Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être

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28.08.2013 Views

chapitre deux Conférence sur la stratégie de guérison, du 14 au 16 juillet 1998 recommandations faites à la conférence de squamish 41 [traduction] 1. Les membres du conseil devraient eux-mêmes être engagés dans une démarche de guérison : pratiquer l’abstinence, ne pas consommer de drogues et prêcher par l’exemple. Les membres du conseil doivent être des modèles à suivre. 2. Les membres du conseil d’administration et le personnel de la Fondation devraient avoir un code déontologique. 3. Les Survivants ont besoin d’être fortement représentés au conseil. 4. La Fondation doit inspirer confiance, gagner la confiance de tous et de toutes. 5. Les communautés dont la Fondation défend les intérêts devraient avoir un sentiment d’appartenance, d’engagement à l’égard de celle-ci. 6. Le conseil doit rester au niveau de la base, au niveau des gens de la communauté, et ne pas accorder la priorité à l’administration. Tous les membres des familles des victimes, des personnes survivantes, ont besoin d’aide professionnelle. 7. La composition du conseil devrait se limiter à des membres eux-mêmes victimes ou personnes survivantes et à un Aîné/une Aînée. 8. Le conseil communique avec les victimes /personnes survivantes d’une façon sincère, honnête et ouverte. 9. Le mode de fonctionnement doit être traditionnel et holistique. 10. Les règlements administratifs de la Fondation ne devraient pas contredire ou aller à l’encontre des traités existants. On devrait également procéder à une recherche pour savoir s’I il existé u conflit avec la Charte des droits et des libertés. Le résultat le plus marquant de la conférence de Squamish a été d’avoir commencé à susciter la confiance à l’égard de la direction éclairée de la FADG. Les membres du conseil d’administration ont démontré qu’ils étaient très engagés dans l’établissement d’une organisation appartenant à toutes les parties intéressées, qu’ils étaient disposés à les écouter. Lors des séances de discussion prolongées, les membres volume i : un cheminement de guérison : le rétablissement du mieux-être

volume i : un cheminement de guérison : le rétablissement du mieux-être chapitre deux du conseil d’administration et des personnes ressources du gouvernement ont pris place sur la tribune et ils ont écouté avec attention les commentaires; ils ont pris note des demandes d’information et des enjeux/des problèmes formulés par les participants. Ils ont répondu en donnant des renseignements, des explications sur les raisons motivant des mesures prises, sur la façon dont certaines activités seraient réalisées; ils ont pris des engagements concernant des questions laissées en suspens, ne pouvant pas être traitées à ce moment-là, et ils ont renvoyées d’autres questions qui n’entraient pas dans le mandat de la FADG aux ressources concernées. Ces sessions de discussion, au moment des rencontres où les dirigeants faisaient rapport sur leurs activités et où eux-mêmes et l’organisation étaient à l’écoute des préoccupations, réactions, commentaires et critiques de la communauté autochtone, sont devenues la marque distinctive de la FADG et de sa façon particulière de faire. 2.8 le premier appel de propositions À la fin de l’automne 1998, la FADG avait engagé un directeur exécutif et le personnel du bureau central. Les procédures opérationnelles internes et la planification en fonction de la réception et de l’examen des propositions avaient été établies. Le premier appel de propositions et les formulaires de demande de financement ont été envoyés au début de décembre 1998. Le Guide du programme a incorporé les critères d’admissibilité et les restrictions établis en conformité avec l’accord de financement, de même que les indications sur les besoins communautaires et les priorités communiquées à la Conférence de Squamish. L’appel de propositions incitait les demandeurs à faire leur présentation en vertu de quatre thèmes : 1) Guérison, ce qui comprenait les projets de guérison communautaires et les centres de guérison; 2) Rétablissement de l’équilibre mettant l’accent sur le dépistage précoce et la prévention des effets intergénérationnels découlant des abus physiques et sexuels subis dans les pensionnats; 3) Développement et renforcement des capacités des Autochtones, ce qui pouvait englober l’évaluation des besoins ou la formation; 4) Commémoration et historique des faits, ce qui mettait l’accent sur le partage, la validation ou la consignation de l’expérience vécue dans les pensionnats, l’objectif étant de mettre les Survivants à l’honneur et de favoriser leur guérison. D’autres propositions pouvaient également être présentées pour obtenir du financement sous le sous-thème Redonner la parole aux femmes dans le cadre de n’importe quel thème des quatre sujets d’intérêt principaux. Les dates limites pour la présentation des propositions ont été réparties entre le 15 janvier et le 31 mars 1999, la première date d’échéance étant approximativement fixée six semaines suivant l’appel de propositions. Une série de 18 séances d’information ont été tenues dans l’ensemble du pays, menées par le personnel ou des consultants dans le but d’aider à bien comprendre et à bien remplir les demandes de financement. Le premier appel de propositions a été une tentative de répondre aux attentes des collectivités comptant que le financement commencerait sans trop de délai à être distribué. Dans les semaines qui ont suivi l’annonce du ministre Jane Stewart en janvier 1998, les Affaires indiennes et du Nord Canada, Santé Canada et l’Assemblée des Premières Nations recevaient déjà des demandes de financement. Le conseil d’administration a bien débattu la question, à savoir s’il fallait procéder à brève échéance afin de traiter les demandes accumulées ou de prendre plus de temps pour s’assurer que le processus serait bien compris et à la portée de tous. La solution de compromis a été de recevoir rapidement des demandes de financement, tout en invitant les collectivités ayant besoin de plus de temps et d’aide à demander une subvention pour évaluer leurs besoins sous le thème Développement et renforcement des capacités

volume i : un <strong>cheminement</strong> <strong>de</strong> <strong>guérison</strong> : le <strong>rétablissement</strong> <strong>du</strong> <strong>mieux</strong>-<strong>être</strong><br />

chapitre <strong>de</strong>ux<br />

<strong>du</strong> conseil d’administration et <strong>de</strong>s personnes ressources <strong>du</strong> gouvernement ont pris place sur la tribune<br />

et ils ont écouté avec attention les commentaires; ils ont pris note <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d’information et <strong>de</strong>s<br />

enjeux/<strong>de</strong>s problèmes formulés par les participants. Ils ont répon<strong>du</strong> en donnant <strong>de</strong>s renseignements,<br />

