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PleinOPENair - Cinéma Nova

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pleinopenair<br />

fiLMs, concerts,<br />

baLades / wandeLingen...<br />

06 + 07.08<br />

squAre lAîné squAre<br />

04 + 11.08<br />

couvent Gésù-klooster<br />

gratis<br />

cineMa presents<br />

www.nova-cinema.org<br />

BIMESTRIEL N°120 / JUILLET - AOÛT 2010<br />

BUREAU DE DÉPÔT : BXL X<br />

1070 BRUXELLES<br />

30 + 31.07<br />

esplAnAde MuseuM<br />

des sciences nAturelles /<br />

voor nAtuurwetenschAppen<br />

security<br />

BELGIQUE - BELGIË<br />

P. P / P. B<br />

1/1392<br />

1070 BRUXELLES<br />

P402037


2<br />

edito<br />

C’est un véritable refrain, nul n’y échappe : c’est la crise, sous toutes ses<br />

facettes – financière, économique, sociale, environnementale et politique.<br />

Tout le monde est mis à contribution, y compris le <strong>PleinOPENair</strong> qui se<br />

limitera cette année à deux weekends. Ce n’est pas pour autant que nous<br />

avons décidé de courber l’échine et de rentrer dans un climat de déprime.<br />

Poursuivant son itinérance bruxelloise depuis 1998, de terrains vagues en<br />

espaces publics, de parcs en impasses, le <strong>PleinOPENair</strong> est bien décidé à<br />

s’attaquer au marasme ambiant et aux esprits anxiogènes qui minent notre<br />

époque. Un sursaut dans la torpeur estivale face à un agenda médiatico-politique<br />

qui ne cesse de mettre en avant la cancérisation des Bruxellois par le<br />

“sentiment d’insécurité” – particulièrement ces derniers mois, où Bruxelles<br />

a été dépeinte un temps comme une ville dangereuse. Un sentiment censé<br />

gouverner nos choix dans tous les domaines de notre vie et qui, trop vague<br />

pour être honnête, aide à faire avaler bien des couleuvres.<br />

Le capitalisme et la énième crise qu’il traverse ne font qu’accroître les inégalités<br />

et la violence sociales, mais ce n’est pas pour autant que le regain de<br />

“sentiment d’insécurité” (qu’on prête un peu facilement à “l’opinion publique”)<br />

porte prioritairement sur la petite délinquance. On le rappelle trop rarement :<br />

l’un des premiers facteurs du “sentiment d’insécurité” en ville, est la vitesse<br />

automobile. Si la peur d’un cambriolage ou d’une agression en rue n’est pas un<br />

sentiment à nier, la palette de “l’insécurité” est bien plus variée qu’on veut le dire.<br />

Il est des peurs qu’aucun dispositif de surveillance et qu’aucun agent des forces<br />

de l’ordre ne réglera... Celle de perdre son emploi, ses revenus de chômage, l’inquiétude<br />

de devoir quitter son logement, la crainte d’être stigmatisé en fonction<br />

de son origine, de sa condition sociale, de son sexe, de son appartenance à un<br />

quartier... L’angoisse de subir la discrimination à l’embauche, le délit de faciès<br />

ou l’expulsion du pays où l’on habite...<br />

L’impasse que font les médias et les politiques sur la diversité des causes<br />

du “sentiment d’insécurité” permet l’adoption de mesures liberticides destinées<br />

à rassurer les “braves gens” et de contrôler et poursuivre les indésirables<br />

que sont les pauvres, les étrangers et autres déviants pour ne pas avoir à<br />

reconnaître les défaillances de l’Etat à répondre aux inégalités sociales galopantes.<br />

Autre avantage, elle peut redoper l’économie en faisant de la sécurité<br />

un nouveau marché où investir : technologies de surveillance, privatisation des<br />

prisons, création de nouveaux emplois de la sécurité, redéploiement d’une<br />

nouvelle architecture orwellienne...<br />

En attendant, Bruxelles se transforme : certains quartiers vivants et populaires<br />

se voient qualifiés de “ghettos” et appliquer la tolérance zéro, les caméras de<br />

surveillance envahissent les espaces publics, de nouveaux portiques à l’entrée<br />

des stations de métro et des cartes à puce listant les trajets des passagers des<br />

transports en commun se généralisent, pendant que les classes moyennes quittent<br />

la ville, et que d’autres se réfugient dans des enclos pour riches... Le statut<br />

de Bruxelles Capitale de l’Europe nous est alors martelé comme la seule porte<br />

de sortie d’une ville de plus en plus duale.<br />

Ainsi, cette programmation du <strong>PleinOPENair</strong> met en perspective quelques<br />

enjeux qui traversent Bruxelles autour de la question sécuritaire. Un programme<br />

qui pourrait donner une frousse bleue s’il n’était pas conçu pour prendre à revers<br />

les discours alarmistes et les images faites pour nous terroriser. Pas de panique<br />

: le <strong>PleinOPENair</strong> reste avant tout une manière agréable de se rencontrer,<br />

de sillonner la ville en découvrant films et concerts sous un ciel étoilé dans des<br />

cadres insolites.<br />

Infos pratIques<br />

pour votre sécurIté, voIcI un rappel<br />

du fonctIonnement du pleInopenaIr :<br />

> Afin d’éviter vols et braquages à la caisse, toutes les activités sont<br />

gratuites.<br />

> Nous veillerons à assurer votre sécurité alimentaire en proposant,<br />

chaque soir dès 19h00, une table d’hôtes végétarienne à prix aseptisé. Et<br />

chaque week-end, retrouvez le bar du <strong>PleinOPENair</strong> et ses bières artisanales<br />

(à consommer avec modération), ses jus de fruits sous haut contrôle<br />

biologique et son thé à la menthe.<br />

> Pensez à prévoir pull, parapluie et crème solaire pour vous protéger des<br />

intempéries qui échappent à notre contrôle. Nous tiendrons tête aux petites<br />

pluies, seul un déluge pourrait nous faire annuler une soirée du <strong>PleinOPENair</strong>.<br />

Si tel était le cas – 2012 est proche – tout changement de programme sera<br />

communiqué sur le site internet du <strong>Nova</strong> : www.nova-cinema.org<br />

> Les heures annoncées tâcheront d’être respectées avec une rigueur<br />

policière... Les concerts précèdent bien les films et recommencent après<br />

ceux-ci les vendredis. Les films démarrent à la tombée de la nuit, ne surveillez<br />

donc pas trop vos montres, fiez-vous plutôt à la lumière...<br />

> Les aléas du plein air sont ce qu’ils sont, si retard ou problème il y avait,<br />

ne vous énervez pas, nous faisons ce que nous pouvons. En cas d’incivilité<br />

envers notre équipe, dévouée et bénévole, nous n’hésiterons pas à faire<br />

appel au service d’ordre présent, en civil, sur le site.<br />

> Un point info près du bar reprendra le programme du jour et les éventuels<br />

changements.<br />

Het is overal hetzelfde het liedje, en niemand die eraan ontsnapt: het is crisis op alle<br />

gebieden – financieel, economisch, sociaal, ecologisch en politiek. Iedereen moet inleveren,<br />

<strong>PleinOPENair</strong> inbegrepen. Dit jaar beperken we ons tot twee weekends. Maar niet<br />

getreurd. <strong>PleinOPENair</strong> vervolgt vastberaden de weg die het reeds sinds 1998 bewandelt,<br />

van braakliggende terreinen tot publieke plaatsen, van parken tot impassen. <strong>PleinOPENair</strong><br />

gaat de strijd aan met de heersende stagnatie en en met de angstige geesten die dit tijdperk<br />

ondermijnen. In dit lome zomerse seizoen leggen we een figuurlijk bommetje onder<br />

de mediatieke-politieke agenda die Brussel onophoudelijk associeert met onveiligheid.<br />

Zeker de laatste maanden leek Brussel een uiterst gevaarlijke stad vol boeven, wapens<br />

en relschoppers.<br />

We verkondigen niets nieuws wanneer we beweren dat het kapitalisme en haar zoveelste crisis de bestaande<br />

ongelijkheden en het sociale geweld alleen maar vergroten. Het opkomende “onveiligheidsgevoel” dat gemakkelijkheidshalve<br />

aan de publieke opinie wordt toegeschreven, gaat niet enkel over zogenaamde kleine criminaliteit.<br />

