Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être
Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être
0 chapitre quatre 4.4.3 Défis confrontés par les participants Les enquêtes ont demandé à tous les projets d’identifier les défis auxquels les participants ont été confrontés dans la programmation. La liste présentée par la figure 13 est longue, mentionnant les dépendances aux drogues et à l’alcool, les antécédents d’abus des victimes de violence, le déni, l’affliction causée par les deuils et la pauvreté comme les problématiques graves les plus souvent identifiées. Le VIH/sida, les gangs ou groupes de jeunes, le manque de capacité de lecture et d’écriture (d’instruction) et les démêlés avec le système de justice pénale ont été considérés par plus de la moitié des répondants comme des problèmes sans gravité ou des aspects non problématiques. On ne veut pas dire par là que ces problèmes n’existent pas dans les collectivités, mais plutôt que les participants du groupe ne les ont pas identifiés comme problématiques. Figure 13) Défis confrontés par les participants (2004)* * Cette figure apparaît comme figure 8 dans le Volume II, Mesurer les progrès : Évaluation des programmes. Les projets de guérison qui ont répondu aux enquêtes ont identifié 27 855 personnes ayant des besoins spéciaux (n=267), ce qui a été défini comme le fait d’avoir subi un traumatisme grave, de se sentir incapable de participer à une activité de groupe, d’avoir des antécédents de tentative de suicide ou de dépendance/toxicomanie qui met la vie en danger. En moyenne, 37 pour cent des participants volume i : un cheminement de guérison : le rétablissement du mieux-être
chapitre quatre (médian=25 %, n=152) nécessitent plus d’attention que la normale pour répondre à leurs besoins spéciaux. À la question portant sur la façon adoptée dans le but de combler les besoins spéciaux, la plupart des projets (61 %, n=242) ont rapporté que des employés avaient été formés pour traiter des problèmes plus graves. Dans certains cas (25 %), tous les employés ont été formés pour être en mesure d’intervenir dans des cas sérieux, mais, par contre, 9 pour cent parmi eux ont dit ne pas avoir donné de formation spéciale, ne pas disposer de services communautaires ou ne pas avoir de bénévoles pour les aider à répondre aux besoins spéciaux. Les autres stratégies les plus couramment citées visant à combler les besoins spéciaux englobent le recours à l’assistance de professionnels sur une base mensuelle ou annuelle (47 %) ou, dans certains cas, sur une base hebdomadaire (31 %). Les projets ont compté généralement sur le soutien des pairs (38 %) ou de bénévoles ayant reçu une formation spéciale qui travaillent en séance individuelle avec des personnes et des familles (19 %). Un petit pourcentage (5 %) s’est appuyé sur des bénévoles sans formation spéciale. Certains n’ont pas eu d’autre choix que d’aiguiller leurs clients vers d’autres services (8 %) ou de collaborer avec une autre agence pour gérer les cas (3 %), tandis que d’autres ont utilisé des méthodes traditionnelles (8 %) pour traiter les personnes ayant des besoins spéciaux. Du côté positif, un petit groupe (3 %) a rapporté qu’ils n’ont pas eu de participants dans des situations assez graves pour qu’une approche spéciale soit utilisée. En fait, la majorité des projets a exprimé l’opinion qu’il fallait une plus grande accessibilité à l’équipe de projet et aux spécialistes itinérants (58 % et 51 % respectivement, n=177). De plus, tous ont reconnu comme traitement particulièrement efficace pour combler les besoins spéciaux le renforcement culturel, la contribution des guérisseurs, des Aînés et l’application de méthodes traditionnelles. La formation et les stratégies ciblées ont été également fréquemment citées comme solutions pour traiter les besoins des groupes spéciaux comme les délinquants et les les adolescents, notamment l’intervention efficace en situation de crise et la résolution des traumatismes. En évoquant ce qui pourrait renforcer leur capacité de satisfaire aux besoins spéciaux, les projets ont recommandé le rétablissement d’organisations/institutions sociales traditionnelles fortes, conçues par des Autochtones et sous contrôle autochtone. De plus, ils croient que l’amélioration des conditions de vie communautaire permettrait d’inciter les gens à guérir. D’après eux, la démarche de guérison individuelle devrait aller de pair avec un processus plus vaste de développement communautaire pour qu’une fois guérie, la personne puisse trouver de nouvelles possibilités à exploiter et un logement adéquat. Si toutefois des mesures de cette nature s’avèrent impossibles à implanter, certains d’entre eux ont évoqué l’idée d’offrir la possibilité de suivre une démarche de guérison à l’extérieur de la communauté, mais en s’assurant que des services de suivi et de soutien à long terme sont fournis. La plupart des participants ont achevé leur programme de guérison ou de formation, mais certains se sont retirés avant la fin. Ces participants ont abandonné parce qu’ils n’étaient pas « prêts » à s’engager dans une démarche de guérison. La réceptivité ou l’état de préparation de la personne a été définie comme un engagement ferme, solide, à rester abstinent et à adopter un mode de vie sain, sans drogue; cet état exige également de faire suffisamment confiance et d’être bien disposé, de consentir à libérer ses sentiments. Des participants à la démarche de guérison ont commencé à suivre un programme alors qu’ils vivaient une situation de crise et ils ont abandonné une fois la crise résolue. D’autres qui volume i : un cheminement de guérison : le rétablissement du mieux-être
- Page 58 and 59: chapitre trois 3.2 affectation du F
- Page 60 and 61: chapitre trois Le tableau 2 présen
- Page 62 and 63: chapitre trois Figure 2) Nombre tot
- Page 64 and 65: chapitre trois Figure 4) subvention
- Page 66 and 67: chapitre trois leurs décisions pou
- Page 68 and 69: chapitre trois la FADG a assuré la
- Page 70 and 71: chapitre trois avait été le cas a
- Page 72 and 73: chapitre trois En 2000, la FADG a e
- Page 74 and 75: chapitre trois sa responsabilité.
