bulletin des séances mededelingen der zittingen - Royal Academy ...

Bull. Séanc. Acad r. Sci. Outre-Mer
Meded. Zitt. K. Acad, overzeese Wet.
33 (1987-4): 547-560 (1988)
Aerobiology and Allergy *
by
Peter K. C. A ustw ick**
Su m m a r y. — Aerobiology has emerged as a major entity in human and veterinary respira­
tory medicine primarily on its infectious propagule content, but attention is now focusing on
the role o f airborne allergens as a cause o f many health problems hitherto little recognised.
The origin, nature and effects of the inhalation of allergenic airborne particles on susceptible
people are reviewed under the two types o f allergy involved, viz. «immediate» (Type I) and
«delayed» (Type III). Consideration o f the airborne concentrations o f particles associated with
allergy suggests that Type I allergy is precipitated by a relatively small intake into the upper
respiratory tract (perhaps even a single pollen grain), whereas Type III (EAA) requires the
deposition o f large numbers of very small particles deep in the lung tissue. Many different
airborne biological particles are allergenic, ranging from the spores o f plants (pollen), fungi,
bacteria and actinomycetes to fragments o f plant and animal tissues and the condensation
nuclei o f droplets of microbial metabolites released from spray humidifiers. New developments
in allergy are delineating the many allergenic components o f these complex materials, enabling
the identification and assay of specific major allergens in air and hence determination o f causal
levels o f exposure.
R ésum é. — Aérobiologie et allergie. — L’aérobiologie s’est développée pour constituer une
entité majeure dans le domaine de la médecine respiratoire humaine et vétérinaire, initialement
par l’attention qu’elle portait aux germes infectieux que dissémine l’atmosphère, mais à présent
l'attention s’y concentre sur le rôle des allergénes atmosphériques, en tant que cause de
nombreux problèmes de santé jusqu’ici peu connus. L’origine, la nature et les effets de
l’inhalation de particules atmosphériques allergisantes sur des sujets sensibles sont passés en
revue pour les deux types d’allergie concernés, à savoir l’«allergie immédiate» (Type I) et
l’«allergie retardée» (Type III). L’examen des concentrations dans l’atmosphère de particules
responsables d’allergie suggère que l’allergie de Type I est provoquée par une absorption
relativement peu importante au niveau des voies respiratoires supérieures (un seul grain de
pollen peut suffire), tandis que le type III (AAE) ne survient qu’à la suite du dépôt de grandes
quantités de très petites particules dans la profondeur du tissu pulmonaire. De nombreuses
particules d’origine biologique véhiculées par l’atmosphère sont allergisantes : elles vont des
spores végétales (pollen), champignons, bactéries, actinomycètes, jusqu’aux fragments de
tissus végétaux et animaux et aux noyaux de condensation des gouttelettes de métabolites
microbiens dispersés par les humidificateurs à aspersion. De nouveaux développements des
* Paper read at the 1st Conference Raymond Vanbreuseghem held on 6 November 1987.
** Senior Research Fellow; Robens Institute of Industrial and Environmental Health and Safety,
University of Surrey, Guilford, Surrey (United Kingdom).