<strong>de</strong>s explications sur les raisons motivant <strong>de</strong>s mesures prises, sur la façon dont certaines activités seraient<br />

réalisées; ils ont pris <strong>de</strong>s engagements concernant <strong>de</strong>s questions laissées en suspens, ne pouvant pas<br />

<strong>être</strong> traitées à ce moment-là, et ils ont renvoyées d’autres questions qui n’entraient pas dans le mandat<br />

<strong>de</strong> la FADG aux ressources concernées. Ces sessions <strong>de</strong> discussion, au moment <strong>de</strong>s rencontres où les<br />

dirigeants faisaient rapport sur leurs activités et où eux-mêmes et l’organisation étaient à l’écoute <strong>de</strong>s<br />

préoccupations, réactions, commentaires et critiques <strong>de</strong> la communauté autochtone, sont <strong>de</strong>venues<br />

la marque distinctive <strong>de</strong> la FADG et <strong>de</strong> sa façon particulière <strong>de</strong> faire.<br />

2.8 le premier appel <strong>de</strong> propositions<br />

À la fin <strong>de</strong> l’automne 1998, la FADG avait engagé un directeur exécutif et le personnel <strong>du</strong> bureau central.<br />

<strong>Le</strong>s procé<strong>du</strong>res opérationnelles internes et la planification en fonction <strong>de</strong> la réception et <strong>de</strong> l’examen<br />

<strong>de</strong>s propositions avaient été établies. <strong>Le</strong> premier appel <strong>de</strong> propositions et les formulaires <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> financement ont été envoyés au début <strong>de</strong> décembre 1998. <strong>Le</strong> Gui<strong>de</strong> <strong>du</strong> programme a incorporé les<br />

critères d’admissibilité et les restrictions établis en conformité avec l’accord <strong>de</strong> financement, <strong>de</strong> même<br />

que les indications sur les besoins communautaires et les priorités communiquées à la Conférence<br />

<strong>de</strong> Squamish. L’appel <strong>de</strong> propositions incitait les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs à faire leur présentation en vertu <strong>de</strong><br />

quatre thèmes : 1) Guérison, ce qui comprenait les projets <strong>de</strong> <strong>guérison</strong> communautaires et les centres<br />

<strong>de</strong> <strong>guérison</strong>; 2) Rétablissement <strong>de</strong> l’équilibre mettant l’accent sur le dépistage précoce et la prévention<br />

<strong>de</strong>s effets intergénérationnels découlant <strong>de</strong>s abus physiques et sexuels subis dans les pensionnats; 3)<br />

Développement et renforcement <strong>de</strong>s capacités <strong>de</strong>s Autochtones, ce qui pouvait englober l’évaluation <strong>de</strong>s<br />

besoins ou la formation; 4) Commémoration et historique <strong>de</strong>s faits, ce qui mettait l’accent sur le partage,<br />

la validation ou la consignation <strong>de</strong> l’expérience vécue dans les pensionnats, l’objectif étant <strong>de</strong> mettre les<br />

Survivants à l’honneur et <strong>de</strong> favoriser leur <strong>guérison</strong>. D’autres propositions pouvaient également <strong>être</strong><br />

présentées pour obtenir <strong>du</strong> financement sous le sous-thème Redonner la parole aux femmes dans le cadre<br />

<strong>de</strong> n’importe quel thème <strong>de</strong>s quatre sujets d’intérêt principaux. <strong>Le</strong>s dates limites pour la présentation<br />

<strong>de</strong>s propositions ont été réparties entre le 15 janvier et le 31 mars 1999, la première date d’échéance<br />

étant approximativement fixée six semaines suivant l’appel <strong>de</strong> propositions. <strong>Un</strong>e série <strong>de</strong> 18 séances<br />

d’information ont été tenues dans l’ensemble <strong>du</strong> pays, menées par le personnel ou <strong>de</strong>s consultants dans<br />

le but d’ai<strong>de</strong>r à bien comprendre et à bien remplir les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> financement.<br />

<strong>Le</strong> premier appel <strong>de</strong> propositions a été une tentative <strong>de</strong> répondre aux attentes <strong>de</strong>s collectivités comptant<br />

que le financement commencerait sans trop <strong>de</strong> délai à <strong>être</strong> distribué. Dans les semaines qui ont suivi<br />

l’annonce <strong>du</strong> ministre Jane Stewart en janvier 1998, les Affaires indiennes et <strong>du</strong> Nord Canada, Santé<br />

Canada et l’Assemblée <strong>de</strong>s Premières Nations recevaient déjà <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> financement. <strong>Le</strong> conseil<br />

d’administration a bien débattu la question, à savoir s’il fallait procé<strong>de</strong>r à brève échéance afin <strong>de</strong> traiter<br />

les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s accumulées ou <strong>de</strong> prendre plus <strong>de</strong> temps pour s’assurer que le processus serait bien<br />

compris et à la portée <strong>de</strong> tous. La solution <strong>de</strong> compromis a été <strong>de</strong> recevoir rapi<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong> financement, tout en invitant les collectivités ayant besoin <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> temps et d’ai<strong>de</strong> à <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r<br />

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