Helemaal niet. Zo is één van de eerste oorzaken van onveiligheidsgevoel in de stad de overdreven snelheid van<br />

auto’s! Zelfs al valt de angst voor een inbraak of een overval niet te negeren, toch is het pallet van onveiligheid<br />

heel wat meer geschakeerd dan over het algemeen beweerd. Er zijn angsten die geen enkele veiligheidscamera of<br />

ordekracht kan regelen. De angst om je werk te verliezen, je uitkering, de onzekerheid over een goede woning, de<br />

schrik voor stigmatisering naargelang je afkomst, sociale conditie, geslacht, wijk. De vrees voor discriminatie bij het<br />

zoeken naar werk, om uit het land gezet te worden...<br />

Het gereduceerde beeld dat de media en de politiek ophangen over de diverse oorzaken van onveiligheidsgevoel<br />

is niet louter een vergetelheid. Vanuit strategisch opzicht laat dit onveiligheidsbeeld toe om maatregelen te nemen<br />

die de vrijheid beknotten en de “gewone mensen” sussen. Zij die ongewenst zijn, armen, vreemdelingen en andere<br />

afwijkelingen, worden gecontroleerd en vervolgd. De overheid, die geen blijf weet met de groeiende sociale ongelijkheden,<br />

vermijdt zo te erkennen wat er echt mank loopt. Ander voordeel: de economie krijgt een nieuwe stimulans<br />

door de creatie van een nieuwe markt, deze van de veiligheid. Bewakingstechnologie, privatisering van gevangenissen,<br />

jobcreatie in de veiligheidsbranche, orwelliaanse architectuur... Ondertussen kunnen fiscale paradijzen en<br />

financiële speculanten straffeloos hun slag slaan.<br />

Brussel verandert mee. Sommige levendige volkswijken krijgen het label “getto” en worden no-go-zones met<br />

nultolerantie. Publieke ruimte hangt vol camera’s, de middenklasse verlaat de stad of trekt zich terug in omheinde<br />

woonwijken. Het statuut van Hoofdstad van Europa wordt ons ingehamerd als enige uitweg voor een stad die steeds<br />

meer duaal wordt.<br />

<strong>PleinOPENair</strong> begeeft zich dit jaar voor één weekend naar de Europawijk, een gekend precair toevluchtsoord<br />

voor Euro-daklozen zonder papieren. Het weekend erop installeert <strong>PleinOPENair</strong> zich op de grens tussen hoog-<br />

en laagstad, een kruispunt tussen twee “getto’s”. Deze locaties en de programmatie zetten enkele aspecten over<br />

(on)veiligheid in de kijker: “gated communities” en andere getto’s voor rijken, afsluiting van publieke ruimte met<br />

veiligheidscamera’s, verdwijnen van publieke banken en andere hoekjes waar ongewensten toevlucht vinden. Een<br />

speciale vermelding gaat naar de installatie van toegangspoortjes aan de metro zodat de reizigers verplicht een<br />

chipkaart moeten gebruiken die al hun verplaatsingen vastlegt... Een programma dat de daver op het lijf zou kunnen<br />

jagen moest het niet zo samengesteld zijn dat het een loopje neemt met alarmerende discours en beelden. Geen<br />

paniek dus, <strong>PleinOPENair</strong> blijft vooralsnog een plezante manier om elkaar te ontmoeten, de stad af te dweilen en<br />

films te (her)ontdekken onder de sterrenhemel.<br />

praktIsche Info:<br />

In het belang van uw veIlIgheId Is het aangeraden<br />

om volgende tekst aandachtIg te lezen...<br />

> Om diefstal en overvallen van de kassa te vermijden zijn alle activiteiten<br />

gratis.<br />

> Wij waken over uw voedselveiligheid. Elke avond is er vanaf 19u een<br />

vegetarische gastentafel aan een proper prijsje. En elk weekend is er de<br />

bar van <strong>PleinOPENair</strong> met zijn artisanale bieren (te consumeren met verstand<br />

), zijn biosapjes en muntthee.<br />

> Denk aan een warme pull, een regenscherm en zonnecrème om u te<br />

wapenen tegen klimatologische grillen. Wij houden stand tegen regenbuien.<br />

Enkel een stortvloed kan een <strong>PleinOPENair</strong>-avond annuleren. In dit<br />

geval – 2012 nadert – zal elke programmawijziging via de website van<br />

<strong>Nova</strong> meegedeeld worden: www.nova-cinema.org<br />

> De aangekondigde uren worden met ambtelijke nauwgezetheid opgevolgd...<br />

in de mate van het mogelijke. De concerten gaan de films vooraf.<br />

Op vrijdagavonden is er ook een concert na de film. De films beginnen bij<br />

het vallen van de avond. Betrouw dus eerder het verdwijnende daglicht<br />

dan uw uurwerk...<br />

> <strong>PleinOPENair</strong> is wat het is: moest er een vertraging of een technisch<br />

probleem zijn, blijf kalm, we doen we ons best. In geval van inciviek gedrag<br />

jegens de organiserende ploeg -toegewijd en vrijwillig- zal de aanwezige<br />

ordedienst in burger tussen komen.<br />

> Een infopunt dicht bij de bar herneemt het dagprogramma en eventuele<br />

wijzigingen.


Mercredis / woensdagen<br />

couvent Gésù-klooster<br />

Une fois n’est pas coutume, le <strong>PleinOPENair</strong> se rend au couvent ! Où trouver<br />

meilleure protection qu’un établissement religieux comme lieu d’asile<br />

pour échapper à l’insécurité du logement ? Mais ces refuges historiques<br />

ne sont pas à l’abri des appétits immobiliers. En 2007, les Jésuites, propriétaires<br />

du couvent de Gésù depuis 1860, décident de vendre leur bien<br />

à un promoteur. Celui-ci, largement soutenu par la commune de Saint-<br />

Josse, souhaite y implanter un hôtel de luxe avec bains à bulles et centre<br />

de conférence. Toutefois, le projet heurte visiblement les réglementations<br />

urbanistiques en vigueur. Un couvent, c’est du logement, et même si l’on<br />

peut parfois en douter, ce genre d’affectation ne se supprime pas selon les<br />

appétits du marché. En attendant, le lieu est occupé à l’initiative d’associations<br />

pour le droit à l’habitat et permet de loger plus d’une centaine de<br />

sans-abris et de sans-papiers. Et de nous accueillir exceptionnellement<br />

deux mercredis soirs dans l’intimité de sa cour monacale à l’ombre d’un<br />

majestueux platane plus que centenaire...<br />

We zullen er geen gewoonte van maken, maar voor één keer trekt<br />

<strong>PleinOPENair</strong> zowaar naar een klooster! Nergens ben je zekerder van een<br />

