Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être

Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être

28.08.2013 Views

Organisations et services Tableau 13) Établissement de partenariats* Santé, y compris des services, des conseils et des comités médicaux et de santé mentale volume i : un cheminement de guérison : le rétablissement du mieux-être chapitre quatre Nbre de projets Pourcentage 21 58.3 Éducation : comités et conseils d’école et d’éducation 106 16 44.4 Gouvernements et conseils autochtones locaux, villages autochtones 15 41.7 Organismes de services sociaux / travailleuses / travailleurs sociaux 14 38.9 Services à l’enfance et à la famille 13 36.1 Services reliés à l’alcool, aux drogues et aux toxicomanies 12 33.3 Police / GRC 10 27.8 Groupes, conseils et services jeunesse 10 27.8 Ministère ou programme provincial / fédéral 7 19.4 Abris, centres pour femmes / agressions sexuelles 6 16.7 Groupe d’Aînées / Aînés 4 11.1 * Ce tableau apparaît comme tableau 17 dans le Volume II, Mesurer les progrès : Évaluation des programmes. Les études de cas donnent un bon aperçu sur la façon dont les relations de coopération influencent les projets. Dans certains cas, la coordination et la collaboration inter-organisationnelles ont créé des conditions favorables pour mettre en oeuvre un projet financé par la FADG. Prenons par exemple la Maison de guérison Tawow Healing Home à Red Deer, Alberta. Au cours des 15 dernières années précédant la mise sur pied du projet financé, un environnement hostile aux Autochtones où les propriétaires étaient peu disposés à leur louer un appartement et où les employeurs ne retenaient pas leur candidature a donné l’élan nécessaire à la formation d’une équipe multidisciplinaire de services communautaires intégrés. Les nouvelles initiatives qu’elle a facilitées comprennent du financement pour les itinérants, des logements subventionnés par la communauté , un nouveau centre d’emploi pour les Autochtones de Red Deer et un nouveau Conseil autochtone qui supervise tous les programmes au service de la communauté. De plus, la sensibilisation à la culture autochtone est exigée pour tous les organismes comptant des Autochtones parmi leur clientèle. La Maison de guérison, Tawow Healing Home, fait partie de cet environnement de collaboration active et elle a comblé une lacune en offrant le seul programme thérapeutique fondé sur la culture autochtone et destiné aux enfants, aux adolescents et aux familles susceptibles de faire l’objet d’une intervention des services sociaux, y compris les agences de protection de l’enfance. On retrouve dans les études de cas des exemples d’appui actif (agissant) et de contributions que des projets sont allés chercher. Le programme Qul-Aun de Tsow-Tun Le Lum Society, un centre résidentiel de guérison situé sur l’île de Vancouver en Colombie-Britannique, a établi sa crédibilité comme prestataire de services aux détenus prêts à obtenir leur libération conditionnelle. Ce centre reçoit une allocation quotidienne pour chaque

