Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être

Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être

28.08.2013 Views

annexe i suggestions suivantes quant aux aspects à considérer : historique des écoles résidentielles, éducation, formation des professionnels ou spécialistes autochtones, réseaux d’entraide et d’appui pour les Aînés, recherches en matière de programmes, activités créatrices, programmes pour les personnes ayant des besoins particuliers, qualité des processus de guérison, programme de guérison émotionnelle, spirituelle, mentale et de sécurité physique et stratégies de communication. Des recommandations ont été formulées. Au cours d’une séance plénière, les délégués ont posé des questions au sujet de la conception de programme. Voici quelques unes de ces questions : manière de commémorer la mémoire de ceux et celles qui ne sont pas revenu(e)s des écoles résidentielles, de s’adresser à la base, au niveau de la communauté, réinstallation des Inuits, indemnisations aux victimes, soutien aux Aînés, rapport aux Nations-Unies, actes de violence de la GRC, lien entre Charte de droits et libertés et les règlements administratifs, composition du conseil de direction, critères de financement et endroits des prochaines réunions. Georges Erasmus a affirmé que le conseil de direction se pencherait sur la question des déplacements de gens ou de leur réimplantation, sur un discours aux Nations-Unies, sur la commémoration du décès des élèves dans les écoles résidentielles, sur la mise à exécution des recommandations du rapport de la CRPA traitant de guérison et sur les divergences entre les règlements administratifs et la Charte. Il a bien précisé qu’on n’empêcherait personne d’intenter des poursuites contre le gouvernement pour les actes de violence du passé et que le conseil de direction ne laisserait pas le gouvernement faire fi de ses responsabilités à l’égard des services et des programmes existants. Au nom du conseil de direction, il a reconnu que certaines communautés se sont préoccupées du fait qu’elles avaient été laissées en marge/exclues du processus et il a promis que toutes les collectivités, qu’elles soient des Premières nations, Inuits, Métis, autochtones dans les réserves ou hors réserves, seront mobilisées et accueillies de la même façon et pourront faire des demandes de financement. Quant à la question se rapportant à sa démission, soulevée lors de la séance plénière, M. Erasmus y a répondu en expliquant de quelle façon il avait été amené à participer dès le début de la Fondation, les raisons de sa nomination et les raisons pour lesquelles il s’est senti capable d’assumer ce poste. Il n’a pas considéré cette question comme étant un affrontement personnel et il a affirmé que s’il ne s’était pas senti entièrement compétent pour exceller dans travail, il n’aurait pas accepté de le faire. recommandations Les recommandations ci-après soumises par les délégués ont été tirées du compte rendu de la conférence et elles ont été regroupées en six catégories : • Recommandations portant sur le conseil de direction et s’adressant aux membres du conseil • Questions pour examen du conseil de direction 1 La liste complète des recommandations se trouve à la toute fin du Résumé. volume i : un cheminement de guérison : le rétablissement du mieux-être 6

6 annexe i • Mode de fonctionnement et activités de la Fondation • Conception et contenu de programme • Critères de programme • Autres recommandations. recommandations aux membres du conseil 1. Les membres du conseil devraient eux-mêmes être engagés dans une démarche de guérison : pratiquer l’abstinence, ne pas consommer de drogues et prêcher par l’exemple. Les membres du conseil doivent être des modèles à suivre. 2. Les membres du conseil et le personnel de la Fondation devraient avoir un code déontologique. 3. Les victimes ont besoin d’être clairement et amplement représentées au conseil de direction. 4. La Fondation doit inspirer confiance, gagner la confiance de tous et toutes. 5. Les communautés dont la Fondation défend les intérêts devraient avoir un sentiment d’appartenance, d’engagement à l’égard de celle-ci. 6. Le conseil doit rester au niveau de la base, au niveau des gens de la communauté, et ne pas accorder la priorité à l’administration. Tous les membres des familles des victimes, des personnes survivantes, ont besoin d’aide professionnelle. 7. La composition du conseil devrait se limiter à des membres eux-mêmes victimes ou personnes survivantes et à un Aîné/une Aînée. 8. Le conseil communique avec les victimes/personnes survivantes d’une façon sincère, honnête et ouverte. 9. Le mode de fonctionnement doit être traditionnel et holistique. 10. Les règlements administratifs de la Fondation ne devraient pas contredire ou aller à l’encontre des traités existants. On devrait également procéder à une recherche pour savoir s’il y a divergence entre ces règlements et la Charte des droits et libertés. Questions pour examen du conseil de direction 1. La Fondation doit se pencher sur la question des décès des élèves dans les écoles résidentielles. 2. M. Erasmus devrait soumettre au ministre Lloyd Axworthy et au Chef national de l’Assemblée des Premières nations une demande pour dénoncer auprès des Nations-Unies le fait que la violence subie par les Autochtones dans les écoles résidentielles était un exemple typique de génocide. 3. La Fondation devrait aborder la question des sévices, des actes de violence, que la GRC a commis par le passé. 4. On devrait mettre sur pied un organisme de bienfaisance pour ajouter aux ressources financières déjà existantes et soutenir les travaux de la Fondation. volume i : un cheminement de guérison : le rétablissement du mieux-être

