Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être

Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être

28.08.2013 Views

annexe i • « Je viens de réaliser que je suis dans une salle remplie de combattants, expérimentés, formés des deux côtés. » • Pinechie Guston a fait un don de 100 $ en fiducie au président du conseil de direction pour qu’on puisse aider ses enfants dans leur démarche de guérison selon leurs besoins. « Je sais également que je dois cesser d’accepter qu’on me fasse la charité parce que les 350 millions de dollars, c’est nous faire la charité. » Elle a donné l’exemple de l’ampleur du fonds en montrant qu’il équivaut à un don annuel de 100 $ fait par tous les autochtones. • Le [B.C. Residential Schools] a donné un montant additionnel de 100,00 $. • Les efforts des personnes doivent viser à habiliter les jeunes à prendre la relève et le conseil doit avoir un énoncé de vision exprimé en termes de « regard vers l’avenir. » « Je suis inspiré par mon grand-père et par mon père et je forme mon fils à prendre la relève parce que maintenant, je sais de quelle façon le système fonctionne. » • « Ces trois jours de la conférence m’ont vraiment inspirée : j’ai réellement été présente à ce qui se passait et je n’ai pas hâte de partir. » En raison de la punition qu’elle a endurée pour avoir parlé sa langue, « c’était la première langue que j’ai enseignée à mes enfants. » • Quand vous vous penchez sur la situation des T. N.-O., soyez compréhensifs, «nous vivons encore dans l’isolement... écoutez-nous; quand nous voulons faire quelque chose, nous voulons le faire à notre manière. » • Le Grollier Residential school Healing Circle a offert au conseil sa collaboration : en dépit des commentaires de la veille, le groupe n’est pas venu avec une ligne d’action politique. Il est plutôt venu exprimer au conseil les préoccupations soulevées par leurs membres. Le groupe remercie les délégués de l’appui manifesté pour leur futur procès. On a réservé aux membres du conseil de direction les dernières observations. Carrielynne Lamouche a partagé avec les délégués le plaisir ressenti en constatant la réussite de la conférence et en écoutant les nombreuses interventions des femmes et des hommes qui y ont participé. Plus particulièrement, elle a apprécié le temps qu’elle a pu passer avec des personnes qui sont des modèles pour elle. En terminant, elle a assuré le président de la Fondation de son plein appui et de sa confiance à 100 % en ses capacités. Elle a décrit les 350 millions de dollars comme étant « une injection d’hormones qui va redonner vie à notre peuple. » John Amagoalik a décrit le voyage épique de Peter Arrow, un Inuk, qui, avec ses partenaires, a parcouru 9000 kilomètres et visité 40 communautés dans sa croisade pour attirer l’attention sur le taux élevé de suicides chez les Inuits. Les médias n’ont jamais mentionné son voyage. Il a exprimé son appui à une personne qui a pris précédemment la parole et qui demandait de passer à l’action, d’intervenir contre la GRC, coupable de mauvais traitements et de violence, et il a évoqué ce qu’il savait personnellement au sujet de ces viols et de ces sévices sexuels commis en employant la force. « ... On va faire du bon travail parce que Dieu va nous aider. » volume i : un cheminement de guérison : le rétablissement du mieux-être

Garnet Sarek a parlé des sentiments d’amour et d’engagement manifestés à la conférence. Le conseil est formé de personnes de bonne foi qui veulent aider. L’année dernière, M. Sarek a suivi « de la formation pour aider les personnes ayant subi des violences/des traumatismes » au Round Lake Treatment Centre et il a apprécié cette expérience d’ouverture aux autres, à des sentiments de sympathie, d’affection. Georges Erasmus a remercié tout le monde de sa participatioon. Le conseil a besoin de communiquer avec les gens de partout au pays qui ont vécu dans l’ancien système des écoles résidentielles et avec les gens engagés dans la guérison communautaire. Il a demandé aux délégués d’accorder à la Fondation un peu de temps pour mettre en place son personnel, établir les marches à suivre pour les demandes de financement et leur évaluation et s’assurer que ces renseignements au sujet des demandes atteignent toutes les personnes qui en ont besoin. Il a toutefois reconnu que « les programmes pleinement fonctionnels, non seulement en démarrage, mais bien en vigueur et bien rodés, ce sont ceux-là dont les gens ont besoin dès maintenant sur le terrain. » Le premier conseil de direction avait parlé de mettre sur pied un organisme de bienfaisance qui pourrait donner des reçus pour les dons. Il s’agit là d’une autre question que le nouveau conseil aura à débattre, notamment la possibilité d’obtenir de l’argent d’autres sources, tels que les corporations, les Églises et des dons des particuliers. Quant aux délégués qui ont senti que les membres du conseil ne les écoutaient pas pendant ces trois derniers jours, M. Erasmus les a assurés qu’il n’y avait pas de malveillance. Le principal message que le conseil a retenu, c’est que les gens prennent toute cette question étonnamment au sérieux et que la démarche vers la guérison touche très profondément toutes les communautés autochtones. Il a remercié toutes les personnes qui ont pris la parole, les membres de la Nation Squamish qui ont ouvert leur coeur et tous les délégués pour avoir mis la Fondation en marche. Au nom de la province de la Colombie-Britannique et de toutes les communautés participantes, Charlene Belleau a remercié tous ceux et celles qui ont pris le temps d’assister à cette conférence. « La guérison signifie pour les victimes le besoin d’être entendues » et c’est important d’être validées. Elle a signalé que le cheminement vers la guérison impliquait également l’indemnisation et le dédommagement. La Fondation doit être fondée sur « nos valeurs traditionnelles de la confiance, du respect et de l’honnêteté. » Elle a terminé en remerciant tous les dirigeants sur le plan national d’avoir accepté que tous les Autochtones bénéficient de cette allocation de fonds et, de façon particulière, elle a remercié Marilyn Buffalo, présidente de l’Association des femmes autochtones du Canada, d’avoir assisté à la conférence. Willie Seymour a remercié en nommant chacune des nombreuses personnes qui ont participé à l’organisation de la conférence, les représentants de la Nation Squamish et le conseil de direction de la Fondation. recommandations Chant de clôture. Fin de la conférence. Les recommandations ci-après soumises par les délégués ont été tirées du compte rendu de la conférence et elles ont été regroupées en six catégories : volume i : un cheminement de guérison : le rétablissement du mieux-être annexe i