chapitre quatre lit occupé par un détenu. I da wa da wi, situé dans la collectivité des Six Nations en Ontario, offre des ateliers de formation aux femmes qui oeuvrent auprès des Survivants dans la province. Ces sessions de formation sont dispensées à différents endroits et elles sont parrainées par trois organismes qui en font la promotion et qui recrutent des participantes dans leur milieu, de même qu’elles s’occupent d’offrir les breuvages aux pauses, ainsi que les repas. De plus, des guérisseurs traditionnels et des Aînés venus d’autres régions ont participé à ces ateliers de formation. Ce projet a également parrainé une rencontre annuelle dans le but de faciliter des échanges et des enseignements portant sur les démarches de guérison. D’autres projets, notamment celui de La justice guérit, ont organisé à Ottawa des cercles de guérison et un conseil de détermination de la peine à l’intention de délinquants autochtones; ils ont tout d’abord fonctionné sans obtenir de fonds, ayant recours à des efforts bénévoles, avant et après l’obtention du financement de la FADG. En vue de l’analyse, la viabilité est envisagée comme un objectif réalisé par l’obtention des fonds nécessaires à la continuation des projets et ce, en date du compte rendu. Les partenariats sont constitués par toutes les contributions obtenues pendant la durée des projets, en espèces ou en nature, à court terme et à long terme. Les relations de travail sont un indicateur de la considération réelle manifestée à leur égard par les organismes des services auxiliaires. Pour ce qui est de la présentation de l’information financière, on indique des totaux pour faire remarquer les contributions faites aux projets dans l’ensemble des projets financés par la FADG. Les résultats des enquêtes nationales permettent de constater que 85 pour cent des projets ont traité les séquelles des pensionnats en collaboration avec d’autres agences ou organismes. En fait, pour la présentation des demandes de financement, il fallait fournir des lettres d’appui venant des services ou organisations connexes contribuant à la formation de réseaux à l’étape de démarrage d’un projet. En prenant en considération les résultats des trois enquêtes, 44 pour cent (n=467) ont rapporté avoir obtenu du financement d’autres sources pendant le déroulement de leur projet. Toutes proportions gardées, ce résultat est moins élevé que celui de l’enquête 2000 (n=234) où les deux tiers des répondants avaient indiqué du financement d’autres sources. Un montant total de 19 401 480 $ avait été obtenu des partenaires pendant le fonctionnement des 205 projets ayant déclaré avoir obtenu des fonds pour ces motifs. De ces contributions, le montant le plus élevé provenait du gouvernement fédéral (7 838 611 $), suivi des gouvernements provinciaux et territoriaux (4 481 659 $) et des gouvernements autochtones (3 115 653 $). Dans la catégorie « autres », on a indiqué des contributions au montant de 2 321 512 $ qu’on attribue à des organismes de santé et de services sociaux desservant des non Autochtones, à des Églises comme les Églises unie, anglicane et catholique, à des conseils tribaux et à des organismes de services autochtones, à la nation Métis, à des commissions de formation et de l’emploi de la région, à des entreprises/industries, à des contributions individuelles, à Centraide et à des associations de femmes autochtones. Les collectes de fonds au niveau communautaire ont généré un montant de 756 018 $, des fondations privées ont contribué pour un montant de 648 370 $ et les municipalités pour un montant de 239 657 $. Le tableau 22 présente un sommaire des contributions par source. Le nombre de projets ayant rapporté l’obtention de fonds en fonction de chaque source est indiqué au bas du tableau. volume i : un cheminement de guérison : le rétablissement du mieux-être

chapitre quatre<br />

lit occupé par un détenu. I da wa da wi, situé dans la collectivité <strong>de</strong>s Six Nations en Ontario, offre <strong>de</strong>s ateliers<br />

<strong>de</strong> formation aux femmes qui oeuvrent auprès <strong>de</strong>s Survivants dans la province. Ces sessions <strong>de</strong> formation<br />

sont dispensées à différents endroits et elles sont parrainées par trois organismes qui en font la promotion et<br />

qui recrutent <strong>de</strong>s participantes dans leur milieu, <strong>de</strong> même qu’elles s’occupent d’offrir les breuvages aux pauses,<br />

ainsi que les repas. De plus, <strong>de</strong>s guérisseurs traditionnels et <strong>de</strong>s Aînés venus d’autres régions ont participé à<br />

ces ateliers <strong>de</strong> formation. Ce projet a également parrainé une rencontre annuelle dans le but <strong>de</strong> faciliter <strong>de</strong>s<br />

échanges et <strong>de</strong>s enseignements portant sur les démarches <strong>de</strong> <strong>guérison</strong>. D’autres projets, notamment celui <strong>de</strong><br />

La justice guérit, ont organisé à Ottawa <strong>de</strong>s cercles <strong>de</strong> <strong>guérison</strong> et un conseil <strong>de</strong> détermination <strong>de</strong> la peine à<br />

l’intention <strong>de</strong> délinquants autochtones; ils ont tout d’abord fonctionné sans obtenir <strong>de</strong> fonds, ayant recours à<br />

<strong>de</strong>s efforts bénévoles, avant et après l’obtention <strong>du</strong> financement <strong>de</strong> la FADG.<br />

En vue <strong>de</strong> l’analyse, la viabilité est envisagée comme un objectif réalisé par l’obtention <strong>de</strong>s fonds nécessaires<br />