degelijke woonst dan in een klooster, toch? Maar zelfs religieuze gebouwen<br />

ontsnappen niet aan het oog van bouwpromotoren. In 2007 verkochten<br />

jezuïeten het klooster Gésù dat sinds 1860 hun eigendom was. De nieuwe<br />

eigenaar, een bouwpromotor, heeft er wilde plannen mee: een luxe hotel,<br />

bubbelbaden en een congrescentrum. De gemeente steunt het project,<br />

maar het staat wel haaks op wat de stedenbouwkundige reglementen voorzien.<br />

Een klooster, dat is een woonzone en – hoewel je er soms aan zou<br />

kunnen twijfelen – die bestemming wordt niet zomaar aangepast omwille<br />

van de grieven van de bouwmarkt. In afwachting heeft een vereniging die<br />

opkomt voor het recht op wonen zijn intrek genomen in het gebouw. Er<br />

logeren een honderdtal daklozen en mensen zonder papieren. Je wordt<br />

er ontvangen op het binnenhof van het klooster in de schaduw van enkele<br />

majestueuze platanen.<br />

rue traversière /<br />

dwarsstraat 2, 1210 bxxl.<br />

Bus: 61 (botanique / kruidtuin).<br />

trAM: 94, 92 (botanique /<br />

kruidtuin).<br />

Metro: BotAnique / kruidtuin.<br />

Bus de nuit / nAchtBus: n04<br />

(botanique / kruidtuin)<br />

- dir. bourse / richt. beurs<br />

(dernier / laatste > 02:30).<br />

04.08<br />

opening 19:00<br />

04.08 > 20:00<br />

debat<br />

Les techniques<br />

spéciaLes d’enquête /<br />

de speciaLe onderzoeksMethoden<br />

Avant la projection d’“Operation Spring”,<br />

nous débattrons avec le sociologue et<br />

essayiste Jean-Claude Paye, auteur entre<br />

autre de “La fin de l’État de droit” (Ed. La<br />

Dispute), qui nous parlera des techniques<br />

spéciales d’enquête introduite dans la loi<br />

belge, lesquelles sont à replacer dans un<br />

contexte international. “Il s’agit de montrer<br />

que ces lois actuelles ont pour effet de placer<br />

les citoyens sous des mesures de surveillance<br />

qui autrefois relevaient du contre espionnage,<br />

c’est-à-dire réservées aux ennemis”.<br />

oor de vertoning van “Operation Spring”<br />

V is er een gesprek met socioloog-essayist<br />

Jean-Claude Paye, onder andere auteur van<br />

“La Fin de l’Etat de droit”. Hij zal de speciale<br />

onderzoektechnieken in België toelichten en<br />

in een internationale context plaatsen. “Het<br />

komt erop aan te begrijpen dat de huidige<br />

wetgeving de burgers aan een zeer hoog<br />

toezicht onderwerpt, dat voorheen alleen bij<br />

contraspionage werd gehanteerd, en dus uitsluitend<br />

bedoeld voor de vijand”.<br />

filM<br />

04.08 > 21:30<br />

operatIon sprIng<br />

AngelikA SchuSter & triStAn Sindelgruber,<br />

2005, AT, video, vo sT fr / ov fr ond, 94’<br />

O<br />

“ peration Spring” est le nom d’une enquête<br />

policière menée dès 1999 en Autriche à<br />

l’encontre de Nigériens suspectés de trafic de<br />

drogue. C’était une première pour ce pays dans<br />

l’utilisation de méthodes “spéciales” d’investigation<br />

qui préfigurent les lois “anti-terroristes”<br />

promulguées de par le monde à la suite des<br />

attentats du 11 septembre 2001. Au total, 850<br />

policiers furent mobilisés, une centaine de<br />

ressortissants africains inculpés, la plupart<br />

réfugiés, écopant au final des sentences qui,<br />

additionnées, se chiffrent à plusieurs centaines<br />

d’années d’emprisonnement. A travers<br />

une série de témoignages, le film évolue dans<br />

un univers kafkaïen où les preuves collectées,<br />

à l’instar d’images confuses de caméras<br />

cachées, s’avèrent plus que douteuses. Et de<br />

démonter minutieusement cette effroyable<br />

mascarade tant policière que judiciaire.<br />

O<br />

“ peration Spring” is een politieonderzoek<br />

dat in 1999 in Oostenrijk werd gevoerd<br />

tegen een aantal Nigerianen die verdacht<br />

werden van drugstrafiek. Het was de eerste<br />

keer dat dit land de “speciale onderzoeksmethodes”<br />

toepaste op basis van de “anti-terrorisme”<br />

wetten ingevoerd in de nasleep van 11<br />

september 2001. 850 politieagenten werden<br />

gemobiliseerd, om een honderdtal Afrikanen<br />

voor de rechtbank te dagen, veelal vluchtelingen.<br />

Hun gezamenlijke vonnis liep op tot<br />

meer dan honderd jaar celstraf. Door middel<br />

van een reeks getuigenissen reconstrueert<br />

de film het Kafkaiaans gebeuren. De verzamelde<br />

bewijslast, gebaseerd op vage beelden<br />

van verborgen camera’s, bleek erg dubieus.<br />

Naarmate de documentaire vordert wordt de<br />

politionele en juridische schijnvertoning minutieus<br />

onderuit gehaald.<br />

www.operation-spring.com<br />

11.08<br />

opening 19:00<br />

11.08 > 19:00<br />

ateLier sérigraphie<br />

zeefdrukworkshop<br />

no border<br />

es camps No Border s’organisent à tra-<br />

L vers le monde depuis les années 90 et<br />

constituent une convergence de luttes visant<br />

à obtenir la fin du système des frontières en<br />

plaçant au centre de leurs revendications la<br />

légitimité des êtres humains à pouvoir se<br />

déplacer et vivre où bon leur semble. Du<br />

27 septembre au 3 octobre 2010, No Border<br />

organisera son camp annuel à Bruxelles en<br />

réponse à la politique forteresse de l’Union<br />

européenne. Mais dès ce mercredi 11 août,<br />

venez retrouver le collectif sans frontière<br />

au Gésù, sans oublier d’amener vos vieux<br />

T-shirts pour y imprimer un dessin “No<br />

Border” grâce à un atelier de sérigraphie !<br />

e No Border kampen vinden sinds de<br />

D jaren ’90 overal ter wereld plaats. Hun<br />

bedoeling is om de strijd tegen het systeem<br />

van grenzen wereldwijd te bundelen. Centraal<br />

staat de idee dat het legitiem is dat mensen<br />

zich verplaatsen en daar gaan leven waar het<br />

hun goed lijkt. Van 27 september tot 3 oktober<br />

2010 slaat No Border haar tenten op in<br />

Brussel als antwoord op de politiek van Fort<br />

Europa. Maar al op woensdag 11 augustus<br />

kan je dit collectief zonder grenzen vinden in<br />

Gésù. Breng je oude T-shirts mee om er een<br />

No Border-tekening op te laten zeefdrukken!<br />

www.noborderbxl.eu.org<br />

11.08 > 21:30<br />

asyl<br />

inA Volmer, 1995, CH, video,<br />

vo sT fr / ov fr ond, 15’<br />

filM<br />

our ce film, la réalisatrice a filmé des<br />

P dizaines d’heures d’interrogatoires de<br />

Bosniaques ayant fui leur pays au moment<br />

de la guerre en ex-Yougoslavie et venant<br />

demander refuge en Suisse. Les 15 minutes<br />

tendues qu’elle en a gardé suffisent amplement<br />

à montrer l’absurdité et l’horreur de la<br />

politique d’asile des pays européens.<br />

oor deze film ondervroeg de maakster<br />

V Bosniërs die hun land ontvluchtten voor<br />

de oorlog en asiel vroegen in Zwitserland. Uit<br />

de tientallen uren film die ze opnam weerhield<br />

ze 15 minuten die ruimschoots volstaan om<br />

de absurditeit en de horror te tonen die politieke<br />

asielzoekers in Europa tegen komen.<br />

filM<br />

11.08 > 21:30<br />

comme tout<br />

autre humaIn<br />

chriStiAne Schmidt & didier guillAin,<br />

2008, Be, video, vo fr / fr ov, 56’<br />

3<br />

glise Saint-Boniface, Bruxelles, 2006.<br />

É Plus de 120 hommes, femmes et enfants<br />

attendent d’être régularisés. Depuis parfois<br />

plus de 10 ans sur le territoire, ces familles<br />

vivent dans l’ombre de la société, en attente<br />

de papiers qui leur ouvriront une vie meilleure<br />

en Belgique. “Comme tout autre humain !”,<br />

scandé dès le début du film : un appel naturel<br />

au respect et à la dignité. Au détour des<br />

parcours de Rashid qui a fui la guerre civile<br />

en Algérie, de la famille Bol, chassée du<br />

Soudan par la Sharia, et de Hawa, guinéenne<br />

mariée de force, on découvre qu’après l’obtention<br />

si laborieuse de papiers d’identité, la<br />

vie quotidienne reste un combat permanent.<br />

En plaçant la notion de dignité au centre du<br />

documentaire, les réalisateurs témoignent<br />

de la difficulté pour ces exilés de mener une<br />

vie normale dans un pays où ils tentent de<br />

trouver refuge. Entre abandon du politique,<br />

confrontation aux violences policières, solitude,<br />

difficulté à trouver du travail, tracasseries<br />

administratives et “apprentissage du<br />

savoir-vivre occidental”, ces familles qualifiées<br />

d’“illégales” sont dans une quête permanente<br />

d’un respect naturel qu’on ne veut<br />

pas leur donner.<br />

int-Bonifaaskerk, Elsene, 2006. Meer<br />

S dan 120 mannen, vrouwen en kinderen<br />

wachten op hun regularisatie. Sommige<br />

families verblijven hier reeds meer dan tien<br />

jaar. Ze leven in afwachting van hun papieren<br />

die de poort openen naar een beter leven<br />

hier in België. “Zoals elke andere mens” roept<br />

iemand aan het begin van de film. Het is een<br />

oproep tot respect en waardigheid waar<br />

ieder mens recht op heeft. Via het traject van<br />

Rashid, op vlucht voor de burgeroorlog in<br />

Algerije, de familie Bol, verjaagd uit Sudan<br />

door de sharia, en Hawa, een Guineese die<br />

ontsnapte aan een gedwongen huwelijk, ontdekken<br />

we dat na de moeizame weg voor het<br />

verkrijgen van papieren, het dagelijkse leven<br />

een permanente strijd blijft. De regisseurs<br />

getuigen over de moeilijkheden om een normaal<br />

leven te leiden: politieke onverschilligheid,<br />

politiegeweld, eenzaamheid, de moeizame<br />

zoektocht naar werk, administratieve<br />

kopbrekerij en “inburgering”... De “illegalen”<br />

zijn op zoek naar iets wat natuurlijk zou moeten<br />

zijn, respect, maar wat hun niet zomaar<br />

gegeven wordt.


