Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être

Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être

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6 chapitre quatre l’emphase que sur la guérison (43 %) et quelques-uns ont donné la priorité à la formation (4 %). La section qui suit met l’accent sur ces deux champs d’activités. 4.4.1 Participation aux projets de guérison Suivant les projets qui ont répondu aux questionnaires d’enquête, un nombre estimatif total de 111 170 (n=394) participants se sont engagés dans des activités de guérison. La participation moyenne a été de 282 participants et la médiane de 122 participants par projet, ce qui indique que certaines activités ont eu un plus grand nombre de participants; cependant, en général, les activités ont été suivies par de plus petits nombres de participants. Dans les notes annexées à la fin de ce chapitre, il y a l’explication du bien-fondé de la présentation des nombres moyens et/ou des nombres médians à partir des réponses obtenues. 71 La variation dans les nombres de participants, particulièrement à des événements de guérison, est attribuable à la façon dont les répondants comprennent la démarche de guérison, soit comme un processus faisant appel à la participation individuelle à des activités thérapeutiques et comme une participation collective (en groupe) à des événements communautaires qui favorisent le bien-être, notamment des festivités, des rencontres sociales, des pow-wows. Si les questionnaires d’enquête ont essayé de faire la distinction entre les activités de guérison individuelle et les activités collectives de cette nature, les réponses des répondants concernant la guérison ont été plus englobantes. Les participants ont passé en moyenne 149 heures dans des activités de guérison (médiane=80 heures; n=117) et ils peuvent avoir passé aussi peu que deux heures ou autant que 1 225 heures dans des activités programmées de guérison. On a demandé aux projets si leurs efforts avaient permis de joindre des groupes cibles particuliers. La figure 10 montre que, d’après les réponses obtenues, les deux groupes cibles les plus importants ont été les personnes touchées par les répercussions intergénérationnelles (49 %) et les femmes (38 %), suivies des jeunes (30 %), des hommes (25 %), des Survivants (25 %) et des Aînés (9 %). Seulement un petit groupe de personnes étaient incarcérées, homosexuelles, lesbiennes ou sans abri. Il est important de noter que ces catégories ne sont pas limitatives. Autrement dit, un participant peut avoir été classé dans plus d’une catégorie, notamment un Aîné peut être un Survivant ou une femme, être une personne touchée par les répercussions intergénérationnelles. volume i : un cheminement de guérison : le rétablissement du mieux-être

chapitre quatre Figure 10) Participation à des activités de guérison par groupe cible (2004)* * Cette figure apparaît comme figure 5 dans le Volume II, Mesurer les progrès : Évaluation des programmes. En ce qui a trait à la question touchant la participation antérieure (à l’établissement de la FADG) aux activités de guérison, les répondants auraient répondu affirmativement dans une proportion de 33 pour cent. Cette déclaration cadre bien avec l’autre question qui portait sur le parrainage par la collectivité d’activités de guérison antérieures à la mise sur pied de la FADG. Soixante-trois pour cent des communautés ( n=209) n’avaient pas antérieurement organisé d’activités associées à la guérison des séquelles des pensionnats. La figure 11 présente un synopsis des approches de guérison les plus communément mises en application. En analysant les approches auxquelles on a toujours recours ou celles appliquées la plupart du temps, il est évident que ce sont les méthodes de guérison traditionnelles autochtones et celles résultant d’une combinaison d’approches traditionnelles, conventionnelles (occidentales) ou alternatives qui sont le plus fréquemment adoptées. Trente à quarante pour cent des projets se servent d’approches en fonction de l’âge ou du sexe, alors que 27 pour cent (n=160) mettent de l’avant régulièrement des activités sportives ou récréatives. volume i : un cheminement de guérison : le rétablissement du mieux-être

chapitre quatre<br />

Figure 10) Participation à <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> <strong>guérison</strong> par groupe cible (2004)*<br />

* Cette figure apparaît comme figure 5 dans le Volume II, Mesurer les progrès : Évaluation <strong>de</strong>s<br />

programmes.<br />

En ce qui a trait à la question touchant la participation antérieure (à l’établissement <strong>de</strong> la FADG)<br />

aux activités <strong>de</strong> <strong>guérison</strong>, les répondants auraient répon<strong>du</strong> affirmativement dans une proportion <strong>de</strong><br />

33 pour cent. Cette déclaration cadre bien avec l’autre question qui portait sur le parrainage par la<br />

collectivité d’activités <strong>de</strong> <strong>guérison</strong> antérieures à la mise sur pied <strong>de</strong> la FADG. Soixante-trois pour cent<br />

<strong>de</strong>s communautés ( n=209) n’avaient pas antérieurement organisé d’activités associées à la <strong>guérison</strong><br />

<strong>de</strong>s séquelles <strong>de</strong>s pensionnats.<br />

La figure 11 présente un synopsis <strong>de</strong>s approches <strong>de</strong> <strong>guérison</strong> les plus communément mises en<br />

application. En analysant les approches auxquelles on a toujours recours ou celles appliquées la plupart<br />

<strong>du</strong> temps, il est évi<strong>de</strong>nt que ce sont les métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> <strong>guérison</strong> traditionnelles autochtones et celles<br />

résultant d’une combinaison d’approches traditionnelles, conventionnelles (occi<strong>de</strong>ntales) ou alternatives<br />

qui sont le plus fréquemment adoptées. Trente à quarante pour cent <strong>de</strong>s projets se servent d’approches<br />

en fonction <strong>de</strong> l’âge ou <strong>du</strong> sexe, alors que 27 pour cent (n=160) mettent <strong>de</strong> l’avant régulièrement <strong>de</strong>s<br />

activités sportives ou récréatives.<br />

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