Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être

Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être

28.08.2013 Views

annexe i types de demandes? Les projets doivent-ils être achevés à la fin de l’année financière (p. ex. le 31 mars), de la même façon que certains programmes gouvernementaux? Réponse L’information qui se trouve dans la documentation préparée par la Fondation et remise aux délégués représente la base, le tronc commun, à partir duquel toutes les activités de la Fondation seront établies. La seule échéance que la Fondation a à respecter, c’est celle du 31 mars 1999 où elle doit commencer à verser des fonds. On ne peut répondre à certaines questions portant sur les échéanciers parce que les documents et les critères ne sont pas encore élaborés. 2) Préoccupations concernant la santé physique • Est-ce que la Fondation va se pencher sur les problèmes de santé physique qui ont été entraînés par le syndrome de l’école résidentielle ou les répercussions transgénérationnelles? À titre d’exemple, l’enquête régionale sur la santé a révélé que les normes de santé étaient médiocres/insuffisantes. Y aura-t-il des recherches d’effectuées ou des projets financés qui pourraient comprendre cet aspect du problème? Réponse Les propositions admissibles devront s’inscrire dans le cadre des problèmes qui peuvent être liés aux effets de la violence physique et sexuelle subie dans les écoles résidentielles et aux répercussions transmises de génération en génération. On a mentionné que la Fondation ne peut subventionner des programmes déjà existants et qui feraient double emploi, notamment ceux financés par Santé Canada. Toutefois, des limites peuvent être repoussées si on peut démontrer qu’il y a nécessité de répondre à des besoins spécifiques et insatisfaits. Collaborer avec des services existants pour combler des besoins non traités serait une utilisation légitime des fonds. 3) litige à venir • Randy Fred a fait aux délégués le résumé d’une affaire judiciaire à venir dirigée contre l’Église et le gouvernement fédéral relativement à l’école résidentielle indienne d’Alberni (Alberni Indian Residential School). L’affaire sera portée devant le tribunal les 17-28 août 1998 à Nanaimo. Il a invité les gens à y assister et également, à participer à la célébration de la victoire des demandeurs les 22-23 août à Nanaimo. Il a également recommandé la lecture de deux livres : Ted Trindle, Métis Witness to the North et Resistance and Renewal: Surviving the Indian Residential Schools par Cecilia Haig-Brown. 4) Poursuite en justice à propos des décès dans les écoles résidentielles • Dennis Charlie a signalé que personne n’a jamais été poursuivi en justice par suite des décès connus comme ayant eu lieu dans les écoles résidentielles. On a dit aux parents que les enfants s’étaient enfuis, mais on ne leur a jamais dit que les enfants étaient enterrés là. Est-ce que la Fondation a l’intention de faire quoi que ce soit à propos de ces décès? volume i : un cheminement de guérison : le rétablissement du mieux-être

0 annexe i Réponse Cette question n’a pas été discutée par le conseil. On devrait l’examiner, mais les délégués devraient garder en tête que la Fondation n’est pas une organisation politique. Les organisations politiques devraient peut-être s’occuper de cette question. Georges Erasmus a émis l’opinion suivante : « On veut entendre ce qui, selon vous, devrait être fait comme démarche de guérison concernant toutes ces personnes qui n’ont pu revenir à la maison » et la Fondation va prendre bonne note de ces suggestions. Il a souligné qu’en tant que commissaire de la CRPA, il a été frappé d’apprendre le nombre de personnes qui étaient mortes de malnutrition, de tuberculose, de la faim ou d’inanition ou en s’enfuyant dans le système des écoles résidentielles. Willie Seymour a alors suggéré que le groupe prenne note du message de l’Aîné Dennis Charlie et particulièrement, les membres du conseil provincial du Projet provincial sur l’école résidentielle. 5) Obligation de rendre des comptes à la communauté • C’est difficile pour les victimes de comprendre où ils se situent dans le processus d’établissement de la Fondation. On ne mentionne pas de mécanisme d’acceptabilité en ce qui a trait aux Premières nations ou un mécanisme par lequel les dirigeants vont participer à l’approbation ou à la recommandation des projets dans la communauté. Les délégués craignent que les victimes soient assujetties aux institutions ou à des consultants qui profiteront d’elles. Réponse On a bien précisé que la Fondation est apolitique. Les Chefs des différentes parties du pays ne vont pas prendre de décisions au sujet des projets. La Fondation doit s’assurer de trouver une façon qui permettrait à chaque région et à chaque province de donner localement aux gens la possibilité de faire des suggestions ou d’évaluer ou de discuter à propos des propositions. « Nous voulons recueillir vos idées à ce sujet. » Plutôt que de dépenser de l’argent en réunions, la Fondation va faire parvenir des rapports écrits sur les projets qui seront financés, des rapports financiers et des informations sur la façon dont l’argent est dépensé. Une fois de plus, on a demandé l’avis des délégués sur la façon de les informer, de les mettre au courant. Quant à la nomination des personnes par leur organisation, M. Erasmus a précisé que les personnes du conseil de direction ne représentent pas leur organisation. À titre d’exemple, il explique qu’il ne représente pas l’Assemblée des Premières nations même si c’est cette organisation qui l’a nommé; il représente plutôt les Premières nations en général. Les membres du conseil de direction de la Fondation doivent travailler en collaboration mais rester indépendants. On a demandé l’opinion des délégués au sujet de projets d’envergure qui pourraient nécessiter de grosses sommes d’argent. Le processus de consultation sur ces projets spécifiques devrait-il être élargi? 6) remboursement aux délégués • Certaines personnes ont assisté à la présente conférence à la suite de l’invitation lancée par M. Erasmus à une réunion à Toronto. Subséquemment, elles ont appris qu’on ne rembourserait que les frais de voyage de ceux/celles invité(e)s officiellement par la Fondation. On recommande donc que les dépenses de ces personnes qui assistent à la conférence sans invitation formelle soient volume i : un cheminement de guérison : le rétablissement du mieux-être