4<br />

weekend #1<br />

MuseuM des sciences nAturelles /<br />

voor nAtuurwetenschAppen<br />

Si le quartier européen est en mutation permanente<br />

et que de nombreux projets de refonte<br />

urbanistique pèsent encore sur cette zone grignotée<br />

par les institutions européennes, le<br />

<strong>PleinOPENair</strong> ira se nicher, pour ce premier<br />

week-end, dans un espace non menacé au cœur<br />

du quartier. En ces temps de présidence belge,<br />

nous nous installerons ainsi à l’orée du périmètre<br />

de sécurité régulièrement dressé autour de<br />

ce quartier sacrifié à la cause européenne, dans<br />

une zone de contrastes située entre les tours<br />

de verre du Parlement européen, d’un côté, et<br />

la rue Vautier et la chaussée de Wavre toujours<br />

habitées et bien vivantes, de l’autre. C’est ici, à la<br />

pointe du Parc Léopold, que se niche le Museum<br />

des sciences naturelles. Bien plus qu’un musée<br />

fascinant pour petits et grands, ces bâtiments<br />

abritent les collections et les activités d’un institut<br />

de renommée internationale qui étudie sans<br />

cesse notre planète et son écosystème (anthropologie,<br />

préhistoire, monitoring du climat,<br />

conservation de la nature, recherche zoologique<br />

et géologique...). Une manière de renouer avec<br />

la vocation de ce parc qui fut autrefois le jardin<br />

zoologique de Bruxelles. Notre visite sur l’esplanade<br />

du Museum est aussi une façon de garder<br />

contact avec les habitants du quartier Léopold,<br />

où le <strong>PleinOPENair</strong> s’est déjà rendu à plusieurs<br />

reprises, et de les soutenir dans les combats<br />

qu’ils mènent depuis plus de 20 ans face à la<br />

pression immobilière européenne.<br />

De Europawijk lijkt wel een doorlopende werf.<br />

Tal van stedenbouwkundige plannen wegen op<br />

deze wijk die al bijna volledig opgeslokt werd<br />

door de Europese instellingen. Voor het eerste<br />

weekend nestelt <strong>PleinOPENair</strong> zich in een onbedreigde<br />

zone in hartje Europawijk. Nu België<br />

voorzitter is van de Europese Unie, wordt de<br />

veiligheidszone rond de wijk te pas en te onpas<br />

ingesteld. Wel, <strong>PleinOPENair</strong> bevindt zich net op<br />

de rand ervan, tussen de glazen wanden van het<br />

Europees parlement aan de ene kant en de nog<br />

steeds bewoonde Vautierstraat en een stukje<br />

levendige Waversesteenweg aan de andere<br />

kant. Het is hier, net naast het Leopoldpark dat<br />

het Museum voor Natuurwetenschappen huist.<br />

Een fascinerend museum voor groot en klein<br />

dat de collecties en activiteiten van het gerenommeerde<br />

instituut herbergt dat onverminderd<br />

onze planeet en zijn ecosysteem (antropologie,<br />

prehistorie, klimaat, zoölogie, geologie...)<br />

bestudeert. Deze activiteiten sluiten naadloos<br />

aan bij wat ooit de zoo van Brussel was, in het<br />

Leopoldpark... Dankzij de halte aan het Museum<br />

houden we contact met de Leopoldwijk en zijn<br />

bewoners. <strong>PleinOPENair</strong> streek reeds menigmaal<br />

neer in deze wijk. Zo ondersteunen we de<br />

strijd die de bewoners al meer dan 20 jaar leiden<br />

tegen de vastgoedspeculatie.<br />

www.sciencesnaturelles.be<br />

> Le site de l’Association du quartier Léopold :<br />

> De website van het wijkcomité van de Leopoldwijk:<br />

www.quartier-europeen.eu<br />

30.07 > 21:30 + 31.07 > 21:30<br />

poa fIlmpje<br />

Depuis deux ans, le <strong>PleinOPENair</strong> propose en avant-programme<br />

du grand film un court métrage produit pour<br />

l’occasion et présentant le site qu’il visite et ses enjeux. Cette<br />

année, un film unique sera réalisé sur le quartier européen et<br />

plus spécifiquement sous l’angle sécuritaire. Brrrr... Ce film<br />

d’une dizaine de minutes est réalisé avec Plus Tôt Te Laat<br />

(PTTL), un collectif hétérogène qui utilise le graphisme et la<br />

vidéo comme principaux modes d’expression.<br />

www.pttl.be<br />

concert<br />

30.07 > 20:00 + 24:00<br />

fantazio [fr]<br />

es habitués du <strong>Nova</strong> connaissent bien Fantazio. Sous des<br />

L airs doux et gentils, ce poète, écorché vif, aime pratiquer la<br />

transe dans une sorte de duel échevelé avec sa contrebasse.<br />

L’éléphanteau à la voix rauque chante la musique populaire<br />

dans un style improbable aux influences contradictoires.<br />

Etourdissant sur scène, son combo a aussi autoproduit deux<br />

disques bouillonnants dont le tout récent “Cinq mille ans de<br />

danse crue et de grands pas chassés”, où il allie la musique<br />

traditionnelle japonaise à la chanson française, le rap au ska,<br />

le twist-rock au psycho-punk, le tout traversé par des hoquets<br />

rythm’n’blues et des infra-basses techno... Fantazio pratique<br />

le nomadisme urbain, s’appliquant à surgir là où l’on attend<br />

personne (carrefours, cages d’escaliers, appartements...).<br />

Pour le <strong>PleinOPENair</strong>, il se produira en trio avec le crooner<br />

furieux Frank Williams, à la guitare, et l’incomparable bricoleur<br />

multi-instrumentiste Benjamin Colin, aux bruits et sons.<br />

Deux sets (avant et après la projection) à l’ombre du dinosaure<br />

du Museum des sciences naturelles...<br />

e <strong>Nova</strong>-getrouwen kennen vast en zeker Fantazio. Achter<br />

D het minzame uiterlijk van deze poëet gaat een getalenteerd<br />

muzikant schuil die de kunst van de trance beoefent<br />

door een woest duel met zijn contrabas aan te gaan. Dit olifantenjong<br />

met rauw stemgeluid zingt populaire liedjes in een<br />

onwaarschijnlijke stijl met contradictorische invloeden. Meer<br />

dan indrukwekkend op scène, nam hij met zijn combo reeds<br />

twee kolkende platen op die hij uitbracht in zelfbeheer. De<br />

meest recente heet “Cinq mille ans de danse crue et de grands<br />

pas chassés”. Traditionele Japanse muziek en Franse chanson,<br />

rap en ska, twist-rock en psycho-punk versmelten moeiteloos<br />

samen met snuifjes rythm’n’blues en loodzware technobassen.<br />

Fantazio is aanhanger van stedelijk nomadisme en<br />

verschijnt daar waar niemand het verwacht (trappenhallen,<br />

kruispunten, appartementen...). Voor <strong>PleinOPENair</strong> komt hij in<br />

trio met Frank Williams op gitaar en de onvergelijkbare multiinstrumentalist<br />

annex knutselaar Benjamin Colin. Verwacht je<br />

aan een bruisende set voor de film en één na, onder de goedkeurende<br />

blik van de dino van het Museum...<br />

www.fantazio.org<br />

filM<br />

Pour voir les films réalisés en 2008 et 2009 / Om de filmpjes van 2008 en 2009 te bekijken:<br />

