Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être

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28.08.2013 Views

chapitre trois deux journaux francophones, ce qui a permis de réaliser un tirage conjoint à 923 000 exemplaires aux niveaux national et régional. Un autre 25 000 copies supplémentaires du document ont été distribuées lors de conférences et assemblées et ont été envoyées aux universités, aux collèges, aux écoles, à des travailleurs communautaires par envoi postal et sur demande. Cette publication a été spécialement conçue comme outil éducatif pour informer sur les questions liées au régime des pensionnats et sur la FADG. Elle est reprise au complet dans l’annexe B. Sur le plan des relations entre les Autochtones et le Canada, l’histoire de la FADG est extraordinaire. Bon nombre de fonctionnaires fédéraux qui ont participé à la création de la FADG et ont été mis à contribution au cours de son évolution ont dit que l’établissement de la FADG avait représenté l’accomplissement le plus significatif de leur carrière. Toutefois, la réaction des médias canadiens à l’égard de la FADG et des questions liées au pensionnat a été beaucoup moins favorable et solidaire. Les conférences de presse organisées en vue de partager les bonnes nouvelles ont été très peu courues. L’intérêt des médias à l’égard de la FADG s’est plutôt manifesté dans les cas où il y a eu des sujets de controverse, des caps difficiles à traverser, comme celui des honoraires exagérés, les préoccupations de la vérificatrice générale au sujet des fondations en général et les histoires au niveau local d’abandon ou de renonciation de projets financés. Dans l’ensemble, le thème dominant des couvertures récentes sur des développements liés aux pensionnats a été celui de l’incidence des litiges sur la survie économique des Églises impliquées dans les poursuites en justice intentées par les Survivants, de même que les efforts des Églises pour limiter leur responsabilité. En 2003, à la suite de l’annonce de l’appel final de propositions, la principale préoccupation des Communications a changé; l’équipe s’est plutôt engagée à préparer les collectivités autochtones à la clôture de la phase d’octroi de subventions de la FADG, à diminuer les ressources consacrées au rayonnement ou extension de l’action de la FADG et à aider le conseil d’administration dans leur exploration de solutions possibles visant à maintenir le « momentum », le dynamisme du mouvement de guérison dans les collectivités. 3.4.2 Programmes Le rôle des Programmes a été de s’assurer que les collectivités autochtones au Canada auraient un accès juste et équitable au financement de projets axés sur la guérison des séquelles des abus physiques et sexuels subis dans les pensionnats, y compris leurs répercussions intergénérationnelles. Cette équipe a également eu la responsabilité de s’assurer que le mandat de la FADG et les critères obligatoires liés à l’obtention de financement qu’elle avait fixés étaient respectés. Le département des Programmes représentait la plus grande section opérationnelle, comptant un personnel lors de son activité maximale de 25 personnes. Ses fonctions s’établissaient comme suit : • services d’information; • soutien communautaire; • entrée de données; • présélection et examen internes des propositions; • suivi des projets. volume i : un cheminement de guérison : le rétablissement du mieux-être

0 chapitre trois La vague de plaintes ayant suivi le premier appel de propositions en décembre 1998 a fait prendre conscience que les collectivités avaient besoin de beaucoup plus qu’une série de séances d’information et de soutien téléphonique pour pouvoir bien comprendre les critères et répondre à l’appel de propositions. En dépit de ce qui avait fait l’objet de critiques, le délai trop court qualifié de déraisonnable entre l’annonce de l’appel de propositions et la date limite de la remise, les collectivités et les organisations ont présenté 370 propositions pour le 15 janvier, un véritable tour de force que représentait cette période de six semaines allouée à la préparation des propositions, incluant la traditionnelle fermeture des organisations pour le temps de Noël, de même que celui d’avoir obtenu 1 066 propositions (excluant celles issues de fonds attribués à la préparation de propositions) au 31 mars, résultat d’une période de trois mois de préparation. Il y a eu une concentration de propositions provenant de la Colombie-Britannique où les organisations de Survivants et les litiges étaient en cours depuis un certain nombre d’années, ces événements ayant contribué à conscientiser la population au besoin de guérison; l’Ontario où il y a des collectivités de grande taille et des conseils tribaux ayant une infrastructure organisationnelle et de l’expérience dans la préparation de propositions pour obtenir du financement a également été le centre de l’acheminement d’un grand nombre de demandes. Le Financement d’aide à la préparation de propositions a permis à de petites collectivités dont le peu de ressources rendait impossible le recours à des consultants pour les aider de pouvoir participer, mais ces mesures ont peu contribué à développer des capacités au sein de la communauté. De plus, on a rapporté des problèmes sur le plan de l’imputabilité attribuable à des consultants de l’extérieur. En ce qui a trait au deuxième cycle de financement, 11 coordonnateurs du soutien communautaire (CSC) ont été engagés à la fin de l’automne 1999 et ils ont été postés dans les régions, comprenant également des intervenants parlant inuktitut au Nunavut et un intervenant parlant français dans les collectivités utilisant le français. En tout premier lieu, le rôle des CSC consistait à travailler avec les gens des collectivités à la préparation de leurs propositions. Ils ont organisé des séances d’information où les participants pouvaient travailler sur place à la préparation de leur proposition, obtenir de l’information sur des ressources d’aide possibles pour demander du financement et où ils pouvaient établir des associations, des partenariats et des réseaux au sein de leur communauté et entre collectivités. Au Nunavut, les CSC ont fait des efforts particuliers pour aider les collectivités à disposer de rédacteurs et de capacités leur permettant de traduire leurs bonnes idées en propositions susceptibles d’être financées. Le mode de communication oral a été en général facilité, accepté, en offrant la possibilité de faire la présentation de la proposition par vidéo. De plus, les CSC ont été les yeux et les oreilles de la FADG, faisant rapport sur les problèmes associés au programme, aux documents, aux manières de procéder, et ils ont contribué à améliorer ces aspects problématiques. Des services d’information desservant les collectivités ont été dispensés par un service situé à Ottawa et comprenant trois personnes. Une fois la proposition reçue au bureau central, on entrait l’information dans le système de repérage des données et on pouvait commencer le processus de présélection et d’examen de la proposition. À la figure 5 nous présentons cette démarche au complet. volume i : un cheminement de guérison : le rétablissement du mieux-être

