Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être

Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être

28.08.2013 Views

0 volume i : un cheminement de guérison : le rétablissement du mieux-être chapitre six rapport et elle est expliquée en détail dans les rapports d’évaluation des années 2001, 2002 et 2003. 237 Ces ressources constituent un fonds de recherche sur la conception /la structure d’une démarche de guérison et sur d’autres initiatives de développement de capacités. Poteau indicateur 12 en fonction de la démarche de guérison : Les programmes de guérison fonctionnent dans le contexte plus global du renouveau ou de la désorganisation des collectivités. Ils influent de manière significative sur l’issue des efforts visant à rétablir ou à renforcer la continuité culturelle et la capacité et, réciproquement, leur efficacité est accrue ou limitée par les structures et les processus communautaires. Par conséquent, des politiques pour appuyer la démarche de guérison devraient être élaborées dans le but de compléter et de faire progresser les efforts continus dans les domaines politique et économique qui permettront d’arriver à l’autodétermination et à la continuité culturelle. 6.10 suivi et évaluation Les Autochtones formulent souvent cette plainte : On a fait l’objet d’études à n’en plus finir! Dans ce contexte, le niveau de participation volontaire des équipes de guérison communautaires à des évaluations, à des recherches sur les pratiques exemplaires, est extraordinaire. Au moment de la première enquête nationale en 2000, il y a eu un taux de réponse s’élevant à 74 pour cent des projets financés par la FADG. En 2002, le taux de réponse a été de 46 pour cent et en 2004, alors qu’on avait mis fin depuis un an aux demandes de financement, le taux de réponse a été de 47 pour cent. Nous avons envoyé le questionnaire sur les pratiques prometteuses de guérison à 439 projets terminés ou de projets en cours. Même si on a obtenu 23,5 pour cent de réponses, le taux est tout de même substantiel, étant donné que certains des projets avaient fermé leurs portes et qu’il n’y avait plus de personnel pour s’occuper de la correspondance; dans le cas d’autres projets, ils ne fonctionnaient pas depuis suffisamment de temps pour avoir instauré des pratiques prometteuses. De toute évidence, des équipes de projet ont considéré qu’il valait la peine de transmettre leur expérience et de faire rapport au sujet de leurs accomplissements, en pleine crise de demandes concurrentielles pour l’obtention de leurs ressources. La coordination de l’évaluation externe des activités du programme de financement de la FADG a été assurée par le bureau central et c’est le personnel des Programmes qui a facilité cette évaluation du programme. Au sein de la FADG, les Communications ont activement favorisé le partage d’expériences entre les projets et, ce département l’a fait tout au long de la période à l’étude à l’aide de son bulletin trimestriel Healing Words (en anglais) et Le premier pas (en français). Les rencontres régionales et nationales ont servi de tribunes pour présenter des expériences locales. On pourrait avancer l’idée que les équipes se sont montrées empressées à participer à l’évaluation du fait qu’elles considéraient cette possibilité comme une autre façon de partager leur expérience dans l’intérêt de la démarche de guérison communautaire (dans son ensemble). En plus, il y avait sans doute un autre motif : ces équipes ont perçu l’évaluation comme un outil pour améliorer leur propre efficacité professionnelle.

chapitre six Particulièrement au cours des premières étapes du démarrage, des équipes de projet ont demandé de l’information sur les demandes de financement ayant été approuvées et sur les projets qui ont eu de bons résultats. À mesure qu’elles étaient confrontées à la complexité des besoins de guérison manifestés par les participants, de même qu’aux limitations de leurs propres capacités/compétences, ces équipes ont de façon constante demandé de l’appui et d’acquérir de la formation ciblée, de niveau avancé, dans le but de répondre aux besoins. Elles ont fait ressortir la nécessité d’élaborer des outils de dépistage permettant que les participants soient orientés vers des activités de guérison adaptées à la nature de leurs besoins, à leur importance (urgence), et à l’état de préparation à l’engagement dans la guérison. Elles ont œuvré avec diligence pour bien comprendre les demandes, pour bien y répondre en décrivant, dénombrant, évaluant et en posant un jugement sur leurs interventions. Il est juste de dire que des milliers de membres de ces équipes dans l’ensemble du pays ont pris un engagement en participant à la recherche et à l’évaluation, de même qu’ils ont développé ou perfectionné des compétences afin de fournir des données valides. Les approches adoptées par la FADG pour amener les équipes de projet à s’auto-évaluer peuvent contraster fortement avec les méthodes conçues à l’externe, par des spécialistes, d’évaluation quantitative généralement imposées par les bailleurs de fonds des programmes. On peut soutenir que le fait d’avoir eu une combinaison de méthodologies quantitatives et qualitatives et des limitations quant à la généralisation (désignée en termes techniques « la fiabilité ») des résultats peut avoir posé des problèmes. La FADG est la première à admettre que les méthodes d’évaluation pilotées par la communauté gagneraient en efficacité si elles étaient mises au point. Quoi qu’il en soit, nous soutenons que la qualité et la validité de nos résultats, de nos constatations, au sujet de la démarche de guérison chez les Autochtones sont à l’avant-garde de la recherche en ce domaine. La connaissance liée aux processus/démarches de guérison et aux interventions efficaces évoluera davantage avec la réalisation d’études de recherche exécutées sur commande ou concertées actuellement en développement, notamment un rapport sur l’aide sociale à l’enfance et les répercussions intergénérationnelles et des études de cas démontrant les incidences à moyen terme des projets de guérison sur les collectivités. Poteau indicateur 13 en fonction de la démarche de guérison : La participation de la communauté à l’auto-évaluation et à l’évaluation collective (en collaboration) a établi un climat favorable de recherche continue sur la transmission de traumatismes et sur la démarche de guérison dans des contextes/milieux autochtones. L’efficacité de la programmation des projets de guérison et des services connexes sera accrue en répondant aux demandes de formation ciblée, en offrant des possibilités de participation à des études et en partageant des pratiques ayant porté fruit. Poteau indicateur 14 en fonction de la démarche de guérison : La demande concernant l’établissement d’outils de dépistage/d’évaluation adaptés à la réalité culturelle qui permettraient d’améliorer l’application des programmes devrait être prioritaire et bénéficier d’une attention particulière. volume i : un cheminement de guérison : le rétablissement du mieux-être