http://pttl.cvb-videp.be/filmpjes-pleinopenair-2008-2009<br />

vrijdAG / vendredi<br />

30.07 opening 19:00<br />

30.07 > 22:00<br />

the host [GWOEMUL]<br />

filM<br />

bong Joon-ho, 2006, Kr, 35mm, vo sT fr / ov fr ond, 119’<br />

artant d’un incident réel qui provoqua un scandale natio-<br />

P nal (le déversement de déchets chimiques d’une base<br />

militaire américaine dans le fleuve Han, en plein cœur de<br />

Séoul, et l’incapacité de la justice coréenne de poursuivre les<br />

responsables), Bong Joon-Ho (“Memories of Murder”, “Tokyo”)<br />

imagine une histoire de monstre mutant qui sème la panique<br />

sur les rives. La bête emporte une fillette dans un égout lui<br />

servant de tanière et la famille de la petite se démène pour<br />

partir à son secours, convaincue qu’elle est encore en vie. Mais<br />

l’armée a pris le contrôle des abords du fleuve et enquête sur<br />

un virus mystérieux qui serait transmis par la créature... Le<br />

film démarre en trombe, oscillant entre un humour ravageur<br />

et une horreur indicible, il surprend par ses changements de<br />

ton, évoluant vers le tragique sur fond de critique politique et<br />

de scandale dépassant l’ampleur de la pollution initiale. Un<br />

blockbuster étonnant qui reste captivant jusqu’aux dernières<br />

secondes et donne un nouveau souffle au genre du film de<br />

monstres, souvent teinté de discours écologistes. À (re)découvrir<br />

sous le regard bienveillant d’un Iguanodon...<br />

“<br />

he Host” vertrekt van een waar gebeurd incident: de lozing<br />

T van chemisch afval door een Amerikaanse militaire basis<br />

in de Han-rivier in het hartje van Seoul. De machteloosheid<br />

van de Koreaanse justitie om de verantwoordelijken te vervolgen<br />

was de aanleiding voor een nationaal schandaal. Bong<br />

Joon-Ho (“Memories of Murder”, “Tokyo”) baseert op deze feiten<br />

het verhaal van een muterend monster dat paniek zaait aan<br />

de oevers van de Han. Het monster sleurt een klein meisje mee<br />

in zijn hol, de riolen. De familie van het meisje, overtuigd dat ze<br />

nog in leven is, vecht om haar te hulp te komen. Maar het leger<br />

heeft de controle genomen over de omgeving van de rivier en<br />

onderzoekt een virus dat het beest zou verspreiden... De film<br />

gaat van start als een wervelwind, verrast vervolgens door zijn<br />

koerswending om te evolueren naar een tragedie tegen de<br />

achtergrond van een politieke kritiek en van een schandaal dat<br />

nog groter is dan de initiële vervuiling. ’The host’ is een verrassende<br />

blockbuster die blijft beklijven tot de laatste seconden.<br />

Hij geeft een nieuwe adem aan het monsterfilmgenre, vaak<br />

beïnvloed door het ecologische discours. Een film om te (her)<br />

ontdekken onder het wakend oog van een Iguandon...<br />

e POA filmpjes van PTTL die de filmvoorstellingen vooraf<br />

D gaan, zijn bijna traditie geworden. Al voor de derde keer kan<br />

je deze speciaal voor de gelegenheid gemaakte filmpjes die de<br />

locaties voorstellen bekijken. Dit jaar zal er één filmpje gemaakt<br />

worden over de Europawijk vanuit het veiligheidsperspectief...<br />

brrrr! Plus Tôt Te Laat of kortweg PTTL is een heterogeen collectief<br />

dat grafisme en video als expressiemiddel gebruikt.’


sAMedi / zAterdAG<br />

31.07 opening 18:00<br />

31.07 > 18:00<br />

baLade / wandeLing<br />

un tour au pays<br />

des haricots /<br />

een oMMetje in bonenLand<br />

ne des formes de résistance face à la grande machine<br />

U qui calibre et contrôle nos vies est de récupérer notre<br />

autonomie alimentaire. C’est la mission que s’est donnée<br />

l’association Le Début des Haricots en recréant les liens entre<br />

consommateurs et agriculteurs locaux, en développant des<br />

groupements d’achats solidaires autogérés en ville, en suscitant<br />

l’auto production au travers de jardins partagés urbains.<br />

Les haricots seront parmi nous le vendredi 30 juillet avec leur<br />

production autonome cuisinée. Le lendemain à 18h00, possibilité<br />

de visiter leur jardin collectif de la rue Gray à Ixelles.<br />

> Réservation indispensable pour la balade : pleinopenair@<br />

nova-cinema.org.<br />

én van de mogelijke vormen van verzet tegen de eenheids-<br />

E worstmachine gaat door de maag... Niets minder dan voedselautonomie<br />

is wat de vereniging “Le début des Haricots” op<br />

het oog heeft. Ze smeden opnieuw banden tussen consumenten<br />

en lokale telers via groepen die samen groenten aankopen en<br />

via het bewerken van gemeenschappelijke stadstuinen. Onze<br />

boontjes zullen er op vrijdag 30 juli bij zijn met maaltijden van<br />

hun eigen teelt! ’s Anderendaags om 18u kan je hun gemeenschappelijke<br />

tuin aan de Graystraat in Elsene bezoeken.<br />

> Reservatie is noodzakelijk: pleinopenair@nova-cinema.org.<br />

www.haricots.org<br />

31.07 > 22:00<br />

the conversatIon<br />

COnvErsatiOn sECrètE<br />

FrAnciS Ford coppolA, 1974, UsA, 35mm,<br />

vo sT fr / ov fr ond, 113’<br />

rue vautierstraat 29, 1000 bxxl<br />

Metro: trône / troon.<br />

Bus: 34, 80, 38, 95 (idalie).<br />

Bus de nuit / nAchtBus: n06, n08 (idalie)<br />

- dir. bourse / richt. beurs (dernier / laatste > 02:28)<br />

filM<br />

out commence par l’écoute à distance d’une conversation<br />

T anodine entre un homme et une femme dans la foule,<br />

selon un procédé d’enregistrement ingénieux orchestré par<br />

Harry Caul (incarné par Gene Hackman, impressionnant).<br />

Maître incontesté en techniques d’espionnage, ce dernier<br />

offre ses services à des clients fortunés. Cependant, effacé<br />

et solitaire, sa vie sociale est un désastre, obsédé qu’il est<br />

par son métier, et depuis peu par cette nouvelle affaire où sa<br />

conscience sera durement éprouvée... Film lucide poussant<br />

à la réflexion, “The Conversation” est incontournable lorsque<br />

l’on veut parler de surveillance et de l’interprétation de données<br />

volées à l’insu des surveillés. À l’instar du “Blow Up”<br />

d’Antonioni qui questionnait l’image, “The Conversation”, par<br />

un montage sonore inventif, nous plonge dans un thriller des<br />

apparences. Malgré des techniques d’investigation pouvant<br />

sembler désuètes – présentant néanmoins des écueils similaires<br />

aux techniques actuelles – l’histoire de ce professionnel<br />

névrosé dénonce avec force un système paranoïaque qui ne<br />

cesse de courir à sa perte, et à la nôtre...<br />

Alles begint als Harry Caul (een indrukwekkende Gene<br />

Hackman) met een ingenieus opnameprocédé een triviale<br />

conversatie tussen een man en een vrouw afluistert.<br />

Als onbetwistbare meester van diverse spionagetechnieken<br />

werkt Caul vooral in opdracht van gefortuneerde klanten.<br />

Zijn sociaal leven is echter een ramp, geobsedeerd als hij is<br />

door zijn beroep en sinds kort door deze nieuwe zaak die zijn<br />

morele verantwoordelijkheid danig op de proef zal stellen...<br />

“The Conversation” is een lucide film die tot nadenken dwingt.<br />

Hij is dan ook incontournable als je het wil hebben over surveillance<br />

en de interpretatie van gegevens die ontvreemd zijn<br />

buiten het medeweten om. Zoals “Blow Up” van Antonioni het<br />

beeld in vraag stelt, dompelt “The Conversation” ons middels<br />

een inventieve geluidsmontage onder in een thriller met vele<br />

facetten. Ondanks de onderzoektechnieken die achterhaald<br />

kunnen lijken – hoewel er feitelijk niet echt iets is veranderd –<br />

is het verhaal van deze neurotische professional een straffe<br />

aanklacht tegen een paranoïde systeem dat zijn ondergang<br />

tegemoet snelt...<br />

zondAG / diMAnche<br />

01.08<br />

01.08 > 14:00<br />

workshop<br />

surveiLLance<br />

n atelier préparatoire aux balades du 7 août (cfr p.7), pour<br />

U apprendre à cartographier les caméras de surveillance<br />

placées dans l’espace public. La participation est gratuite<br />

mais les places sont limitées.<br />

> Réservation indispensable en envoyant un email à :<br />

pleinopenair@nova-cinema.org.<br />

en voorbereidende workshop op de wandeling van 7<br />

E augustus (zie p.7) om veiligheidscamera’s in publieke<br />

ruimte in kaart te brengen. Gratis deelname.<br />

> De plaatsen zijn beperkt, reservatie per mail is noodzakelijk:<br />

pleinopenair@nova-cinema.org.<br />

5


6<br />

weekend #2<br />

squAre lAîné squAre<br />

Les parcs de Bruxelles ont tous une histoire et celle du parc Forest-Duden n’est pas des plus banales.<br />

Fruit d’un des multiples désirs/délires de notre roi-architecte Léopold II, sa vocation n’était pas seulement<br />

de créer un espace vert pour agrémenter les urbains mais bien d’être un lieu de “civilisation”<br />

des classes ouvrières qui “devaient y développer leurs forces physiques pour fournir plus tard à la<br />

Patrie leurs bras robustes”. Le square Laîné, qui fait la jonction entre les deux parcs, est le véritable<br />

emblème de cette moralisation des masses puisque notre bon roi n’aura de cesse de tarabuster l’architecte<br />

Laîné pour qu’il le construise exactement dans la perspective du Palais de Justice, symbole<br />

permanent du rappel de la loi et de l’ordre. Le projet prend place à l’époque dans le réaménagement<br />

de la zone “Cité Midi” suite à l’installation de la nouvelle gare. Il destinait le haut du quartier à la<br />

moyenne bourgeoisie et les parties basses aux industries et habitations modestes. Les bourgeois ne<br />

tardèrent pas à exiger la présence d’un commissariat dans ces espaces “mal fréquentés”. Aujourd’hui<br />

encore, le parc fait la jonction entre un assemblement de villas cossues et les pentes qui dévalent vers<br />

les quartiers populaires de Forest et Saint-Gilles, le commissariat étant toujours là...<br />

