintonge à l'Angoumois, en suivant la voie de communication<br />

naturelle qu'est le fleuve <strong>Charente</strong>. Aujourd'hui, Cabernet Sauvignon<br />

et Merlot s'épanouissent sur les terres argilo-calcaires de <strong>Charente</strong>.<br />

Le Cabernet Sauvignon, cépage noir <strong>du</strong> Bordelais, est considéré<br />

comme l'un des plus grands vins rouges de garde. Sa maturation<br />

tardive - vers la mi-octobre - lui permet de profiter des belles arrièresaisons<br />

<strong>du</strong> climat <strong>charentais</strong>. Principalement vinifié en fûts de chêne, il<br />

pro<strong>du</strong>it des vins de grande classe, à la couleur sombre et au nez typé.<br />

Quant au Merlot, ses qualités le rendent particulièrement apte aux<br />

assemblages avec le Cabernet Sauvignon. Tandis que ce dernier<br />

apporte au vin arôme et tanin, le Merlot lui donne souplesse et corps.<br />

COMITÉ DÉPARTEMENTAL DU TOURISME DE LA CHARENTE<br />

Contact presse : <strong>La</strong>ure Thomas-Sionneau Tél. : 05.45.69.48.63 Mail : relationspresse@lacharente.com<br />

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<strong>La</strong> part des<br />

anges<br />

Les bâtisses où reposent<br />

les eaux-de-vie<br />

sont recouvertes d’un<br />

minuscule champignon noir<br />

(torula compniacensis), issu de<br />

l’évaporation d’alcool. Chaque<br />

année, vingt millions de bouteilles<br />

de cognac s’évanouissent ainsi :<br />

c’est la part des anges.<br />

Le brûlot <strong>charentais</strong><br />

Cette vieille recette des vignerons<br />

conjugue café et cognac.<br />

En concentrant l’arôme <strong>du</strong> cognac,<br />

tout en lui faisant perdre la plus<br />

grande partie de son alcool,<br />

elle donne toutes ses lettres de<br />

noblesse à cette liqueur des dieux.<br />

Dans une tasse de grès<br />

spécialement conçue, versez <strong>du</strong> café<br />

froid. Ajoutez 4 cuillerées à soupe<br />

d’eau-de-vie dans la soucoupe,<br />

avec 2 sucres. Enflammez<br />

les sucres, laissez flamber :<br />

le café bout. Lorsque<br />

les flammes sont éteintes,<br />

versez le contenu de la<br />

soucoupe dans la tasse<br />

et dégustez...<br />

Le Cognac<br />

LA CHARENTE<br />

Le cognac, liqueur des dieux selon Victor Hugo, rythme la vie de ce<br />

pays. Les rangs de vignes modèlent le paysage, épousent la courbe<br />

des vallons et s'imposent jusqu'aux pieds des fermes, repoussant les<br />

bosquets. Les chais où vieillissent des cognacs parfois centenaires,<br />

annoncent la couleur : le noir. Empreinte de l'évaporation d'alcool, il<br />

enveloppe murs et tuiles et prouve que les anges ont pris leur part !<br />

<strong>La</strong> pro<strong>du</strong>ction de cognac est principalement réalisée à partir d’un<br />

cépage blanc, l’Ugni blanc ou St-Emilion des <strong>Charente</strong>s. Avec la Folle<br />

blanche et le Colombard, seuls cépages autorisés, l’Ugni blanc pro<strong>du</strong>it<br />

un vin léger, peu tannique, souple, acide, propice à la distillation. Au<br />

terme des vendanges, le pressurage des grappes est immédiatement<br />

effectué. Aussitôt, le jus est mis en fermentation pour trois semaines.<br />

Une eau-de-vie ne devient cognac qu'après une lente maturation en<br />

fûts de chêne. Chênes <strong>du</strong> Tronçais et <strong>du</strong> Limousin uniquement, car<br />

