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bulletin des seances mededelingen der zittingen - Royal Academy ...

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— 134 —<br />

NOTES<br />

[1] Le groupe linguistique bantou comprend environ 600 langues, qui occupent presque<br />

exclusivement l’Afrique subéquatoriale, avec un prolongement au nord-ouest<br />

jusqu’au creux du golfe du Niger. On désigne ces langues par <strong>des</strong> sigles composés<br />

d’une lettre majuscule suivie d’un nombre de deux chiffres. La lettre majuscule,<br />

allant de A (nord-ouest) jusqu’à S (sud-est), se réfère à <strong>des</strong> zones géographiques.<br />

La zone interlacustre porte la lettre J et inclut le rwanda (voir fig. 1). Le groupe<br />

linguistique bantou se définit par son unité historique : toutes ses langues sont<br />

issues d’un ancêtre commun, reconstruit par la linguistique comparative et appelé<br />

protobantou. 11 ne constitue pas une famille de langues, mais appartient à la famille<br />

Congo-Kordofan. L’essentiel <strong>des</strong> reconstructions se trouve dans M e e u s s e n (1967)<br />

et C o u p e z , B a s t i n & M u m b a (1998 sqq.). Pour la classification interne du bantou,<br />

voir en <strong>der</strong>nier lieu B a s t i n , C o u p e z & M a n n (1999). Le sigle ~ placé entre deux<br />

mots indique qu’ils constituent <strong>des</strong> variantes lexicales iconiques.<br />

[2] Le dictionnaire rwandais-français a été entrepris en 1965 à l’Institut National de<br />

Recherche Scientifique du Rwanda (I.N.R.S.) dans le cadre d’un accord belgo-<br />

rwandais géré par le Musée de Tervuren. 11 a été conçu et dirigé par l’auteur<br />

de cet article, avec la collaboration de chercheurs et informateurs rwandais formés<br />

sur place, qui ont atteint la dizaine et dont les principaux sont T. Kamanzi et<br />

S. Bizimana. Son élaboration se poursuit à Tervuren depuis 1989. Il a fait l’objet<br />

d’un résumé publié par I. J a c o b en 1983-1987. La langue du Rwanda, désignée<br />

ici par le terme rwanda, s’appelle elle-même ikinyarwanda, qui est souvent transposé<br />

en français comme «le kinyarwanda».<br />

[3] Les verbes sont désignés par leur radical. Les noms ont leur thème suivi du numéro<br />

de la classe de leur préfixe.<br />

[4] Exemple du suffixe -am-<br />

-bât-am- «être collé, adhérer»<br />

-bât-ik- (-bâdik-) «coller, faire adhérer»<br />

-bât-uk- (-bàduk-) «être décollé»<br />

-bàt-ur- «décoller»<br />

[5] Cette règle est illustrée par l’exemple de la note 4.<br />

[6] La notion de pseudo-suffixe est présentée dans C o u p e z (1985), avec celle de pseudomorphème<br />

qui l’inclut.<br />

[7] Voir C o u p e z , B a s t i n & M u m b a (1998 sqq.). De nombreuses variantes iconiques<br />

apparaissent dans G u t h r i e (1967-1971), sans être toutefois distinguées, sur le plan<br />

théorique, <strong>des</strong> variantes conditionnées par la grammaire.<br />

[8] L’astérisque désigne les formes reconstituées par la comparaison linguistique, dites<br />

protoformes.<br />

[9] Le terme de «mutation» est courant dans G u t h r i e (1967-1971).

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