chapitre trois<br />

<strong>de</strong>ux journaux francophones, ce qui a permis <strong>de</strong> réaliser un tirage conjoint à 923 000 exemplaires aux<br />

niveaux national et régional. <strong>Un</strong> autre 25 000 copies supplémentaires <strong>du</strong> document ont été distribuées<br />

lors <strong>de</strong> conférences et assemblées et ont été envoyées aux universités, aux collèges, aux écoles, à <strong>de</strong>s<br />

travailleurs communautaires par envoi postal et sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. Cette publication a été spécialement<br />

conçue comme outil é<strong>du</strong>catif pour informer sur les questions liées au régime <strong>de</strong>s pensionnats et sur<br />

la FADG. Elle est reprise au complet dans l’annexe B.<br />

Sur le plan <strong>de</strong>s relations entre les Autochtones et le Canada, l’histoire <strong>de</strong> la FADG est extraordinaire.<br />

Bon nombre <strong>de</strong> fonctionnaires fédéraux qui ont participé à la création <strong>de</strong> la FADG et ont été mis<br />

à contribution au cours <strong>de</strong> son évolution ont dit que l’établissement <strong>de</strong> la FADG avait représenté<br />

l’accomplissement le plus significatif <strong>de</strong> leur carrière. Toutefois, la réaction <strong>de</strong>s médias canadiens à<br />

l’égard <strong>de</strong> la FADG et <strong>de</strong>s questions liées au pensionnat a été beaucoup moins favorable et solidaire.<br />

<strong>Le</strong>s conférences <strong>de</strong> presse organisées en vue <strong>de</strong> partager les bonnes nouvelles ont été très peu courues.<br />

L’intérêt <strong>de</strong>s médias à l’égard <strong>de</strong> la FADG s’est plutôt manifesté dans les cas où il y a eu <strong>de</strong>s sujets <strong>de</strong><br />

controverse, <strong>de</strong>s caps difficiles à traverser, comme celui <strong>de</strong>s honoraires exagérés, les préoccupations <strong>de</strong><br />

la vérificatrice générale au sujet <strong>de</strong>s fondations en général et les histoires au niveau local d’abandon ou<br />

<strong>de</strong> renonciation <strong>de</strong> projets financés. Dans l’ensemble, le thème dominant <strong>de</strong>s couvertures récentes sur<br />

<strong>de</strong>s développements liés aux pensionnats a été celui <strong>de</strong> l’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s litiges sur la survie économique<br />

<strong>de</strong>s Églises impliquées dans les poursuites en justice intentées par les Survivants, <strong>de</strong> même que les<br />

efforts <strong>de</strong>s Églises pour limiter leur responsabilité.<br />

En 2003, à la suite <strong>de</strong> l’annonce <strong>de</strong> l’appel final <strong>de</strong> propositions, la principale préoccupation <strong>de</strong>s<br />

Communications a changé; l’équipe s’est plutôt engagée à préparer les collectivités autochtones à<br />

la clôture <strong>de</strong> la phase d’octroi <strong>de</strong> subventions <strong>de</strong> la FADG, à diminuer les ressources consacrées au<br />

rayonnement ou extension <strong>de</strong> l’action <strong>de</strong> la FADG et à ai<strong>de</strong>r le conseil d’administration dans leur<br />

exploration <strong>de</strong> solutions possibles visant à maintenir le « momentum », le dynamisme <strong>du</strong> mouvement<br />

<strong>de</strong> <strong>guérison</strong> dans les collectivités.<br />

3.4.2 Programmes<br />

<strong>Le</strong> rôle <strong>de</strong>s Programmes a été <strong>de</strong> s’assurer que les collectivités autochtones au Canada auraient un accès<br />

juste et équitable au financement <strong>de</strong> projets axés sur la <strong>guérison</strong> <strong>de</strong>s séquelles <strong>de</strong>s abus physiques et<br />

sexuels subis dans les pensionnats, y compris leurs répercussions intergénérationnelles. Cette équipe<br />

a également eu la responsabilité <strong>de</strong> s’assurer que le mandat <strong>de</strong> la FADG et les critères obligatoires<br />

liés à l’obtention <strong>de</strong> financement qu’elle avait fixés étaient respectés. <strong>Le</strong> département <strong>de</strong>s Programmes<br />

représentait la plus gran<strong>de</strong> section opérationnelle, comptant un personnel lors <strong>de</strong> son activité maximale<br />

<strong>de</strong> 25 personnes. Ses fonctions s’établissaient comme suit :<br />

• services d’information;<br />

• soutien communautaire;<br />

• entrée <strong>de</strong> données;<br />

• présélection et examen internes <strong>de</strong>s propositions;<br />

• suivi <strong>de</strong>s projets.<br />

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