leur texture de fibres serrées est le gage de l'épanouissement de<br />

l'eau-de-vie.<br />

En hiver, plus de 2 000 alambics sont, jour et nuit, en ébullition. C'est<br />

là, dans la zone d'appellation contrôlée, jusqu'au 31 mars suivant la<br />

récolte, qu'est effectuée la double distillation : une exception<br />

<strong>charentais</strong>e spécifique à l'élaboration <strong>du</strong> cognac. Une ambiance<br />

particulière règne alors en pays cognaçais. Le feu, le bouillonnement<br />

et les vapeurs d'alcool, l'eau, les courbes cuivrées des alambics, les<br />

briques rougeoyantes : c'est le moment des chauffes.<br />

Bureau National Interprofessionnel <strong>du</strong> Cognac :<br />

23, allée <strong>du</strong> Champ-de-Mars, 16100 COGNAC - Tél. 05 45 35 60 00 ou<br />

www.cognac.fr<br />

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Cagouilles<br />

à la <strong>charentais</strong>e<br />

Petites cagouilles de vigne,<br />

vin blanc, oignons, clous de<br />

girofle, carottes, poireaux,<br />

100 g de jambon cru de pays,<br />

1 cuillerée de concentré<br />

de tomates, beurre, mie de pain,<br />

ail, bouquet garni, sel, poivre <strong>du</strong><br />

moulin.<br />

<strong>La</strong>ver les cagouilles à l’eau courante.<br />

Les blanchir et égoutter, les mettre<br />

dans une casserole, les arroser de<br />

vin blanc coupé d’un peu d’eau.<br />

Préparer une garniture d’oignons<br />

piqués de clous de girofle, de<br />

carottes et poireaux, de quelques<br />

gousses d’ail et <strong>du</strong> bouquet garni.<br />

Saler, poivrer et laisser cuire à feu<br />

doux 1 h 30 environ.<br />

A part, préparer dans une casserole<br />

un morceau de beurre, des oignons<br />

coupés finement, 100 g de jambon<br />

cru de pays haché et faites revenir le<br />

tout. Déglacer avec un verre de vin<br />

blanc, ajouter un peu <strong>du</strong> bouillon de<br />

cuisson, trois gousses d’ail hachées,<br />

une cuillerée de concentré de<br />

tomates, un bouquet garni. <strong>La</strong>isser<br />

mijoter une demi-heure.<br />

Au moment de servir, lier cette<br />

sauce avec 50 g de mie<br />

de pain et passer au tamis.<br />

Egoutter les cagouilles,<br />

les disposer dans un plat,<br />

arroser de la sauce<br />

et saupoudrer de<br />

persil haché.<br />

Les recettes<br />

LA CHARENTE<br />

Melon glacé au Pineau des <strong>Charente</strong>s<br />

Coupez le melon par l’équateur. Otez les graines. Ajoutez 2 cuillerées<br />

de Pineau rosé. Mettez au réfrigérateur 1/2 heure avant de servir.<br />

Présentez le demi-melon sur un lit de glace pilée. Servez glacé.<br />

(« Les chemins <strong>du</strong> Pineau des <strong>Charente</strong>s »)<br />

Côte de veau de Chalais poêlée, fruits d’automne<br />

et pineau blanc<br />

Pour 4 personnes : 2 grosses côtes de veau de Chalais de 400 g<br />

chacune, 2 dl de pineau blanc, 100 g de figues, 100 g de noix,<br />

100 g de raisins, 2 dl de fond de veau, 80 g de beurre, 4 pommes de<br />

terre nouvelles de 120 g chacune, 1 dl de crème liquide, 2 gousses<br />

d’ail, 1 échalote, 1 kg de gros sel de mer.<br />

Poêlez les deux côtes de veau dans une cocotte en fonte, ajoutez les<br />

gousses d’ail écrasées puis déglacez avec le pineau. Faites ré<strong>du</strong>ire de<br />

moitié, ajoutez le fond de veau et finissez la cuisson au four<br />

10 minutes à 200°.<br />

Sur plaque allant au four, disposez les pommes de terre entières avec<br />

la peau. Recouvrez les de gros sel puis faites-les cuire au four 2 h 30<br />

à 200°.<br />

Coupez les figues en quatre, faites-les sauter au beurre, ajoutez les<br />

noix et les raisins, et en fin de cuisson, ajoutez l’échalote hachée et la<br />

crème. Faites ré<strong>du</strong>ire.<br />

Dressez les côtes sur le plat de service et posez dessus les fruits<br />

crémés, arrosez le tout <strong>du</strong> jus de cuisson des côtes ré<strong>du</strong>it. Disposez<br />

