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9. HYBRIDATION AVEC SONDES GENETIQUES<br />

L'hybridation des acides nucléiques est la formation d'une molécule duplex à partir de<br />

deux chaînes d'acides nucléiques complémentaires. Il existe différentes techniques<br />

d'hybridation. Dans cette étude nous avons utilisé la technique dite Dot Blot. Cette<br />

technique permet de tester, pour une sonde donnée et sur une même membrane, un grand<br />

nombre d'acides nucléiques. Un appareil MinifoldR-Apparatur (Schleicher et Schüll,<br />

Dassel) permet de déposer séparément des quantités convenables de chaque solution<br />

d'acide nucléique à tester sur la membrane. Pour chaque membrane on testera une ADN<br />

donnant une réaction positive à la sonde.<br />

9.1 Les sondes et le ma rquage<br />

Les sondes d'acides nucléiques sont donc des fragments monocaténaires d'ADN qui sont<br />

capables de reconnaître des fragments complémentaires et de s'hybrider à eux de manière<br />

spécifique. Une sonde génétique doit être hautement spécifique. La longueur des sondes<br />

est soit de 15 à 50 bases (oligonucléotides) de 50 à environ 1000 bases (polynucléotides ).<br />

Ces sondes sont soit isolées d'organismes connus, soit synthétisées au laboratoire<br />

(Schleifer et al., 1992; Schleifer et al., 1992). Un test avec sonde génétique comprend six<br />

étapes qui sont: l'isolement du matériel nucléique à tester, la fabrication et le marquage<br />

des sondes, le transfert et la fixation des acides nucléiques sur membrane, la<br />

préhybridation, l'hybridation proprement dite et la détection des hybrides.<br />

Tableau 10: Les sondes génétiques utilisées<br />

Sonde S'-Séquence-3' Spécificité Référence<br />

Lba GTAAATCTGTTGGTTCCGC Lb. acidophilus Hertel et al. (1993)<br />

Lbb TGTTGAAATCAAGTGCAAG Lb. brevis Vogel et al. (1994)<br />

Lbfe GCGACCAAAATCAATCAGG Lb. fermentum Vogel et al. (1994)<br />

Lbfr CTCGCTGCTAACTTAAGTC Lb. fructivorans Vogel et al. (1994)<br />

Lbl TCGGTCAGATCTATCGTC Lb.lindneri Ehrmann (1994)<br />

Lbpe TCAAATGTAAATCATGATG Lb. pentosus/plantarum Ehnnann (1994)<br />

Lbpo GGTAATCCATCGTCAAATC Lb. pontis Vogel et al. (1994)<br />

Lbs TTAATGATAATACTCGATT Lb. sake Hertel et al. (1991)<br />

Toutes ces sondes sont déduites de la séquence de nucléotides du gène 16S<br />

Le marquage des sondes permet lors de la détection de rendre visible le complexe formé.<br />

Les marquages les plus couramment utilisés sont ceux faits avec des isotopes radioactifs<br />

surtout le 32p (phosphore-32). Ce marquage se fait sur la terminaison 5' des sondes. Ainsi<br />

les signaux positifs sont facilement détectés lorsqu'on radiographie la membrane.<br />

L'intensité de la bande radioactive correspondante sur l'autoradiogramme sera directement<br />

proportionnelle à la quantité d'acide nucléique spécifique présente. Cette méthode n'est<br />

pas, cependant, très commode du fait du temps de demi-vie du phosphore-32 qui est très<br />

court et aussi du danger potentiel que représente l'utilisation de produits radioactifs.<br />

9.1.1 Marquage des sondes à la digoxigenine (Amersham hybond broschure., 1987)<br />

Les sondes d'oligonucléotide sont marquées grâce au DIG Oligonucléotide 3'-Tenninal<br />

Kit (Boehringer, Mannheim) avec digoxigenine-ddUTP (Schmitz et al., 1991). Le<br />

marquage consiste à la fixation d'une desoxynucléotide ou d'une didesoxynucléotide à la<br />

position terminale 3'-OH de la sonde d'ADN.<br />

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