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*SOMMAIRE *Editorial par Stéphane Martin ......................................................... p 3 *Avant-propos par Juan Carlos Meléndez Mollinedo ....................... p 4 *Géographie du Guatemala ............................................................... p 5 *Bref historique de l’archéologie au Guatemala .............................. p 8 *Le temps chez les Mayas .................................................................. p 9 *Les guerres mayas .......................................................................... p 10 *Le parcours de l’exposition ............................................................ p 12 Section 1 : les périodes Préclassiques (2000 av. J.-C. – 250 apr. J.-C.) p 12 Section 2 : les périodes Classiques (250 apr. J.-C. – 1000 apr. J.-C.) p 17 Section 3 : les périodes Postclassiques (1000 apr. J.-C. – 1524 apr. J.-C.) p 21 Section 4 : témoignages de la culture maya contemporaine p 22 *Générique de l’exposition .............................................................. p 25 *Autour de l’exposition .................................................................... p 26 Catalogue de l’exposition p 26 Mission Archéo p 26 Visite contée p 26 *Colloque international ................................................................... p 27 La recherche et l’enseignement au musée du quai Branly p 27 *Les collections Amériques du musée du quai Branly ................... p 28 La recherche et l’enseignement au musée du quai Branly p 28 *Informations pratiques ................................................................... p 29 *Mécène de l’exposition .................................................................. p 29 *Partenaires de l’exposition ............................................................ p 30 2
© Musée du quai Branly, photo Cyril Zannettacci * EDITORIAL PAR STEPHANE MARTIN Président du musée du quai Branly Après une exposition consacrée à la civilisation de Teotihuacan, le musée du quai Branly, en étroite association avec le Museo Nacional de Arqueología y Etnología du Guatemala, poursuit sa mission de mise en valeur du patrimoine mésoaméricain. C’est aussi la première fois en France que des œuvres guatémaltèques aussi prestigieuses sont rassemblées. Les Mayas représentent une des cultures les plus florissantes du monde précolombien. L’architecture en est l’un des fleurons, comme en témoignent les imposants vestiges de palais et de temples. Les Mayas sont également renommés pour avoir développé un remarquable système d’écriture, le plus complet de toute l’Amérique précolombienne, qui a fait dire au photographe et explorateur Désiré Charnay : « Les nombreuses inscriptions que renferment Palenque et les temples de la montagne attendent le Champollion qui doit faire cesser le mutisme de leur table de pierre. » Grâce à des fouilles récentes, nous sommes en mesure d’apprécier le haut degré de civilisation du peuple maya, loin des préjugés des premiers explorateurs européens, qui, confrontés à la beauté classique des monuments, au raffinement de la statuaire et des céramiques peintes, imaginèrent que les Grecs ou les Romains avaient visité ces nations et influencé les autochtones. Cette exposition montre combien l’intelligence de l’univers a pu surgir dans des temps reculés et produire un art complexe qui rend compte de l’origine du monde, d’une parfaite acceptation de la mort, où l’idée de sacrifice devient une forme d’exaltation du pouvoir séculier et divin. Elle permet également, en concluant sur la culture maya contemporaine, d’établir un lien cohérent entre un passé foisonnant et une société riche encore aujourd’hui d’une vingtaine de langues, forte d’un héritage exceptionnel. La scénographie se veut une mise en mémoire des fastes de petits royaumes indépendants, assimilables à des cités-États extrêmement élaborées, qui tenaient leur splendeur d’un savoir impressionnant dans d’innombrables domaines : astronomique, cosmologique, mathématiques, création plastique… Je salue tout particulièrement le travail effectué par l’archéologue Richard D. Hansen qui, depuis 2003, dirige le projet de fouilles du bassin de Mirador. Ce site figure d’ailleurs en tête d’un groupe de cinq autres sites sélectionnés par le gouvernement du Guatemala en vue d’une inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Je tiens aussi à remercier chaleureusement Juan Carlos Meléndez Mollinedo, commissaire de l’exposition et directeur du Museo Nacional de Arqueología y Etnología du Guatemala, pour son excellente connaissance de la culture maya et sa précieuse collaboration, ainsi que Monsieur le ministre de la Culture et des Sports du Guatemala, Héctor Escobedo, pour avoir consenti des prêts exceptionnels en provenance des collections nationales. Stéphane Martin 3
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