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Séparation des protéines par électrophorèse sur gel de ...

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Rapport Exercice 2 Naomi An<strong>de</strong>regg & Atsushi Kamada<br />

<strong>Sé<strong>par</strong>ation</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>protéines</strong><br />

<strong>par</strong> <strong>électrophorèse</strong><br />

<strong>sur</strong> <strong>gel</strong> <strong>de</strong><br />

polyacrylami<strong>de</strong>-sodium<br />

dodécyl sulfate<br />

( SDS-PAGE)<br />

Détection du récepteur à<br />

la transferrine<br />

- 1 -<br />

Naomi An<strong>de</strong>regg<br />

Atsushi Kamada


Rapport Exercice 2 Naomi An<strong>de</strong>regg & Atsushi Kamada<br />

Session Protéines Membranaires, 2 ème <strong>par</strong>tie :<br />

<strong>Sé<strong>par</strong>ation</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>protéines</strong> <strong>par</strong> <strong>électrophorèse</strong> <strong>sur</strong> <strong>gel</strong><br />

<strong>de</strong> polyacrylami<strong>de</strong>-sodium dodécyl sulfate<br />

Détection du récepteur à la transferrine<br />

1. Principe <strong>de</strong> cette expérience<br />

Le but <strong>de</strong> l’expérience est <strong>de</strong> sé<strong>par</strong>er une protéine donnée, d’un ensemble <strong>de</strong><br />

<strong>protéines</strong> cellulaires afin <strong>de</strong> savoir si elle est constituée <strong>de</strong> plusieurs sousunités<br />

ou non.<br />

En premier lieu, il faut pré<strong>par</strong>er un <strong>gel</strong> <strong>de</strong> sé<strong>par</strong>ation compatible avec la taille<br />

élevée <strong>de</strong> notre protéine, c’est-à-dire avec une <strong>de</strong>nsité relativement faible afin<br />

qu’elle soit convenablement sé<strong>par</strong>ée <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>protéines</strong> <strong>de</strong> masses similaires. Il faut<br />

<strong>de</strong> plus s’as<strong>sur</strong>er que toutes les <strong>protéines</strong> aient le même point <strong>de</strong> dé<strong>par</strong>t pour la<br />

migration, c’est pourquoi nous avons démarré la migration dans un <strong>gel</strong> <strong>de</strong><br />

concentration.<br />

En suite, nous <strong>de</strong>vons transférer les <strong>protéines</strong> sé<strong>par</strong>ées <strong>sur</strong> une membrane <strong>de</strong><br />

nitrocellulose afin <strong>de</strong> pouvoir utiliser <strong><strong>de</strong>s</strong> anticorps spécifiques interagissants<br />

avec notre protéine cible. Avant cette étape, nous <strong>de</strong>vons utiliser <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>protéines</strong><br />

<strong>de</strong> lait pour que ces anticorps ne puissent pas se lier avec la membrance <strong>de</strong><br />

nitrocellulose, mais uniquement avec la protéine visée.<br />

Une fois ces étapes terminées nous ajoutons <strong><strong>de</strong>s</strong> anti-anticorps (HRP) qui se<br />

couplent aux anticorps et qui émettent un signal <strong>de</strong> chimiluminescence<br />

permettant ainsi <strong>de</strong> visualiser <strong>sur</strong> un film après révélation, grâce à un réactif<br />

qui convertit ce signal en un signal photo.<br />

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Rapport Exercice 2 Naomi An<strong>de</strong>regg & Atsushi Kamada<br />

2. A quoi sert l’étape <strong>de</strong> saturation <strong><strong>de</strong>s</strong> membranes <strong>de</strong><br />

nitrocellulose avec les <strong>protéines</strong> du lait ?<br />

Cela permet <strong>de</strong> s’as<strong>sur</strong>er que l’ensemble <strong>de</strong> la <strong>sur</strong>face soit recouverte <strong>de</strong><br />

<strong>protéines</strong>, afin que les anticorps interagissent uniquement avec <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>protéines</strong> et<br />

non avec la membrane (figure 2).<br />

En effet, la membrane <strong>de</strong> nitrocellulose ayant une forte affinité pour les<br />

<strong>protéines</strong> pourrait biaiser le test en liant les <strong>par</strong>ties libres <strong><strong>de</strong>s</strong> anticorps<br />

(figure1), et donc empêcher la liaison du <strong>de</strong>uxième anticorps (anti-anticorps).<br />

