Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être

Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être

28.08.2013 Views

0 volume i : un cheminement de guérison : le rétablissement du mieux-être chapitre sept conséquences négatives de la victimisation, on peut donc conclure que 50 pour cent de 373 350 personnes ou 186 675 personnes pourraient éventuellement bénéficier d’une démarche de guérison thérapeutique. De plus, les enquêtes d’évaluation de la FADG ont indiqué que 37 pour cent des participants engagés dans des activités de guérison ont manifesté le besoin de services de guérison intensifs en raison de la gravité du traumatisme, de leur incapacité à participer à des séances de groupe, de leurs antécédents de tentative de suicide ou de dépendance constituant un danger de mort. On estime que le nombre de personnes nécessitant des services spécialisés pour traiter un traumatisme issu de l’expérience vécue au pensionnat pourrait s’élever à 15 910 Survivants, à 26 455 personnes touchées par les répercussions intergénérationnelles résidant dans des réserves et à 26 704 personnes affectées par les répercussions intergénérationnelles vivant à l’extérieur des réserves, ce qui totalise 69 069 personnes. Tableau 23) estimation du nombre d’autochtones nécessitant de l’information sur les séquelles des pensionnats et des services de guérison Type de service survivant Information sur les séquelles des pensionnats Services de guérison @ 50 % Besoins spéciaux @ 37 % x 50 % Personnes touchées par des répercussions intergénérationnelles vivant dans des réserves Personnes touchées par des répercussions intergénérationnelles vivant hors réserves Total 86 000 143 000 144 350 373 350 43 000 71 500 72 175 186 675 15 910 26 455 26 704 69 069 7.6 Comparaison des services dispensés et des besoins anticipés 7.6.1 Nombre de personnes participant aux activités financées Les projections de nombres de participants aux projets financés par la FADG sont établies à partir des réponses aux enquêtes d’évaluation 2000, 2002 et 2004 dont le compte rendu détaillé a été fait dans le volume II de cette série de rapports d’évaluation et résumé au chapitre 4 précédent. Les données des trois enquêtes ont été fusionnées; pour ce qui est des réponses en double (répétées) venant d’une même organisation ayant participé à plus d’une enquête, elles ont été réajustées (à une seule) et la soustraction du total a été faite. On a ainsi obtenu aux fins d’analyse 467 réponses d’un champ possible de données de 725 organisations financées par la FADG. Dans le but de faire une estimation de l’ensemble des personnes pouvant être desservies par les services, le nombre ou le pourcentage de participants que les projets ont rapporté dans les enquêtes a été extrapolé pour démontrer quelle pourrait être l’incidence dans l’ensemble des projets si on obtenait les mêmes résultats. Les organisations appuyant des projets et participant aux enquêtes se sont auto-sélectionnées. Elles n’ont donc pas été choisies par l’évaluateur

chapitre sept en vue de s’assurer de l’uniformité de toutes les conditions du champ des données. C’est pourquoi il faut considérer les pourcentages et les inférences générales dégagés à partir des enquêtes en tenant compte de ces réserves. En s’appuyant sur les réponses aux enquêtes, il y a eu un nombre estimé de 111 170 participants à des activités de guérison organisées par 394 organisations. Même si l’information sur les séquelles a été financée sous un thème indépendant, les projets ont inséré généralement ce type d’information comme l’étape préliminaire de la démarche de guérison. Si les nombres liés à la participation sont extrapolés à partir de ce qu’ont rapporté les 467 répondants et ce, en fonction du même pourcentage de l’ensemble des 725 organisations financées par la FADG, le nombre total des participants pourrait être établi à 204 564 personnes. Suivant les répondants aux enquêtes, l’estimation des participants s’étant déjà engagés dans un programme similaire de guérison représenterait 33 pour cent. L’autre activité importante, la formation, qui a fait l’objet de l’analyse détaillée, elle a été menée dans 246 projets et elle a mobilisé 28 133 participants. Comme dans le cas de l’information sur les séquelles des pensionnats, la ligne de démarcation entre la guérison et la formation a été imprécise, les personnes participant à la démarche de guérison devenant des aidants et acquérant de la formation pour s’améliorer, de même que les travailleurs à l’entraînement/ membres du personnel en quête de soutien pour leur propre cheminement de guérison. Comme ce qui nous intéresse, c’est d’établir le nombre de personnes desservies jusqu’à maintenant en fonction du besoin de guérison, nous prendrons seulement en considération la projection de 204 564 participants qui ont été touchés par les activités de guérison. La troisième enquête nationale menée en 2004, au cours de la cinquième année de l’octroi de subventions par la FADG, a fourni les données les plus détaillées concernant les incidences des services et des programmes. Les dossiers des 209 organisations appuyées financièrement ayant répondu à la troisième enquête d’évaluation ont fait l’objet d’un examen dans le but de déterminer les organisations ayant obtenu des fonds pour 36 mois ou plus et d’établir avec précision la priorité dont faisait état leur demande de financement. Une durée de 36 mois a été établie comme période minimale nécessaire pour passer de l’identification des besoins, à la diffusion de l’information/ à la mobilisation des gens et à la mise en place d’un traitement thérapeutique. Parmi les 209 répondants à l’enquête, 67 ou 32 pour cent des organisations ont obtenu du financement pour plus de 36 mois. Vingt-trois de ces répondants (34 %) ont utilisé leur premier versement pour faire de la sensibilisation, pour faire acquérir des connaissances ou donner de la formation. Un autre six organisations (8,9 %) ont demandé des fonds pour la sensibilisation, le développement des connaissances et la formation dans une demande de financement subséquente, une fois qu’elles avaient démarré les services de guérison. Dans l’ensemble, 42,9 pour cent des projets à long terme ont été financés pour la diffusion d’informations sur le terrain et la formation en prévision ou à l’appui de la guérison thérapeutique. Il est remarquable que moins du tiers des organisations financées aient obtenu de l’appui financier pendant une période suffisante pour permettre de s’inscrire dans cette progression. Les 68 pour cent qui restent sur les 209 répondants ont été financés pendant une durée inférieure à 36 mois. Certaines organisations ayant joint la démarche de guérison liée à l’expérience des pensionnats à une structure de services existants ont été capables tout de suite de commencer à dispenser des services thérapeutiques. 265 volume i : un cheminement de guérison : le rétablissement du mieux-être

