bulletin des seances mededelingen der zittingen - Royal Academy ...
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NOTES<br />
[1] Le groupe linguistique bantou comprend environ 600 langues, qui occupent presque<br />
exclusivement l’Afrique subéquatoriale, avec un prolongement au nord-ouest<br />
jusqu’au creux du golfe du Niger. On désigne ces langues par <strong>des</strong> sigles composés<br />
d’une lettre majuscule suivie d’un nombre de deux chiffres. La lettre majuscule,<br />
allant de A (nord-ouest) jusqu’à S (sud-est), se réfère à <strong>des</strong> zones géographiques.<br />
La zone interlacustre porte la lettre J et inclut le rwanda (voir fig. 1). Le groupe<br />
linguistique bantou se définit par son unité historique : toutes ses langues sont<br />
issues d’un ancêtre commun, reconstruit par la linguistique comparative et appelé<br />
protobantou. 11 ne constitue pas une famille de langues, mais appartient à la famille<br />
Congo-Kordofan. L’essentiel <strong>des</strong> reconstructions se trouve dans M e e u s s e n (1967)<br />
et C o u p e z , B a s t i n & M u m b a (1998 sqq.). Pour la classification interne du bantou,<br />
voir en <strong>der</strong>nier lieu B a s t i n , C o u p e z & M a n n (1999). Le sigle ~ placé entre deux<br />
mots indique qu’ils constituent <strong>des</strong> variantes lexicales iconiques.<br />
[2] Le dictionnaire rwandais-français a été entrepris en 1965 à l’Institut National de<br />
Recherche Scientifique du Rwanda (I.N.R.S.) dans le cadre d’un accord belgo-<br />
rwandais géré par le Musée de Tervuren. 11 a été conçu et dirigé par l’auteur<br />
de cet article, avec la collaboration de chercheurs et informateurs rwandais formés<br />
sur place, qui ont atteint la dizaine et dont les principaux sont T. Kamanzi et<br />
S. Bizimana. Son élaboration se poursuit à Tervuren depuis 1989. Il a fait l’objet<br />
d’un résumé publié par I. J a c o b en 1983-1987. La langue du Rwanda, désignée<br />
ici par le terme rwanda, s’appelle elle-même ikinyarwanda, qui est souvent transposé<br />
en français comme «le kinyarwanda».<br />
[3] Les verbes sont désignés par leur radical. Les noms ont leur thème suivi du numéro<br />
de la classe de leur préfixe.<br />
[4] Exemple du suffixe -am-<br />
-bât-am- «être collé, adhérer»<br />
-bât-ik- (-bâdik-) «coller, faire adhérer»<br />
-bât-uk- (-bàduk-) «être décollé»<br />
-bàt-ur- «décoller»<br />
[5] Cette règle est illustrée par l’exemple de la note 4.<br />
[6] La notion de pseudo-suffixe est présentée dans C o u p e z (1985), avec celle de pseudomorphème<br />
qui l’inclut.<br />
[7] Voir C o u p e z , B a s t i n & M u m b a (1998 sqq.). De nombreuses variantes iconiques<br />
apparaissent dans G u t h r i e (1967-1971), sans être toutefois distinguées, sur le plan<br />
théorique, <strong>des</strong> variantes conditionnées par la grammaire.<br />
[8] L’astérisque désigne les formes reconstituées par la comparaison linguistique, dites<br />
protoformes.<br />
[9] Le terme de «mutation» est courant dans G u t h r i e (1967-1971).