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volume i : un <strong>cheminement</strong> <strong>de</strong> <strong>guérison</strong> : le <strong>rétablissement</strong> <strong>du</strong> <strong>mieux</strong>-<strong>être</strong><br />

chapitre six<br />

rapport et elle est expliquée en détail dans les rapports d’évaluation <strong>de</strong>s années 2001, 2002 et 2003. 237<br />

Ces ressources constituent un fonds <strong>de</strong> recherche sur la conception /la structure d’une démarche <strong>de</strong><br />

<strong>guérison</strong> et sur d’autres initiatives <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> capacités.<br />

Poteau indicateur 12 en fonction <strong>de</strong> la démarche <strong>de</strong> <strong>guérison</strong> :<br />

<strong>Le</strong>s programmes <strong>de</strong> <strong>guérison</strong> fonctionnent dans le contexte plus global <strong>du</strong> renouveau ou <strong>de</strong> la<br />

désorganisation <strong>de</strong>s collectivités. Ils influent <strong>de</strong> manière significative sur l’issue <strong>de</strong>s efforts visant<br />

à rétablir ou à renforcer la continuité culturelle et la capacité et, réciproquement, leur efficacité<br />

est accrue ou limitée par les structures et les processus communautaires. Par conséquent,<br />

<strong>de</strong>s politiques pour appuyer la démarche <strong>de</strong> <strong>guérison</strong> <strong>de</strong>vraient <strong>être</strong> élaborées dans le but <strong>de</strong><br />

compléter et <strong>de</strong> faire progresser les efforts continus dans les domaines politique et économique<br />

qui permettront d’arriver à l’autodétermination et à la continuité culturelle.<br />

6.10 suivi et évaluation<br />

<strong>Le</strong>s Autochtones formulent souvent cette plainte : On a fait l’objet d’étu<strong>de</strong>s à n’en plus finir! Dans<br />

ce contexte, le niveau <strong>de</strong> participation volontaire <strong>de</strong>s équipes <strong>de</strong> <strong>guérison</strong> communautaires à <strong>de</strong>s<br />

évaluations, à <strong>de</strong>s recherches sur les pratiques exemplaires, est extraordinaire. Au moment <strong>de</strong> la<br />

première enquête nationale en 2000, il y a eu un taux <strong>de</strong> réponse s’élevant à 74 pour cent <strong>de</strong>s projets<br />

financés par la FADG. En 2002, le taux <strong>de</strong> réponse a été <strong>de</strong> 46 pour cent et en 2004, alors qu’on avait<br />

mis fin <strong>de</strong>puis un an aux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> financement, le taux <strong>de</strong> réponse a été <strong>de</strong> 47 pour cent. Nous<br />

avons envoyé le questionnaire sur les pratiques prometteuses <strong>de</strong> <strong>guérison</strong> à 439 projets terminés<br />

ou <strong>de</strong> projets en cours. Même si on a obtenu 23,5 pour cent <strong>de</strong> réponses, le taux est tout <strong>de</strong> même<br />

substantiel, étant donné que certains <strong>de</strong>s projets avaient fermé leurs portes et qu’il n’y avait plus <strong>de</strong><br />

personnel pour s’occuper <strong>de</strong> la correspondance; dans le cas d’autres projets, ils ne fonctionnaient pas<br />

<strong>de</strong>puis suffisamment <strong>de</strong> temps pour avoir instauré <strong>de</strong>s pratiques prometteuses.<br />

De toute évi<strong>de</strong>nce, <strong>de</strong>s équipes <strong>de</strong> projet ont considéré qu’il valait la peine <strong>de</strong> transmettre leur expérience<br />

et <strong>de</strong> faire rapport au sujet <strong>de</strong> leurs accomplissements, en pleine crise <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s concurrentielles pour<br />

l’obtention <strong>de</strong> leurs ressources. La coordination <strong>de</strong> l’évaluation externe <strong>de</strong>s activités <strong>du</strong> programme <strong>de</strong><br />

financement <strong>de</strong> la FADG a été assurée par le bureau central et c’est le personnel <strong>de</strong>s Programmes qui<br />

a facilité cette évaluation <strong>du</strong> programme. Au sein <strong>de</strong> la FADG, les Communications ont activement<br />

favorisé le partage d’expériences entre les projets et, ce département l’a fait tout au long <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong><br />

à l’étu<strong>de</strong> à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> son bulletin trimestriel Healing Words (en anglais) et <strong>Le</strong> premier pas (en français).<br />

<strong>Le</strong>s rencontres régionales et nationales ont servi <strong>de</strong> tribunes pour présenter <strong>de</strong>s expériences locales.<br />

On pourrait avancer l’idée que les équipes se sont montrées empressées à participer à l’évaluation <strong>du</strong><br />

fait qu’elles considéraient cette possibilité comme une autre façon <strong>de</strong> partager leur expérience dans<br />

l’intérêt <strong>de</strong> la démarche <strong>de</strong> <strong>guérison</strong> communautaire (dans son ensemble). En plus, il y avait sans<br />

doute un autre motif : ces équipes ont perçu l’évaluation comme un outil pour améliorer leur propre<br />

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