De Brusselse parken hebben allemaal een eigen geschiedenis en die van het Duden-Vorstpark is zeker<br />

niet de meest banale. Het park is de vrucht van een van de vele wensdromen van onze koning-architect<br />

Leopold II. Hij wilde niet enkel een groene zone creëren om de stad te verfraaien, maar vooral een<br />

plek ter ’beschaving’ van de werkende klasse die hier “hun fysieke krachten moesten ontwikkelen<br />

om later hun stevige armen voor het Vaderland in te zetten.” De Laîné-square, waar de twee parken<br />

samenkomen, is het echte embleem van deze moralisering van de massa’s. Onze goede koning heeft<br />

de architect Laîné namelijk onophoudelijk gepusht opdat deze het exact in de as van het Justitiepaleis<br />

zou bouwen, permanent symbool van wet en orde. Het project startte samen met de heraanleg van<br />

de zone “Cité Midi” als gevolg van de bouw van het nieuwe (Zuid)station. De bovenste helft van de wijk<br />

werd voorbestemd voor de gemiddelde bourgeoisie, de benedenhelft voor de industrie en bescheiden<br />

woningen. De burgerij aarzelde niet om snel een commissariaat te eisen in deze ongure buurt. Vandaag<br />

nog vormt het park het knooppunt tussen de kapitaalkrachtige villa’s en de neerdalende hellingen tot in<br />

de volksbuurten van Vorst en Sint-Gillis. Het commissariaat, inderdaad, ligt er nog steeds.<br />

06.08 > 20:00 + 24:00<br />

capsuLe [be]<br />

apsule est un vrai big-band d’avant-garde anversois. Le<br />

C collectif de huit musiciens voyage entre speedjazz, cartoonerjazz<br />

mélodique, funkrock, musique de film noir et musique<br />

électronique sauvage. Ce groupe fut fondé au bord de l’Escaut<br />

avec des musiciens provenant entre autre de Wawadadakwa,<br />

Traktor, Tip Toe Topic et Wizard of Ooze. Leur premier album<br />

“Haunted House” sort en 2007. En 2008, ils collaborent avec le<br />

groupe de théatre “Abattoir Fermé”, dont ils partagent la prédilection<br />

pour les atmosphères de science-fiction, les orgues<br />

et les vieilles maisons sombres. Capsule se compose de trois<br />

voix, d’orgues électroniques, d’instruments à vent et d’une<br />

solide section rythmique. L’ensemble produit un style sonore<br />

unique : parfois intime et fragile, parfois sauvage et brut.<br />

apsule is een achtkoppige avant-garde big band ontstaan<br />

C aan de oevers van de Schelde in Antwerpen en met wortels<br />

in de gelederen van Wawadadkwa, Traktor en Tip Toe Topic. Dit<br />

cult collectief dribbelt tussen melodische cartoonjazz, uitbundige<br />

funkrock en wilde elektronische experimentele muziek.<br />

De combinatie van de drie stemmen, een electronisch orgel,<br />

enkele blazers en een solide ritmesectie leidt tot een eigen<br />

unieke sound en atmosfeer: het ene moment intiem en fragiel,<br />

het andere moment barst de groep helemaal los. In 2008 werkte<br />

Capsule mee aan een productie van het eigenzinnige theatergezelschap<br />

“abbatoir fermé”, waarmee ze een voorliefde delen<br />

voor science fiction sferen, orgels en donkere oude huizen. Hun<br />

optreden is spektakel, zonder liflafjes of bombast.<br />

www.myspace.com/capsuletheredorchestra<br />

www.rotaktrecords.be<br />

06.08 > 21:30<br />

grenze<br />

chriStiAne Schmidt & didier guillAin, 2005, de, video,<br />

sAns diAl / zonder diAl, 10’<br />

n groupe de personnes fait la file devant un poste-frontière<br />

U situé au milieu de nulle part, en pleine neige. Pour passer<br />

de l’autre côté, elles tentent de s’adapter à des règles qui ne<br />

cessent de changer. Une petite comédie sur l’absurdité, bien<br />

réelle, des frontières et du droit de circuler.<br />

en groep mensen staat in de sneeuw ergens aan een grens-<br />

E post in rij. Om aan de andere kant te raken trachten ze zich<br />

zoveel mogelijk aan te passen aan de regels, maar die regels<br />

blijven steeds veranderen. Een komedie over absurde situaties<br />

aan de grens en het recht op het vrij verkeer van personen.<br />

vendredi / vrijdAG<br />

06.08 opening 19:00<br />

06.08 > 22:00<br />

wesh wesh,<br />

qu’est-ce quI<br />

concert filM<br />

filM<br />

se passe ?<br />

rAbAh Ameur-ZAïmeche, 2001, fr, 35mm, vo sT Ang /<br />

ov eng ond, 83’<br />

9-3, Cité des Bosquets dans la banlieue parisienne. Kamel<br />

(interprété par le réalisateur lui-même), victime de la<br />

double peine, vient de purger cinq ans de prison, puis deux<br />

ans de “bannissement” en Algérie. De retour clandestinement<br />

dans son quartier, il retrouve sa famille, son petit frère<br />

Mousse devenu caïd, ses amis et les façades taguées qui l’ont<br />

vu grandir. Alors que Kamel est confronté à l’insécurité permanente<br />

de son existence sans papiers (recherche de travail,<br />

mariage blanc, peur du contrôle de police...), la vie continue sur<br />

le bitume des grands ensembles qui se délabrent... C’est une<br />

vie ordinaire dans la cité, sans fard ni cliché, qu’Ameur-Zaïmeche<br />

transpose dans son premier film, autoproduit, composé à<br />

rebours du délire médiatique et de cette paranoïa sociale qui<br />

fabrique les ghettos modernes. Très finement, il nous invite à<br />

reconsidérer notre système de représentation de la jeunesse<br />

des banlieues. D’une étonnante humanité, “Wesh Wesh” oscille<br />

entre documentaire et fiction sans jamais poser de jugement<br />

moralisateur. Un regard sincère et juste qui nous rappelle que<br />

les liens se tissent malgré tout dans cet univers de béton.<br />

“ esh Wesh” speelt zich af in “la Cité des Bosquets”, een<br />

W Parijse banlieue. De regisseur vertolkt zelf de hoofdrol.<br />

Kamel is een recidivist die net vijf jaar in de cel heeft doorgebracht<br />

en twee jaar in “ballingschap” in Algerije. Wanneer hij<br />

clandestien terug in zijn wijk komt, ziet hij zijn familie, zijn<br />

vrienden en de barre straatstenen terug die hem hebben zien<br />

opgroeien. Zijn broer Mousse is ondertussen caïd geworden,<br />

de leider van een straatbende. Kamel wordt er geconfronteerd<br />

met het gure bestaan van sans papier (verbeten op zoek gaan<br />

naar werk, schijnhuwelijken, angst voor politiecontroles,...).<br />

Het leven van alledag dat Ameur-Zaïmeche in zijn debuutfilm<br />

portretteert – gebaseerd op persoonlijke ervaringen – is rauw<br />

en franjeloos, en staat ver van het door de media en publieke<br />

paranoia gecreëerde beeld van de voorstad als modern getto.<br />

Ameur-Zaïmeche vraagt ons om ons beeld van de voorstadsjeugd<br />

bij te stellen. “Wesh Wesh” getuigt van een grote menselijkheid<br />

en balanceert daarbij op het dunne koord tussen<br />

documentaire- en fictiefilm. Nergens velt de film oordelen, hij<br />

werpt slechts een streng-kritische blik die ons eraan herinnert<br />

dat alles met alles verbonden is, ook in een grijs universum<br />

van beton.