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volume i : un <strong>cheminement</strong> <strong>de</strong> <strong>guérison</strong> : le <strong>rétablissement</strong> <strong>du</strong> <strong>mieux</strong>-<strong>être</strong><br />

chapitre sept<br />

conséquences négatives <strong>de</strong> la victimisation, on peut donc conclure que 50 pour cent <strong>de</strong> 373 350<br />

personnes ou 186 675 personnes pourraient éventuellement bénéficier d’une démarche <strong>de</strong> <strong>guérison</strong><br />

thérapeutique. De plus, les enquêtes d’évaluation <strong>de</strong> la FADG ont indiqué que 37 pour cent <strong>de</strong>s<br />

participants engagés dans <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> <strong>guérison</strong> ont manifesté le besoin <strong>de</strong> services <strong>de</strong> <strong>guérison</strong><br />

intensifs en raison <strong>de</strong> la gravité <strong>du</strong> traumatisme, <strong>de</strong> leur incapacité à participer à <strong>de</strong>s séances <strong>de</strong> groupe,<br />

<strong>de</strong> leurs antécé<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> tentative <strong>de</strong> suici<strong>de</strong> ou <strong>de</strong> dépendance constituant un danger <strong>de</strong> mort. On<br />

estime que le nombre <strong>de</strong> personnes nécessitant <strong>de</strong>s services spécialisés pour traiter un traumatisme<br />

issu <strong>de</strong> l’expérience vécue au pensionnat pourrait s’élever à 15 910 Survivants, à 26 455 personnes<br />

touchées par les répercussions intergénérationnelles résidant dans <strong>de</strong>s réserves et à 26 704 personnes<br />

affectées par les répercussions intergénérationnelles vivant à l’extérieur <strong>de</strong>s réserves, ce qui totalise<br />

69 069 personnes.<br />

Tableau 23) estimation <strong>du</strong> nombre d’autochtones nécessitant <strong>de</strong> l’information sur les<br />

séquelles <strong>de</strong>s pensionnats et <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> <strong>guérison</strong><br />

Type <strong>de</strong> service survivant<br />

Information sur<br />

les séquelles<br />

<strong>de</strong>s pensionnats<br />

Services <strong>de</strong><br />

<strong>guérison</strong> @ 50 %<br />

Besoins spéciaux<br />

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Personnes touchées<br />

par <strong>de</strong>s répercussions<br />

intergénérationnelles<br />

vivant dans <strong>de</strong>s réserves<br />

Personnes touchées<br />

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intergénérationnelles<br />

vivant hors réserves<br />

Total<br />

86 000 143 000 144 350 373 350<br />

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15 910 26 455 26 704 69 069<br />

7.6 Comparaison <strong>de</strong>s services dispensés et <strong>de</strong>s besoins anticipés<br />

7.6.1 Nombre <strong>de</strong> personnes participant aux activités financées<br />

<strong>Le</strong>s projections <strong>de</strong> nombres <strong>de</strong> participants aux projets financés par la FADG sont établies à partir <strong>de</strong>s<br />

réponses aux enquêtes d’évaluation 2000, 2002 et 2004 dont le compte ren<strong>du</strong> détaillé a été fait dans le<br />

volume II <strong>de</strong> cette série <strong>de</strong> rapports d’évaluation et résumé au chapitre 4 précé<strong>de</strong>nt. <strong>Le</strong>s données <strong>de</strong>s<br />

trois enquêtes ont été fusionnées; pour ce qui est <strong>de</strong>s réponses en double (répétées) venant d’une même<br />

organisation ayant participé à plus d’une enquête, elles ont été réajustées (à une seule) et la soustraction<br />

<strong>du</strong> total a été faite. On a ainsi obtenu aux fins d’analyse 467 réponses d’un champ possible <strong>de</strong> données<br />

<strong>de</strong> 725 organisations financées par la FADG. Dans le but <strong>de</strong> faire une estimation <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s<br />

personnes pouvant <strong>être</strong> <strong>de</strong>sservies par les services, le nombre ou le pourcentage <strong>de</strong> participants que les<br />

projets ont rapporté dans les enquêtes a été extrapolé pour démontrer quelle pourrait <strong>être</strong> l’inci<strong>de</strong>nce<br />

dans l’ensemble <strong>de</strong>s projets si on obtenait les mêmes résultats. <strong>Le</strong>s organisations appuyant <strong>de</strong>s projets<br />

et participant aux enquêtes se sont auto-sélectionnées. Elles n’ont donc pas été choisies par l’évaluateur

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