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Réponse<br />

Cette question n’a pas été discutée par le conseil. On <strong>de</strong>vrait l’examiner, mais les délégués <strong>de</strong>vraient gar<strong>de</strong>r en<br />

tête que la Fondation n’est pas une organisation politique. <strong>Le</strong>s organisations politiques <strong>de</strong>vraient peut-<strong>être</strong><br />

s’occuper <strong>de</strong> cette question. Georges Erasmus a émis l’opinion suivante : « On veut entendre ce qui, selon<br />

vous, <strong>de</strong>vrait <strong>être</strong> fait comme démarche <strong>de</strong> <strong>guérison</strong> concernant toutes ces personnes qui n’ont pu revenir à la<br />

maison » et la Fondation va prendre bonne note <strong>de</strong> ces suggestions. Il a souligné qu’en tant que commissaire<br />

<strong>de</strong> la CRPA, il a été frappé d’apprendre le nombre <strong>de</strong> personnes qui étaient mortes <strong>de</strong> malnutrition, <strong>de</strong><br />

tuberculose, <strong>de</strong> la faim ou d’inanition ou en s’enfuyant dans le système <strong>de</strong>s écoles rési<strong>de</strong>ntielles. Willie<br />

Seymour a alors suggéré que le groupe prenne note <strong>du</strong> message <strong>de</strong> l’Aîné Dennis Charlie et particulièrement,<br />

les membres <strong>du</strong> conseil provincial <strong>du</strong> Projet provincial sur l’école rési<strong>de</strong>ntielle.<br />

5) Obligation <strong>de</strong> rendre <strong>de</strong>s comptes à la communauté<br />

• C’est difficile pour les victimes <strong>de</strong> comprendre où ils se situent dans le processus d’établissement<br />

<strong>de</strong> la Fondation. On ne mentionne pas <strong>de</strong> mécanisme d’acceptabilité en ce qui a trait aux<br />

Premières nations ou un mécanisme par lequel les dirigeants vont participer à l’approbation ou<br />

à la recommandation <strong>de</strong>s projets dans la communauté. <strong>Le</strong>s délégués craignent que les victimes<br />

soient assujetties aux institutions ou à <strong>de</strong>s consultants qui profiteront d’elles.<br />

Réponse<br />

On a bien précisé que la Fondation est apolitique. <strong>Le</strong>s Chefs <strong>de</strong>s différentes parties <strong>du</strong> pays ne vont<br />

pas prendre <strong>de</strong> décisions au sujet <strong>de</strong>s projets. La Fondation doit s’assurer <strong>de</strong> trouver une façon qui<br />

permettrait à chaque région et à chaque province <strong>de</strong> donner localement aux gens la possibilité <strong>de</strong> faire<br />

<strong>de</strong>s suggestions ou d’évaluer ou <strong>de</strong> discuter à propos <strong>de</strong>s propositions. « Nous voulons recueillir vos<br />

idées à ce sujet. » Plutôt que <strong>de</strong> dépenser <strong>de</strong> l’argent en réunions, la Fondation va faire parvenir <strong>de</strong>s<br />

rapports écrits sur les projets qui seront financés, <strong>de</strong>s rapports financiers et <strong>de</strong>s informations sur la<br />

façon dont l’argent est dépensé. <strong>Un</strong>e fois <strong>de</strong> plus, on a <strong>de</strong>mandé l’avis <strong>de</strong>s délégués sur la façon <strong>de</strong> les<br />

informer, <strong>de</strong> les mettre au courant.<br />

Quant à la nomination <strong>de</strong>s personnes par leur organisation, M. Erasmus a précisé que les personnes<br />

<strong>du</strong> conseil <strong>de</strong> direction ne représentent pas leur organisation. À titre d’exemple, il explique qu’il ne<br />

représente pas l’Assemblée <strong>de</strong>s Premières nations même si c’est cette organisation qui l’a nommé; il<br />

représente plutôt les Premières nations en général. <strong>Le</strong>s membres <strong>du</strong> conseil <strong>de</strong> direction <strong>de</strong> la Fondation<br />

doivent travailler en collaboration mais rester indépendants.<br />

On a <strong>de</strong>mandé l’opinion <strong>de</strong>s délégués au sujet <strong>de</strong> projets d’envergure qui pourraient nécessiter <strong>de</strong> grosses<br />

sommes d’argent. <strong>Le</strong> processus <strong>de</strong> consultation sur ces projets spécifiques <strong>de</strong>vrait-il <strong>être</strong> élargi?<br />

6) remboursement aux délégués<br />

• Certaines personnes ont assisté à la présente conférence à la suite <strong>de</strong> l’invitation lancée par M.<br />

Erasmus à une réunion à Toronto. Subséquemment, elles ont appris qu’on ne rembourserait que<br />

les frais <strong>de</strong> voyage <strong>de</strong> ceux/celles invité(e)s officiellement par la Fondation. On recomman<strong>de</strong> donc<br />

que les dépenses <strong>de</strong> ces personnes qui assistent à la conférence sans invitation formelle soient<br />

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