à la continuation <strong>de</strong>s projets et ce, en date <strong>du</strong> compte ren<strong>du</strong>. <strong>Le</strong>s partenariats sont constitués par toutes les<br />

contributions obtenues pendant la <strong>du</strong>rée <strong>de</strong>s projets, en espèces ou en nature, à court terme et à long terme. <strong>Le</strong>s<br />

relations <strong>de</strong> travail sont un indicateur <strong>de</strong> la considération réelle manifestée à leur égard par les organismes <strong>de</strong>s<br />

services auxiliaires. Pour ce qui est <strong>de</strong> la présentation <strong>de</strong> l’information financière, on indique <strong>de</strong>s totaux pour<br />

faire remarquer les contributions faites aux projets dans l’ensemble <strong>de</strong>s projets financés par la FADG.<br />

<strong>Le</strong>s résultats <strong>de</strong>s enquêtes nationales permettent <strong>de</strong> constater que 85 pour cent <strong>de</strong>s projets ont traité les<br />

séquelles <strong>de</strong>s pensionnats en collaboration avec d’autres agences ou organismes. En fait, pour la présentation<br />

<strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> financement, il fallait fournir <strong>de</strong>s lettres d’appui venant <strong>de</strong>s services ou organisations connexes<br />

contribuant à la formation <strong>de</strong> réseaux à l’étape <strong>de</strong> démarrage d’un projet. En prenant en considération les<br />

résultats <strong>de</strong>s trois enquêtes, 44 pour cent (n=467) ont rapporté avoir obtenu <strong>du</strong> financement d’autres sources<br />

pendant le déroulement <strong>de</strong> leur projet. Toutes proportions gardées, ce résultat est moins élevé que celui <strong>de</strong><br />

l’enquête 2000 (n=234) où les <strong>de</strong>ux tiers <strong>de</strong>s répondants avaient indiqué <strong>du</strong> financement d’autres sources. <strong>Un</strong><br />

montant total <strong>de</strong> 19 401 480 $ avait été obtenu <strong>de</strong>s partenaires pendant le fonctionnement <strong>de</strong>s 205 projets<br />

ayant déclaré avoir obtenu <strong>de</strong>s fonds pour ces motifs.<br />

De ces contributions, le montant le plus élevé provenait <strong>du</strong> gouvernement fédéral (7 838 611 $), suivi<br />

<strong>de</strong>s gouvernements provinciaux et territoriaux (4 481 659 $) et <strong>de</strong>s gouvernements autochtones<br />

(3 115 653 $). Dans la catégorie « autres », on a indiqué <strong>de</strong>s contributions au montant <strong>de</strong> 2 321 512 $ qu’on<br />

attribue à <strong>de</strong>s organismes <strong>de</strong> santé et <strong>de</strong> services sociaux <strong>de</strong>sservant <strong>de</strong>s non Autochtones, à <strong>de</strong>s Églises comme<br />

les Églises unie, anglicane et catholique, à <strong>de</strong>s conseils tribaux et à <strong>de</strong>s organismes <strong>de</strong> services autochtones, à<br />

la nation Métis, à <strong>de</strong>s commissions <strong>de</strong> formation et <strong>de</strong> l’emploi <strong>de</strong> la région, à <strong>de</strong>s entreprises/in<strong>du</strong>stries, à <strong>de</strong>s<br />

contributions indivi<strong>du</strong>elles, à Centrai<strong>de</strong> et à <strong>de</strong>s associations <strong>de</strong> femmes autochtones. <strong>Le</strong>s collectes <strong>de</strong> fonds<br />

au niveau communautaire ont généré un montant <strong>de</strong> 756 018 $, <strong>de</strong>s fondations privées ont contribué pour<br />

un montant <strong>de</strong> 648 370 $ et les municipalités pour un montant <strong>de</strong> 239 657 $. <strong>Le</strong> tableau 22 présente un<br />

sommaire <strong>de</strong>s contributions par source. <strong>Le</strong> nombre <strong>de</strong> projets ayant rapporté l’obtention <strong>de</strong> fonds en fonction<br />

<strong>de</strong> chaque source est indiqué au bas <strong>du</strong> tableau.<br />

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