zAterdAG / sAMedi<br />

07.08 opening 18:00<br />

07.08 > 13:00 + 16:00<br />

baLades / wandeLingen<br />

surveiLLance<br />

out au long de nos déplacements quotidiens et jusque<br />

T dans les transports en commun, nos moindres mouvements<br />

sont surveillés et enregistrés. A l’occasion de cette<br />

balade organisée en collaboration avec Hacklab, la Ligue des<br />

droits de l’homme et l’asbl Constant, nous verrons à quel<br />

point c’est un jeu d’enfant d’accéder aux images de petites<br />

caméras placées par des particuliers, dans des magasins ou<br />

autres espaces privés. En parcourant les rues de Saint-Gilles,<br />

nous découvrirons également la mesure du quadrillage des<br />

espaces publics urbains par des caméras de surveillance installées<br />

par les pouvoirs publics.<br />

> Durée : 2 heures. Participation gratuite mais réservation<br />

indispensable : pleinopenair@nova-cinema.org.<br />

edurende al onze dagelijkse verplaatsingen, tot in het<br />

G openbaar vervoer toe, registreren camera’s onze minste<br />

bewegingen. Tijdens deze wandeling, in samenwerking met<br />

Hacklab, de Liga voor de Mensenrechten en vzw Constant,<br />

zien we tot op welk punt het kinderspel is om toegang te krijgen<br />

tot deze camera’s die particulieren in winkels of in andere<br />

private plekken plaatsen. In de straten van Sint-Gillis ontdekken<br />

we ook de reikwijdte van de bewakingscamera’s die de<br />

overheid plaatst in publieke plaatsen.<br />

> Duur: 2 uur. Gratis deelname mits reservering per mail<br />

(duid aan welke wandeling, om 13u of 16u):<br />

pleinopenair@nova-cinema.org<br />

concert<br />

07.08 > 18:00 + 20:00<br />

Los trogos [be]<br />

Vous avez déjà dû croiser ces Ostroghots au quartier Midi<br />

lors du <strong>PleinOPENair</strong> 2006 mais aussi dans les rues et<br />

parcs de Bruxelles, ville à laquelle ils sont indéfectiblement<br />

liés puisque la fanfare s’était formée en 2004 pour une prestation<br />

unique lors de la première Zinneke parade. Leur melting<br />

pot de cuivres, flûtes, accordéons et autres percussions distillent<br />

les tonalités d’une communauté bien ancrée à Bruxelles<br />

et particulièrement dans le bas de Saint-Gilles et Forest : la<br />

communauté latino. Déambuleront ainsi dans le parc Forest<br />

et Duden des tangos argentins, des cumbias colombiennes et<br />

des sambas brésiliennes, mêlées à des touches de musette<br />

et des accents de kermesse. Une entrée en fanfare sautillante<br />

qui précédera le film mexicain “La Zona”.<br />

isschien kwam je de Ostrogoten reeds tegen op<br />

M <strong>PleinOPENair</strong> in de Zuidwijk in 2006. Maar de kans is<br />

ook groot dat je ze aan het werk zag in de straten en parken<br />

van Brussel, de stad waarmee ze nauw verbonden zijn want<br />

deze fanfare ontstond in het zog van de eerste Zinnekeparade.<br />

Hun melting pot van koperblazers, fluiten, accordeons en percussie<br />

put uit de klankenrijkdom van de Latino-gemeenschap<br />

die in laag-Sint-Gillis en Vorst bijzonder stevig verankerd is.<br />

Hun mengeling van Argentijnse tango, Colombiaanse cumbia<br />

en Braziliaanse samba met een stevige dosis musette en balmuziek<br />

misstaat zeker niet in het Dudenpark waar Los Trogos<br />

de Mexicaanse film “La Zona” inleidt.<br />

07.08 > 21:30<br />

le repos du fakIr<br />

gilleS pAté & StéphAne Argillet, 2003, fr, video,<br />

sAns diAl / zonder diAl, 6’<br />

onographie burlesque du mobilier urbain conçu pour<br />

M empêcher les “pauses” dans la ville moderne. L’espace<br />

public n’a plus de vocation sociale, on est dans un lieu de<br />

passage d’individus grouillant entre des cases fonctionnelles :<br />

maison, boulot, shopping, loisir. Dans ce schéma, pas de place<br />

pour les zonards et autres fainéants indésirables qui feraient<br />

tache, voire peur ! L’art de concevoir l’inconfort... Circulez,<br />

allez, ouste !<br />

en komische monografie over stedelijk meubilair dat<br />

E “pauzes” in de moderne stad moet verhinderen. De<br />

publieke ruimte heeft geen sociale functie meer. Ze doet enkel<br />

dienst om zich van de ene naar de andere plaats te begeven:<br />

van huis, naar het werk, gaan shoppen, om te ontspannen. In<br />

dit schema is er geen plaats voor alternatievelingen en andere<br />

ongewenste nietsdoeners die uit de toon vallen en soms zelfs<br />

schrik aanjagen... Niet blijven staan, doorlopen a.u.b!<br />

barres<br />

luc moullet, 1983, fr, 16mm, vo fr / fr ov, 10’<br />

epuis ce mois de juillet, les Bruxellois n’ont plus rien à<br />

D envier aux Parisiens et bénéficient enfin d’un parcours<br />

santé géant gracieusement installé sur le réseau de la STIB.<br />

Idéal pour les petits exercices quotidiens, ce type de parcours<br />

d’obstacles a déjà fait ses preuves dans de nombreuses villes.<br />

Il stimule en effet de manière ludique les talents d’acrobates<br />

ainsi que l’ingéniosité et la solidarité des fraudeurs de compétition.<br />

Ce petit film pédagogique est un guide parfait pour<br />

le débutant.<br />

inds kort moet Brussel niet meer jaloers zijn op Parijs. Ook<br />

S wij genieten nu immers van een vriendelijk door de MIVB<br />

geplaatst systeem op het metronet dat zwartrijden moet beletten.<br />

De slechts met behulp van een abonnement openslaande<br />

deurtjes hebben al in een pak grootsteden ingang gevonden.<br />

Maar wat nog veel beter nieuws is: de deurtjes lenen zich ook<br />

gemakkelijk voor de dagelijkse turnoefening én ze bevorderen<br />

de creativiteit, de vindingrijkheid en de solidariteit van acrobaten,<br />

hoogspringers en fraudeurs. Deze korte didactische film<br />

is de perfecte gids voor beginnelingen zodat ook jij binnenkort<br />

gemakkelijk zonder gebiep de overkant bereikt.<br />

parc dudenpark, 1190 bxxl.<br />

trAM: 51 (jupiter).<br />

Bus: 48 (Lainé) 54 (jupiter).<br />

Bus de nuit / nAchtBus: n12 (rochefort) n11 (albert)<br />

- dir. bourse / richt. beurs (dernier / laatste > 02:13, 02:21)<br />

filM<br />

07.08 > 22:00<br />

la zona<br />

rodrigo plá, 2007, mX, 35mm,<br />

vo sT fr & nl / ov fr & nl ond, 97’<br />

l y a deux ans, le <strong>PleinOPENair</strong> projetait “Wassup Rockers”<br />

I de Larry Clark avec son cortège de jeunes hispanos faisant<br />

irruption dans les quartiers luxueux de Beverly Hills. “La Zona”<br />

y fait écho, portant un cran plus loin la violence urbaine et la<br />

cruauté sociale en mettant en scène l’immersion d’un groupe<br />

de jeunes habitants des barrios (les bidonvilles) dans l’univers<br />

clos, aseptisé et ultra-sécurisé d’une “gated community”<br />

implantée en plein cœur de Mexico City. Pour se préserver<br />

des quartiers pauvres qui l’entourent, cette cité résidentielle<br />

bâtie par la haute bourgeoisie est entourée d’un mur quasi<br />

infranchissable, truffée de caméras de surveillance et dotée<br />

d’une milice privée. Gouvernés par la peur, ses résidents se<br />

sont inventés leurs propres lois, comme l’apprendront à leurs<br />

dépens trois jeunes visiteurs nocturnes... À la frontière entre<br />

le thriller social et l’anticipation, le premier long métrage du<br />

Mexicain Rodrigo Plá est porté par une réalisation efficace,<br />

une narration classique parfois un peu manichéenne, mais<br />

surtout par une réflexion politique sur la dualité sociale qui<br />

s’accroît en milieux urbains dans nos sociétés capitalistes.<br />

wee jaar geleden vertoonde <strong>PleinOPENair</strong> nog “Wassup<br />

T Rockers” van Larry Clark, waarin een groepje Latijns-<br />

Amerikaanse jongeren de poepsjieke buurt van Beverly Hills<br />

teisterde. “La Zona” doet aan die film herinneren, maar gaat<br />

nog een stapje verder in het tonen van stedelijk geweld en<br />

maatschappelijke wreedheid. “La Zona” vertelt het verhaal van<br />

enkele bewoners van een favela – een sloppenwijk – die binnenbreken<br />

in een “gated community” in het hartje van Mexico<br />

City. Die gesloten gemeenschap wordt bevolkt door de hogere<br />

klasse die een gigantische muur rondom hun habitat hebben<br />

gebouwd om zich te beschermen tegen de criminaliteit van de<br />

arme sloppenwijken. In “De Zone” wordt veiligheid gegarandeerd<br />

door een uitgekiend controlesysteem van bewakingscamera’s<br />

en privépolitie. Voortdurend bevangen door angst hebben<br />

de bewoners er hun eigen wetten gesteld, en dat zullen<br />

de drie nachtelijke inbrekers geweten hebben... Flirtend met<br />

de wetten van de sociale thriller wordt deze debuutfilm van de<br />

Uruguayaan Rodrigo Plá volledig gedragen door de efficiënte<br />

regie en een oerdegelijke maar soms iets net iets te zwart-wit<br />

aandoende vertelling. Het is echter vooral de politieke gedachtestroom<br />

over maatschappelijke ongelijkheid in onze kapitalistische<br />

samenleving die inslaat als een bom.<br />

http://www.lazona-lefilm.com<br />

filM<br />

7


8<br />

pleinopenair 30.07 > 11.08.2010<br />

week-end #1<br />

esplAnAde MuseuM des sciences nAturelles / voor nAtuurwetenschAppen<br />

30.07 > vrIjdag / vendredI<br />

19:00 opening<br />

20:00 concert fantazio p.4<br />

21:30 shortfilm poa fIlmpje p.4<br />

22:00 film the host p.4<br />

24:00 concert fantazio p.4<br />

week-end #2<br />

squAre lAîné squAre<br />

06.08 >vendredI / vrIjdag<br />

19:00 opening<br />

20:00 concert capsule p.6<br />

21:30 shortfilm grenze p.6<br />

22:00 film wesh wesh,<br />

& nymphotek<br />

La Microboutiek est un point de diffusion de livres, CD, BD, fanzines, DVD, K7 et<br />