De plus, cela permet aussi <strong>de</strong> garantir la haute spécificité <strong>de</strong> notre anticorps à<br />

la protéine cible.<br />

3. Sachant qu’il est possible <strong>de</strong> faire <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>gel</strong>s <strong>de</strong> sé<strong>par</strong>ation à 5, 10<br />

ou 20 % d’acrylami<strong>de</strong>, quel % pourcentage utiliseriez-vous<br />

pour sé<strong>par</strong>er <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>protéines</strong> d’environ 20 kDa ?<br />

Pour le récepteur <strong>de</strong> la transferrine, qui est une grosse protéine <strong>de</strong> 190 kDa,<br />

nous avons utilisé une solution à 10 % d’acrylami<strong>de</strong>. Ceci, afin que les mailles<br />

du <strong>gel</strong> soit suffisamment gran<strong><strong>de</strong>s</strong> pour que cette protéine puisse y migrer. De<br />

ce fait, pour une protéine <strong>de</strong> 20 kDa, ce qui nous intéresse est <strong>de</strong> conserver <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>protéines</strong> <strong>de</strong> poids similaires et d’éliminer les <strong>protéines</strong> plus importantes.<br />

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Rapport Exercice 2 Naomi An<strong>de</strong>regg & Atsushi Kamada<br />

Donc, en prenant une solution à 20 % la concentration est plus élevée et la<br />

polymérisation est plus <strong>de</strong>nse, c’est-à-dire les mailles plus petites, plus fines.<br />

4. Que pouvez-vous dire <strong>sur</strong> la structure et le poids du TfR ?<br />

Le TFR est une protéine d’environ 190 kDa et il est constitué <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux sousunités<br />

d’environ 90kDa comme nous pouvons le constater <strong>sur</strong> le western blot.<br />

5. Quelle est l’utilité du marquage contre l’actine ? Quelle<br />

information vous apporte ce marquage <strong>sur</strong> votre<br />

manipulation ?<br />

L’actine est une protéine <strong>de</strong> 50 kDa dont la structure ne change pas que l’on<br />

soit en condition non-dénaturée (-bêta mercapto éthanol) ou dénaturée (+bêta<br />

mercapto éthanol) et est présente dans toutes les cellules <strong>de</strong> l’organisme. Ainsi<br />

la révélation est proportionnelle à la quantité d’actines dans les <strong>de</strong>ux<br />

conditions, et est donc utile pour contrôler la quantité <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>protéines</strong> cibles<br />

effectivement contenu dans les solutions que nous avons fait migrer. En effet,<br />

nous ne pouvons jamais être totalement sûr <strong>de</strong> la <strong>par</strong>ité <strong><strong>de</strong>s</strong> quantités <strong>de</strong><br />

<strong>protéines</strong> dans chacune <strong><strong>de</strong>s</strong> solutions (une erreur est toujours possible…).<br />

Le contrôle à l’actine permet d’éviter <strong>de</strong> tirer <strong>de</strong> mauvaises conclusions à<br />

<strong>par</strong>tir d’une révélation d’intensités différentes dues à une erreur <strong>de</strong><br />

manipulation.<br />

6. Quelles sont les limites <strong>de</strong> ce protocole ?<br />

Avec ce type <strong>de</strong> révélation, il est nécessaire <strong>de</strong> travailler avec <strong>de</strong> gran<strong><strong>de</strong>s</strong><br />

quantités <strong>de</strong> <strong>protéines</strong> et <strong>sur</strong>tout <strong><strong>de</strong>s</strong> anticorps <strong>de</strong> haute affinité pour la protéine<br />

cible afin d’éviter qu’il ne se lie à d’autres <strong>protéines</strong> si nous voulons avoir <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

résultats précis et diminuer le bruit <strong>de</strong> fond (éventuellement engendré <strong>par</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

liaisons à d’autres <strong>protéines</strong>).<br />

Ce type <strong>de</strong> protocole nous permet uniquement <strong>de</strong> détecter la présence <strong>de</strong> la<br />

protéine et si elle est constituée <strong>de</strong> une ou plusieurs (sous-)unités et<br />

accessoirement son poids moléculaire. Mais il ne nous permet pas <strong>de</strong> connaître<br />

sa structure tridimensionnelle, ni sa composition globale en aci<strong><strong>de</strong>s</strong> aminés (ce<br />

qui est faisable en sé<strong>par</strong>ation 2D).<br />

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