6 annexe i<br />

• Mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> fonctionnement et activités <strong>de</strong> la Fondation<br />

• Conception et contenu <strong>de</strong> programme<br />

• Critères <strong>de</strong> programme<br />

• Autres recommandations.<br />

recommandations aux membres <strong>du</strong> conseil<br />

1. <strong>Le</strong>s membres <strong>du</strong> conseil <strong>de</strong>vraient eux-mêmes <strong>être</strong> engagés dans une démarche <strong>de</strong> <strong>guérison</strong><br />

: pratiquer l’abstinence, ne pas consommer <strong>de</strong> drogues et prêcher par l’exemple. <strong>Le</strong>s membres<br />

<strong>du</strong> conseil doivent <strong>être</strong> <strong>de</strong>s modèles à suivre.<br />

2. <strong>Le</strong>s membres <strong>du</strong> conseil et le personnel <strong>de</strong> la Fondation <strong>de</strong>vraient avoir un co<strong>de</strong><br />

déontologique.<br />

3. <strong>Le</strong>s victimes ont besoin d’<strong>être</strong> clairement et amplement représentées au conseil <strong>de</strong> direction.<br />

4. La Fondation doit inspirer confiance, gagner la confiance <strong>de</strong> tous et toutes.<br />

5. <strong>Le</strong>s communautés dont la Fondation défend les intérêts <strong>de</strong>vraient avoir un sentiment<br />

d’appartenance, d’engagement à l’égard <strong>de</strong> celle-ci.<br />

6. <strong>Le</strong> conseil doit rester au niveau <strong>de</strong> la base, au niveau <strong>de</strong>s gens <strong>de</strong> la communauté, et ne pas<br />

accor<strong>de</strong>r la priorité à l’administration. Tous les membres <strong>de</strong>s familles <strong>de</strong>s victimes, <strong>de</strong>s personnes<br />

survivantes, ont besoin d’ai<strong>de</strong> professionnelle.<br />

7. La composition <strong>du</strong> conseil <strong>de</strong>vrait se limiter à <strong>de</strong>s membres eux-mêmes victimes ou personnes<br />

survivantes et à un Aîné/une Aînée.<br />

8. <strong>Le</strong> conseil communique avec les victimes/personnes survivantes d’une façon sincère, honnête<br />

et ouverte.<br />

9. <strong>Le</strong> mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> fonctionnement doit <strong>être</strong> traditionnel et holistique.<br />

10. <strong>Le</strong>s règlements administratifs <strong>de</strong> la Fondation ne <strong>de</strong>vraient pas contredire ou aller à l’encontre <strong>de</strong>s<br />

traités existants. On <strong>de</strong>vrait également procé<strong>de</strong>r à une recherche pour savoir s’il y a divergence<br />

entre ces règlements et la Charte <strong>de</strong>s droits et libertés.<br />

Questions pour examen <strong>du</strong> conseil <strong>de</strong> direction<br />

1. La Fondation doit se pencher sur la question <strong>de</strong>s décès <strong>de</strong>s élèves dans les écoles<br />

rési<strong>de</strong>ntielles.<br />

2. M. Erasmus <strong>de</strong>vrait soumettre au ministre Lloyd Axworthy et au Chef national <strong>de</strong> l’Assemblée<br />

<strong>de</strong>s Premières nations une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pour dénoncer auprès <strong>de</strong>s Nations-<strong>Un</strong>ies le fait que la<br />

violence subie par les Autochtones dans les écoles rési<strong>de</strong>ntielles était un exemple typique <strong>de</strong><br />

génoci<strong>de</strong>.<br />

3. La Fondation <strong>de</strong>vrait abor<strong>de</strong>r la question <strong>de</strong>s sévices, <strong>de</strong>s actes <strong>de</strong> violence, que la GRC a commis<br />

par le passé.<br />

4. On <strong>de</strong>vrait mettre sur pied un organisme <strong>de</strong> bienfaisance pour ajouter aux ressources financières<br />

déjà existantes et soutenir les travaux <strong>de</strong> la Fondation.<br />

volume i : un <strong>cheminement</strong> <strong>de</strong> <strong>guérison</strong> : le <strong>rétablissement</strong> <strong>du</strong> <strong>mieux</strong>-<strong>être</strong>

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