Garnet Sarek a parlé <strong>de</strong>s sentiments d’amour et d’engagement manifestés à la conférence. <strong>Le</strong> conseil est<br />

formé <strong>de</strong> personnes <strong>de</strong> bonne foi qui veulent ai<strong>de</strong>r. L’année <strong>de</strong>rnière, M. Sarek a suivi « <strong>de</strong> la formation<br />

pour ai<strong>de</strong>r les personnes ayant subi <strong>de</strong>s violences/<strong>de</strong>s traumatismes » au Round Lake Treatment Centre<br />

et il a apprécié cette expérience d’ouverture aux autres, à <strong>de</strong>s sentiments <strong>de</strong> sympathie, d’affection.<br />

Georges Erasmus a remercié tout le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> sa participatioon. <strong>Le</strong> conseil a besoin <strong>de</strong> communiquer<br />

avec les gens <strong>de</strong> partout au pays qui ont vécu dans l’ancien système <strong>de</strong>s écoles rési<strong>de</strong>ntielles et avec les<br />

gens engagés dans la <strong>guérison</strong> communautaire. Il a <strong>de</strong>mandé aux délégués d’accor<strong>de</strong>r à la Fondation un<br />

peu <strong>de</strong> temps pour mettre en place son personnel, établir les marches à suivre pour les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong><br />

financement et leur évaluation et s’assurer que ces renseignements au sujet <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s atteignent toutes<br />

les personnes qui en ont besoin. Il a toutefois reconnu que « les programmes pleinement fonctionnels,<br />

non seulement en démarrage, mais bien en vigueur et bien rodés, ce sont ceux-là dont les gens ont<br />

besoin dès maintenant sur le terrain. »<br />

<strong>Le</strong> premier conseil <strong>de</strong> direction avait parlé <strong>de</strong> mettre sur pied un organisme <strong>de</strong> bienfaisance qui pourrait<br />

donner <strong>de</strong>s reçus pour les dons. Il s’agit là d’une autre question que le nouveau conseil aura à débattre,<br />

notamment la possibilité d’obtenir <strong>de</strong> l’argent d’autres sources, tels que les corporations, les Églises et <strong>de</strong>s<br />

dons <strong>de</strong>s particuliers. Quant aux délégués qui ont senti que les membres <strong>du</strong> conseil ne les écoutaient pas<br />

pendant ces trois <strong>de</strong>rniers jours, M. Erasmus les a assurés qu’il n’y avait pas <strong>de</strong> malveillance. <strong>Le</strong> principal<br />

message que le conseil a retenu, c’est que les gens prennent toute cette question étonnamment au sérieux<br />

et que la démarche vers la <strong>guérison</strong> touche très profondément toutes les communautés autochtones.<br />

Il a remercié toutes les personnes qui ont pris la parole, les membres <strong>de</strong> la Nation Squamish qui ont<br />

ouvert leur coeur et tous les délégués pour avoir mis la Fondation en marche.<br />

Au nom <strong>de</strong> la province <strong>de</strong> la Colombie-Britannique et <strong>de</strong> toutes les communautés participantes, Charlene<br />

Belleau a remercié tous ceux et celles qui ont pris le temps d’assister à cette conférence. « La <strong>guérison</strong><br />

signifie pour les victimes le besoin d’<strong>être</strong> enten<strong>du</strong>es » et c’est important d’<strong>être</strong> validées. Elle a signalé que le<br />

<strong>cheminement</strong> vers la <strong>guérison</strong> impliquait également l’in<strong>de</strong>mnisation et le dédommagement. La Fondation<br />

doit <strong>être</strong> fondée sur « nos valeurs traditionnelles <strong>de</strong> la confiance, <strong>du</strong> respect et <strong>de</strong> l’honnêteté. » Elle a<br />

terminé en remerciant tous les dirigeants sur le plan national d’avoir accepté que tous les Autochtones<br />

bénéficient <strong>de</strong> cette allocation <strong>de</strong> fonds et, <strong>de</strong> façon particulière, elle a remercié Marilyn Buffalo, prési<strong>de</strong>nte<br />

<strong>de</strong> l’Association <strong>de</strong>s femmes autochtones <strong>du</strong> Canada, d’avoir assisté à la conférence.<br />

Willie Seymour a remercié en nommant chacune <strong>de</strong>s nombreuses personnes qui ont participé à<br />

l’organisation <strong>de</strong> la conférence, les représentants <strong>de</strong> la Nation Squamish et le conseil <strong>de</strong> direction <strong>de</strong><br />

la Fondation.<br />

recommandations<br />

Chant <strong>de</strong> clôture. Fin <strong>de</strong> la conférence.<br />

<strong>Le</strong>s recommandations ci-après soumises par les délégués ont été tirées <strong>du</strong> compte ren<strong>du</strong> <strong>de</strong> la conférence<br />

et elles ont été regroupées en six catégories :<br />

volume i : un <strong>cheminement</strong> <strong>de</strong> <strong>guérison</strong> : le <strong>rétablissement</strong> <strong>du</strong> <strong>mieux</strong>-<strong>être</strong><br />

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