- Page 76 and 77: chapitre trois deux journaux franco
- Page 78 and 79: chapitre trois Figure 5) Ét
- Page 80 and 81: chapitre trois spécialisées dans
- Page 82 and 83: chapitre trois Atlantique Québec F
- Page 84 and 85: chapitre trois La situation des Mé
- Page 86 and 87: chapitre trois 3.4.3 Finances La pr
- Page 88 and 89: chapitre trois subvention suppléme
- Page 90: chapitre trois Autochtones visant l
- Page 93 and 94: chapitre quatre 4.1 introduction É
- Page 95 and 96: chapitre quatre Dès le commencemen
- Page 97 and 98: chapitre quatre Figure 8) Fondation
- Page 99 and 100: chapitre quatre FADG et des annonce
- Page 101 and 102: chapitre quatre À l’échelle nat
- Page 103 and 104: chapitre quatre ce qui est des acti
- Page 105 and 106: chapitre quatre Figure 10) Particip
- Page 107: chapitre quatre Figure 12) Particip
- Page 111 and 112: chapitre quatre postes et les perso
- Page 113 and 114: chapitre quatre Tableau 7) besoins
- Page 115 and 116: chapitre quatre 3 le climat où la
- Page 117 and 118: chapitre quatre Les litiges liés a
- Page 119 and 120: chapitre quatre Figure 15) Cheminem
- Page 121 and 122: chapitre quatre culpabilité, la co
- Page 123 and 124: chapitre quatre qu’on raconte ce
- Page 125 and 126: chapitre quatre Figure 16) arrimer
- Page 127 and 128: chapitre quatre Judith Herman dans
- Page 129 and 130: chapitre quatre Les types de servic
- Page 131 and 132: chapitre quatre analysées pour arr
- Page 133 and 134: chapitre quatre avec la sexualité
- Page 135 and 136: chapitre quatre Alors que la plupar
- Page 137 and 138: chapitre quatre Bien des projets on
- Page 139 and 140: chapitre quatre Tableau 12) Capacit
- Page 141 and 142: chapitre quatre Étape 3 : l’ét
- Page 143 and 144: chapitre quatre 4.9.1 Étape un : l
- Page 145 and 146: chapitre quatre propre épanouissem
- Page 147 and 148: chapitre quatre Le nombre d’emplo
- Page 149 and 150: chapitre quatre des données de bas
- Page 151 and 152: chapitre quatre lit occupé par un
- Page 153 and 154: chapitre quatre Figure 23) Financem
- Page 155 and 156: chapitre quatre Figure 25) appréci
- Page 157 and 158: chapitre quatre Capacité des autoc
0 chapitre quatre<br />
4.4.3 Défis confrontés par les participants<br />
<strong>Le</strong>s enquêtes ont <strong>de</strong>mandé à tous les projets d’i<strong>de</strong>ntifier les défis auxquels les participants ont été<br />
confrontés dans la programmation. La liste présentée par la figure 13 est longue, mentionnant les<br />
dépendances aux drogues et à l’alcool, les antécé<strong>de</strong>nts d’abus <strong>de</strong>s victimes <strong>de</strong> violence, le déni, l’affliction<br />
causée par les <strong>de</strong>uils et la pauvreté comme les problématiques graves les plus souvent i<strong>de</strong>ntifiées. <strong>Le</strong><br />
VIH/sida, les gangs ou groupes <strong>de</strong> jeunes, le manque <strong>de</strong> capacité <strong>de</strong> lecture et d’écriture (d’instruction)<br />
et les démêlés avec le système <strong>de</strong> justice pénale ont été considérés par plus <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong>s répondants<br />
comme <strong>de</strong>s problèmes sans gravité ou <strong>de</strong>s aspects non problématiques. On ne veut pas dire par là que<br />
ces problèmes n’existent pas dans les collectivités, mais plutôt que les participants <strong>du</strong> groupe ne les<br />
ont pas i<strong>de</strong>ntifiés comme problématiques.<br />
Figure 13) Défis confrontés par les participants (2004)*<br />
* Cette figure apparaît comme figure 8 dans le Volume II, Mesurer les progrès : Évaluation <strong>de</strong>s<br />
programmes.<br />
<strong>Le</strong>s projets <strong>de</strong> <strong>guérison</strong> qui ont répon<strong>du</strong> aux enquêtes ont i<strong>de</strong>ntifié 27 855 personnes ayant <strong>de</strong>s<br />
besoins spéciaux (n=267), ce qui a été défini comme le fait d’avoir subi un traumatisme grave, <strong>de</strong> se<br />
sentir incapable <strong>de</strong> participer à une activité <strong>de</strong> groupe, d’avoir <strong>de</strong>s antécé<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> tentative <strong>de</strong> suici<strong>de</strong><br />
ou <strong>de</strong> dépendance/toxicomanie qui met la vie en danger. En moyenne, 37 pour cent <strong>de</strong>s participants<br />
volume i : un <strong>cheminement</strong> <strong>de</strong> <strong>guérison</strong> : le <strong>rétablissement</strong> <strong>du</strong> <strong>mieux</strong>-<strong>être</strong>