Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être

Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être

28.08.2013 Views

annexe i remboursées. De plus, on suggère que les dépenses des membres du conseil de direction ne soient pas remboursées jusqu’à ce qu’« comprenne clairement de quelle façon les communautés vont pouvoir prendre une part active au processus » et que le processus de financement n’en soit pas un dont on peut se servir à discrétion, à volonté. Réponse Étant donné qu’une somme de pas plus de 400 000 dollars a été réservée au financement de cette conférence, il n’y avait donc pas suffisamment de ressources pour financer quelqu’un de l’autre bout du pays qui voulait venir y participer. Les délégués ont été choisis à partir de ceux et celles qui participaient à la conférence tenue en mars dernier et les organisations nationales se sont entendues sur le nombre de personnes de chaque groupe désigné qui pourraient être invitées. On s’attendait à devoir rembourser les frais de déplacement de 150 personnes et des repas sur commande (servis par des traiteurs) pour 200 personnes. On a ouvert les portes à toutes les personnes qui voulaient assister, mais les ressources de la Fondation étaient limitées. La délégation ayant soulevée cette question a été priée de soumettre un sommaire des frais encourus et de le présenter au conseil qui prendra par la suite une décision quant à leur remboursement. 7) ressources relativement aux répercussions transgénérationnelles • Vu que l’accord de financement s’applique directement à la violence physique et sexuelle subie par les victimes, ne devrait-il pas y avoir une allocation de fonds supplémentaires pour les répercussions transgénérationnelles? Réponse Le conseil a ajouté le terme « répercussions transgénérationnelles » de façon à ce que la portée des projets puisse comprendre également les enfants des victimes des écoles résidentielles. On va considérer cette demande. séances en ateliers Les délégués se sont répartis dans un certain nombre d’ateliers pour discuter des aspects suivants : guérison, façons de fonctionner, principes et stratégies, idées spécifiques de projets et d’activités sur le plan individuel, familial, communautaire et national et stratégies de communication. On a organisé un atelier spécialement réservé aux délégués des jeunes. Observations préliminaires Troisième journée, le 16 juillet 1998 Willie Seymour a ouvert la séance en présentant le Chef Robert Joseph, Kwagiulth. Le chef Joseph a raconté qu’il avait eu le privilège cet été de réciter la prière d’ouverture pour 1 500 jeunes des Premières nations à carrière-jeunesse. Il a alors pensé à ces centaines d’autres jeunes étudiants des Premières nations qui les ont précédés et qui ne se sont pas sentis suffisamment intelligents, qui se sont sentis volume i : un cheminement de guérison : le rétablissement du mieux-être

incapables, sans espoir et sans avenir. À son avis, la grande question qu’il faut se poser : pourquoi estce qu’on a attendu si longtemps pour s’attaquer au syndrome de l’école résidentielle? Chef Joseph a fait remarquer que c’est important pour toutes les personnes présentes et les autres de réaliser qu’elles ne détiennent qu’une partie de la vérité et qu’on doit apprendre à être plus compatissant, plus doux et charitable les uns envers les autres et vivre au-dedu syndrome de la violence latente. Il se réjouit à la perspective du rétablissement des victimes, que ce soit celui des victimes de la première génération ou celui d’autres personnes « parce que je sais que les choses vont changer radicalement quand la vague des personnes rétablies atteindra en grand nombre le niveau du leadership. » Le chef Joseph a apporté et présenté le hochet. « Le but du hochet, c’est de centrer l’attention sur ce qui nous amène ici; à sentir et à penser de la façon qu’on est supposé de le faire; à mettre de côté toutes nos différences. » Il a parlé du renouvellement, du ressourcement des Nations grâce à l’histoire, au passé, à la culture, aux symboles, aux cérémonies, aux chants et aux danses. « Quand un nouveau courant d’idées vient des non-indiens, garde la tête haute aux sons du hochet et du tambour, des chants et de l’esprit de tes ancêtres. » Willie Seymour a pris la parole devant les délégués pour la dernière fois. Il termine donc en disant qu’il a perçu les débats de cette conférence comme étant très différents des discussions lors des rencontres politiques provinciales ou nationales, étant donné que les participants pourront retourner dans leur communauté avec un cadre, un plan bien établi, et qu’ils pourront commencer à ensemencer. Il a décrit les différentes formes des pertes et des deuils vécus par tous et toutes et il a également rappelé que lui aussi, il aura à surmonter les barrières dressées entre lui et ses soeurs et frères de la communauté. Il va commencer par faire valoir ou par consolider les traditions familiales et la culture. À titre d’exemple, il a remémoré les festivités de la veille. L’intention de guérir/de se rétablir a créé des liens entre nous et le partage des mêmes sujets de préoccupations, ne permettant donc plus d’admettre les critiques envers qui que ce soit. M. Seymour a encouragé les gens à être aussi optimistes que possible. La Fondation ne peut satisfaire les besoins de tous un chacun. En concluant, il a offert à chacun des délégués et au nom des Salish du Littoral du nord-ouest du Pacifique, ses meilleurs voeux de réussite. rétroaction des groupes de travail Rod Jeffries a présenté le résumé du Comité sur les programmes portant sur les données recueillies au cours des échanges avec les délégués et tirées de leurs rapports écrits. Il s’est dit très content du degré de participation et du travail accompli dans les ateliers de la veille et il a remercié les facilitateurs et les rapporteurs. Les questions/problèmes/préoccupations soulevés en atelier devront être examinés aussi bien par le conseil de direction que par l’équipe de conception de programme. Cette rétroaction des délégués ouvre de nouvelles avenues tant du côté du conseil de direction que de celui d’autres groupes, tels que les organisations et le gouvernement. La Fondation a reçu des lignes directrices et des orientations sous forme de défis à relever et de voie à suivre. Comme collectivité, les délégués ont démontré leur résilience, leur ténacité, leur compassion, leur créativité, leur humour et finalement, leur guérison. volume i : un cheminement de guérison : le rétablissement du mieux-être annexe i