autres objets miraculés de la micro-édition bruxelloise et d’ailleurs. Vous pouvez<br />

autant y découvrir des choses rares que venir y déposer vos créations, la Microboutiek<br />

est alimentée par son propre public. N’hésitez pas à y jeter un œil, chaque samedi du<br />

<strong>PleinOPENair</strong>.<br />

Aux côtés de la Microboutiek, retrouvez la Nymphotek et ses brochures, encore plus<br />

nombreuses sur des sujets encore plus variés, à votre disposition et tout ça... à prix<br />

libre ! “La Nymphotek. Elle se donne volontiers mais n’aime pas être volée. Elle aime<br />

être propagée et s’échange sous le manteau.”<br />

n de Microboutiek vind je boeken, CD’s, strips, fanzines, K7’en, en andere miracu-<br />

I leuze voorwerpen uit de micro-editie scène van Brussel en elders. Je kan er komen<br />

rondsnuffelen en / of je eigen creaties droppen. De Microboutiek wordt namelijk<br />

bevoorraad door zijn eigen publiek!<br />

Zusterlijk naast de Microboutiek vind je de Nymphotek en haar brochures over van<br />

alles en nog wat en dit aan een prijs die je zelf bepaalt! Microboutiek en Nymphotek<br />

vind je elke zaterdag op <strong>PleinOPENair</strong>.<br />

cinéma bioscoop<br />

qu’est-ce quI se passe ? p.6<br />

24:00 concert capsule p.6<br />

31.07 + 07.08<br />

07.08<br />

cInema: 3 rue d’arenbergstraat - 1000 bxl<br />

www.nova-cInema.org<br />

offIce: 14 rue d’arenbergstraat - 1000 bxl<br />

t&f 0032(0)2/511.24.77<br />

nova@nova-cInema.org<br />

permanences au bureau / kantoorpermanenties:<br />

mercredi / woensdag 10:00 > 14:00<br />

+ vendredi / vrijdag 14:00 > 18:00<br />

31.07 > samedI / zaterdag<br />

18:00 balade / wandeling un tour au pays des haricots /<br />

en ommetje in bonenland p.5<br />

21:30 shortfilm poa fIlmpje p.4<br />

22:00 film the conversatIon p.5<br />

07.08 > zaterdag / samedI<br />

13:00 balade / wandeling surveillance p.7<br />

16:00 balade / wandeling surveillance p.7<br />

18:00 concert los trogos p.7<br />

21:30 shortfilms le repos du fakIr + barres p.7<br />

22:00 film la zona p.7<br />

31.07 + 07.08 > 18:00<br />

pétanque / petank<br />

expoa<br />

epuis deux ans, le <strong>PleinOPENair</strong> vous pro-<br />

D pose chaque weekend une exposition<br />

rétrospective des lieux visités lors de ses pérégrinations<br />

urbaines depuis 1996. Au travers de<br />

panneaux retraçant ce nomadisme de site en<br />

site, l’expo illustre et dresse un bref état des lieux<br />

avant, pendant et après que nous les ayons visités,<br />

composant une image singulière de l’urbanisation<br />

de Bruxelles de ces dernières années.<br />

Mercredi / woensdag #1<br />

couvent Gésù-klooster<br />

04.08 > woensdag / mercredI<br />

19:00 opening<br />

20:00 débat les techniques spéciales d’enquête /<br />

de speciale onderzoeksmethoden p.3<br />

21:30 film operatIon sprIng p.3<br />

Mercredi / woensdag #2<br />

couvent Gésù-klooster<br />

11.08 > mercredI / woensdag<br />

19:00 workshop no border p.3<br />

21:30 shortfilm asyl p.3<br />

22:00 film comme tout autre humaIn p.3<br />

e point commun entre Casablanca, Vientiane ou Saint-Gilles ? Le<br />

L boulodrome, bien-sûr ! La pétanque pointera le bout de son cochonnet<br />

au POA chaque samedi, fin d’après-midi. Pas de tournoi mais juste<br />

pour le plaisir... Boules disponibles sur place mais n’hésitez pas à amener<br />

les vôtres.<br />

at hebben Casablanca, Vientiane en Sint-Gillis gemeen? De boulodroom natuurlijk!<br />

W Elke zaterdag in de late namiddag kan je ballen komen werpen op <strong>PleinOPENair</strong>.<br />

Geen wedstrijd, enkel het pure spelplezier telt! Je mag je ballen meebrengen, maar er zijn<br />

er ook ter plaatse te leen.<br />

inds enkele jaren heeft <strong>PleinOPENair</strong> elk<br />

S weekend een expo in zijn kielzog: een retrospectieve<br />

van alle bezochte locaties sinds 1996.<br />

Tientallen panelen tonen de plekken en wat van ze<br />

geworden is. Het nomadisme van <strong>PleinOPENair</strong><br />

toont zo een bijzonder overzicht van meer dan 10<br />

jaar Brusselse stedenbouw.<br />

pleInopenteam: Aïcha, Adrien, Alain, Alexis, Alexandre, Alice, Anne, An P, Archibald, Arnout, Aude,<br />

Aurélie, Auré T., Axel, Bavo, Benwa, Bruno, Bruno C., Carl, Carlo, Catherine, Céline, Charlotte, Chloé,<br />

Christoph, Ciprian, Clara, Claire, Daniele, Denis, Dirk, Dominik, Elisabeth, Elise, Ellen, Elsa L., Elsa R.,<br />

Emilie, Eric, Fabien, Fabien D., Fanny, Federica, Flo, Flore, Florian, Florian F., Franck, François, Fred,<br />

Georges, Gérald, Géraldine, Guérin, Guillaume, Guy, Gwen, Hassan, Helena, Hervé, Hilde, Jacques,<br />

James, Jamie, Jean-Louis, Jeanne, Jeroen, Johan, Julie B., Julie M., Juliette, Junko, Katia, Kris,<br />

L, Laura, Laure, Laurent A., Laurent T., Lila, Louise, Lucie, Luca, Luna, Manuel, Marie, Marie-Eve,<br />

Mariette, Martin, Mathias, Maud, Maxime, Maya, Mehdi, Melanie, Melinda, Miguel, Miku, Mohamed,<br />

Naïma, Nic, Nico D., Nicolas B., Nicolas Dr., Niels, Olenka, Pancho, Paul D., Paul M., Pauline, Philippe<br />

Brrr, Philomène, Ramon, Raph, Rebecca, Remy C., Romain, Roxy, Saïd, Sandrine, Sandrine B., Sarah,<br />

Serge, Sophie A., Sophie B., Sophie G., Stéphane, Stéphanie, Steven, Strike, Sven, Tatiana, Toon, Windy,<br />

Xavier, Yacine, Yoann.<br />

thanks to: Association du quartier Léopold (Marie-Do Bernard, Renée Coen, Christian Delicourt, Paul<br />

Jamoulle, Marco Schmitt...), Bruxelles Laïque, Commune de Forest, Commune de Bruxelles-Ville,<br />

la Compilothèque, asbl Constant vzw, le Début des Haricots, occupants du Gésù, Didier Guillain &<br />

Christiane Schmidt, Inter-Environnement Bruxelles, Manuel Lambert, Ligue des Droits de l’Homme,<br />

Museum des sciences naturelles, No Border, Gilles Paté, Jean-Claude Paye, Plus Tôt Te Laat, Union<br />

des locataires des Marolles, etc. enz.<br />

e.r. / v.u.: Sébastien Roché, 14 rue Arenbergstraat, 1000 Bxxl.

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