autour les pommes de terre cuites au gros sel, puis ouvrez-les en<br />

deux et déposez une noisette de beurre sur chacune. Accompagnez<br />

de purée de légumes (céleri, carottes...) ou de marrons.<br />

(Recette de Thierry Verrat, « <strong>La</strong> Ribaudière »)<br />

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Cornuelles<br />

500 g de farine,<br />

250 g de sucre en poudre,<br />

200 g de beurre,<br />

10 g de sel, 3 oeufs, 1 sachet de<br />

levure, quelques grains d’anis.<br />

Mélanger le beurre, le sucre, les<br />

oeufs puis la farine et la levure.<br />

Ajouter un zeste de citron ou un peu<br />

de vanille. Allonger la pâte pour<br />

obtenir des triangles d’environ 3 cm<br />

d’épaisseur ; faire un trou au centre.<br />

Dorer la pâte à l’oeuf et<br />

cuir au four 20 à 25 minutes<br />

à 200°C jusqu’à l’obtention<br />

d’une croûte dorée.<br />

LA CHARENTE<br />

Chapon de Barbezieux rôti parfumé de truffes<br />

Pour 6 personnes : 1 chapon de 2 kg, 60 g de beurre, truffes ou pelures<br />

(facultatif), sel, poivre.<br />

Pour parfumer le chapon de truffes, glissez-les à l’intérieur au moins<br />

24 h à l’avance, et non pas sous la peau où elles se dessécheraient.<br />

Maniez sel et poivre avec une cuillerée à soupe de beurre,<br />

intro<strong>du</strong>isez-la dans le chapon et cousez toutes les ouvertures.<br />

Pesez-le pour calculer son temps de cuisson (15 min par livre).<br />

Posez le chapon sur la grille de la lèchefrite pour qu’il ne brûle pas et<br />

mettez-le à four chaud (230°, thermostat 7). Retournez-le pour qu’il<br />

dore de partout. Lorsqu’il est gonflé, doré à point, baissez le feu à<br />

180°(thermostat 5) pour finir la cuisson. Lorsqu’il perd un peu de jus,<br />

mettez quelques cuillerées d’eau dans la lèchefrite. Le temps de<br />

cuisson atteint, éteignez le feu, entrouvrez le four et laissez gonfler<br />

encore 5 à 10 min.<br />

Pour servir, faites sortir le jus de l’intérieur de la volaille dans la<br />

lèchefrite après y avoir mis le reste <strong>du</strong> beurre et quelques gouttes<br />

d’eau pour déglacer les sucs attachés au fond. Recueillez aussi le jus<br />

de découpage pour l’ajouter dans la saucière.<br />

Servez le chapon avec des pommes sautées, des haricots verts, des<br />

pommes à la sarladaise. Pour la garniture, vous pouvez mettre une<br />

demi-pomme passée au beurre, pamplemousse et quelques marrons.<br />

(Recette de l’Aspoulba, Association de Sauvegarde de la Poule de<br />

Barbezieux)<br />

Galette <strong>charentais</strong>e<br />

Pour 3 galettes : 500 g de farine, 15 g de levure, 225 g de sucre, 200 g de<br />

beurre, 10 g de sel, 3 oeufs.<br />

Battez longuement les oeufs et le sucre. Ajoutez la farine puis le<br />

beurre légèrement ramolli. Travaillez bien le tout. Mettez la pâte dans<br />

une tourtière pour que la galette soit mince. Saupoudrez de sucre<br />

cristallisé et mettez au four assez chaud (thermostat 6, 180°C)<br />

pendant 20 minutes. <strong>La</strong> galette se déguste chaude ou sèche.<br />