annexe i<br />

remboursées. De plus, on suggère que les dépenses <strong>de</strong>s membres <strong>du</strong> conseil <strong>de</strong> direction ne soient<br />

pas remboursées jusqu’à ce qu’« comprenne clairement <strong>de</strong> quelle façon les communautés vont<br />

pouvoir prendre une part active au processus » et que le processus <strong>de</strong> financement n’en soit pas<br />

un dont on peut se servir à discrétion, à volonté.<br />

Réponse<br />

Étant donné qu’une somme <strong>de</strong> pas plus <strong>de</strong> 400 000 dollars a été réservée au financement <strong>de</strong> cette<br />

conférence, il n’y avait donc pas suffisamment <strong>de</strong> ressources pour financer quelqu’un <strong>de</strong> l’autre bout<br />

<strong>du</strong> pays qui voulait venir y participer. <strong>Le</strong>s délégués ont été choisis à partir <strong>de</strong> ceux et celles qui<br />

participaient à la conférence tenue en mars <strong>de</strong>rnier et les organisations nationales se sont enten<strong>du</strong>es<br />

sur le nombre <strong>de</strong> personnes <strong>de</strong> chaque groupe désigné qui pourraient <strong>être</strong> invitées. On s’attendait à<br />

<strong>de</strong>voir rembourser les frais <strong>de</strong> déplacement <strong>de</strong> 150 personnes et <strong>de</strong>s repas sur comman<strong>de</strong> (servis par<br />

<strong>de</strong>s traiteurs) pour 200 personnes. On a ouvert les portes à toutes les personnes qui voulaient assister,<br />

mais les ressources <strong>de</strong> la Fondation étaient limitées. La délégation ayant soulevée cette question a été<br />

priée <strong>de</strong> soumettre un sommaire <strong>de</strong>s frais encourus et <strong>de</strong> le présenter au conseil qui prendra par la<br />

suite une décision quant à leur remboursement.<br />

7) ressources relativement aux répercussions transgénérationnelles<br />

• Vu que l’accord <strong>de</strong> financement s’applique directement à la violence physique et sexuelle subie par<br />

les victimes, ne <strong>de</strong>vrait-il pas y avoir une allocation <strong>de</strong> fonds supplémentaires pour les répercussions<br />

transgénérationnelles?<br />

Réponse<br />

<strong>Le</strong> conseil a ajouté le terme « répercussions transgénérationnelles » <strong>de</strong> façon à ce que la portée <strong>de</strong>s<br />

projets puisse comprendre également les enfants <strong>de</strong>s victimes <strong>de</strong>s écoles rési<strong>de</strong>ntielles. On va considérer<br />

cette <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.<br />

séances en ateliers<br />

<strong>Le</strong>s délégués se sont répartis dans un certain nombre d’ateliers pour discuter <strong>de</strong>s aspects suivants :<br />

<strong>guérison</strong>, façons <strong>de</strong> fonctionner, principes et stratégies, idées spécifiques <strong>de</strong> projets et d’activités sur<br />

le plan indivi<strong>du</strong>el, familial, communautaire et national et stratégies <strong>de</strong> communication. On a organisé<br />

un atelier spécialement réservé aux délégués <strong>de</strong>s jeunes.<br />

Observations préliminaires<br />

Troisième journée, le 16 juillet 1998<br />

Willie Seymour a ouvert la séance en présentant le Chef Robert Joseph, Kwagiulth. <strong>Le</strong> chef Joseph a<br />

raconté qu’il avait eu le privilège cet été <strong>de</strong> réciter la prière d’ouverture pour 1 500 jeunes <strong>de</strong>s Premières<br />

nations à carrière-jeunesse. Il a alors pensé à ces centaines d’autres jeunes étudiants <strong>de</strong>s Premières<br />

nations qui les ont précédés et qui ne se sont pas sentis suffisamment intelligents, qui se sont sentis<br />

volume i : un <strong>cheminement</strong> <strong>de</strong> <strong>guérison</strong> : le <strong>rétablissement</strong> <strong>du</strong> <strong>mieux</strong>-<strong>être</strong>

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!