(Recette de Joël Aupy, pâtissier à Montmoreau)<br />

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Informations<br />

et réservations :<br />

Comité Départemental<br />

<strong>du</strong> Tourisme<br />

Service Loisirs Accueil<br />

05 45 69 48 64<br />

ou<br />

www.lacharente.com<br />

Idées séjour<br />

Gastronomie et vélo<br />

LA CHARENTE<br />

Une semaine pour vivre une aventure gourmande. Des bords de la <strong>Charente</strong><br />

aux routes sinueuses <strong>du</strong> vignoble de Cognac, les plaisirs de la gastronomie<br />

vous attendent à l’étape.<br />

Les secrets de la distillation<br />

Pour vivre, le temps d'un week-end, les chauffes chez les bouilleurs de cru.<br />

Au programme, rencontres avec un tonnelier, un viticulteur, un bouilleur de<br />

cru dans sa distillerie et découverte des arômes à l’Université des eaux-devie<br />

de Segonzac.<br />

COMITÉ DÉPARTEMENTAL DU TOURISME DE LA CHARENTE<br />

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Un peu de lecture<br />

« Carnet des<br />

saveurs en pays<br />

de Cognac »,<br />

Alexandre Le Boulc’h<br />

et Thierry Verrat, coll.<br />

Gastronomades,<br />

éditions <strong>du</strong> <strong>La</strong>quet,<br />

2002<br />

« Promenades gourmandes en<br />

<strong>Charente</strong>s », Claude Rapp, éditions <strong>La</strong><br />

Dorne, 1996<br />

« Plats <strong>du</strong> <strong>terroir</strong> en<br />

<strong>Charente</strong> », coll.<br />

Cuisines des Pays<br />

de France, éditions<br />

Sud-Ouest, 1995<br />

« Les chemins <strong>du</strong><br />

Pineau des<br />

<strong>Charente</strong>s »,<br />

Marylise Ortiz et<br />

Michel Garnier,<br />

éditions<br />

Patrimoines et<br />

Médias, 1995<br />

« Recettes et spécialités<br />

gastronomiques <strong>charentais</strong>es »,<br />

J-E Progneaux, éditions<br />

Rupella, 1993<br />

Rendez-vous à ne pas manquer<br />

LA CHARENTE<br />

Novembre<br />

Festival des Gastronomades, Angoulême. Une promenade à travers<br />

les saveurs, les pro<strong>du</strong>its, les lieux de dégustation mais aussi à travers<br />

leur représentation dans les livres, la presse et l'image.<br />

De fin novembre à fin février<br />

Marchés aux truffes toutes les semaines en alternance à Angoulême<br />

(samedi), Cognac (samedi) et Jarnac (dimanche).<br />

Décembre<br />

Les bouilleurs de cru ouvrent leurs portes. C’est l’occasion de<br />

découvrir, au pied de l’alambic, leur savoir-faire et les secrets de la<br />

distillation.<br />

Et toute l’année...<br />

Aux halles centrales d’Angoulême (fin XIX e siècle), marché tous les<br />

matins.<br />

Chocolaterie Letuffe, près d’Angoulême : visite commentée de la<br />

fabrique artisanale et dégustation.<br />

<strong>La</strong> maison <strong>du</strong> chocolat, à Jarnac : pour découvrir l’histoire <strong>du</strong> chocolat.<br />

Visiter les maisons de négoce (de mars à octobre): de la tonnellerie à<br />

l’embouteillage, des chais de vieillissement au « paradis », en passant<br />

par l’assemblage et les alambics. A Cognac : Camus, Hennessy,<br />

Martell, Remy Martin et Otard. A Jarnac : Courvoisier et Royer.<br />

Les Etapes <strong>du</strong> Cognac : les itinéraires fléchés permettent au visiteur<br />

de découvrir le monde <strong>du</strong> cognac autour de trois thèmes : la route de<br />

la vigne, la route <strong>du</strong> fleuve et la route de la pierre.<br />

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Contact presse : <strong>La</strong>ure Thomas-Sionneau Tél. : 05.45.69.48.63 Mail : relationspresse@lacharente.com<br />

Martron, JL Clavel/OT, CDT <strong>Charente</strong><br />

Crédits photos : M. Persyn, Les ateliers<br />

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