Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être

Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être

28.08.2013 Views

volume i : un cheminement de guérison : le rétablissement du mieux-être chapitre quatre qui repose sur une validité apparente, c’est-à-dire sur la présomption que la déclaration faite par un répondant correspond à la réalité. Il n’y a aucune certitude que les répondants partagent les mêmes caractéristiques que l’ensemble des participants aux projets financés, de même que leurs déclarations ne sont pas vérifiées par des observations externes. Les enquêtes et les questionnaires fournissent des données sur les caractéristiques des participants, sur les activités des projets et sur les résultats à des moments donnés, de façon ponctuelle, alors que les projets fonctionnent selon des périodes de temps variables, certains pendant seulement quelques mois, d’autres ayant par contre été reconduits pendant deux ou trois ans. Étant donné la durée limitée du financement de la FADG, la formule de mesures « avant/après » dans le cadre des projets financés n’a pas été réalisable. De plus, les types de projets et d’activités, de même que la nature différente des milieux communautaires dans lesquels ils se réalisent, varient considérablement, rendant toute comparaison incorrecte, non satisfaisante. En ce qui a trait aux points forts des évaluations, ils sont associés au fait que près des deux tiers des organisations ayant obtenu du financement ont répondu aux enquêtes, constituant un échantillon représentatif de chaque région, des types de projet, des communautés de tailles différentes et des sous-groupes autochtones : Premières Nations, Inuit, Métis et autochtone. Les réponses obtenues au QIP représentaient un échantillon plus modeste, mais elles ont fourni une couverture semblable des voix des participants et de leur diversité. On a incité les répondants à rapporter les difficultés et les barrières qu’ils ont dû surmonter, tout comme leurs réussites. Une tabulation en croix des informations obtenues de diverses sources a été faite pour valider les opinions/observations et rétroactions qui ont été par la suite renforcées, approfondies par les études de cas et les groupes de discussion. L’évaluation globale et les conclusions générales présentées dans les sections suivantes puisent leur fondement dans les indications de l’engagement des Autochtones dans des démarches de guérison comme les collectivités les définissent, c’est-à-dire l’atteinte des objectifs par les participants, le renforcement de la capacité communautaire à répondre aux besoins de guérison et la sensibilisation accrue de la population aux séquelles des abus subis dans les pensionnats. Le survol et la synthèse présentés dans le volume deux, constituant aussi le contenu de ce chapitre, traitent à la fois de la démarche d’évaluation et de ses retombées. En effet, cette analyse met en lumière les premières répercussions des interventions, de même que les meilleures pratiques commençant à s’imposer, ce qui peut servir de guide aux décideurs et favoriser ainsi la continuation des efforts visant à faire progresser la démarche de guérison individuelle et communautaire. 4.4 Projets et caractéristiques des participants Cette section met à contribution les bases de données de la FADG pour décrire les activités financées et la répartition des fonds. Elle présente les réponses aux questionnaires d’enquête dans le but de fournir des détails sur les activités de guérison et de formation et sur la satisfaction des besoins grâce aux programmes. En conclusion, on traite des commentaires des répondants sur les milieux communautaires ayant favorisé ou entravé les activités de guérison et de formation. Une analyse de la répartition des ressources de la FADG allouées aux projets jusqu’en 2004 a permis de constater que la plupart des ressources (70,9 %) ont été investies dans des projets de guérison. Pour

chapitre quatre ce qui est des activités de prévention et de sensibilisation, on y a consacré une proportion très élevée des ressources (11 %), suivie de la formation (7,1 %), du développement de connaissances (6,6 %) et, en une proportion moindre, de la commémoration de l’histoire et mise à l’honneur des Survivants, de l’évaluation des besoins, de la planification et du démarrage de projets et des conférences. La figure 9 montre très clairement cette répartition, même si la ventilation ne devrait pas être considérée comme si elle indiquait des catégories restrictives et rigoureuses. Beaucoup de projets ont entrepris une gamme d’activités en même temps; par exemple, de la formation et de la guérison, de la sensibilisation et de la documentation. Figure 9) investissement de la FaDg par type de projet (1999-2004)* * Cette figure apparaît comme figure 9 dans le Volume II, Mesurer les progrès : Évaluation des programmes. L’analyse suivante s’appuie sur les données fusionnées des trois enquêtes nationales menées en 2000, 2002 et 2004. On a calculé que quatre cent soixante-sept organisations sur les 725 possibles avaient répondu, après avoir rajusté compte tenu de la répétition des réponses provenant d’organisations ayant participé à différentes enquêtes. Par ailleurs, ce ne sont pas des questions identiques qui ont été posées aux trois enquêtes et les répondants n’ont pas tous répondu à l’ensemble des questions. Les pourcentages font référence aux proportions de réponses se rapportant à un item, ou question en particulier. Si le nombre de réponses correspondant à un item en particulier est significativement moindre que le total 467, ce nombre de réponses servant de base au calcul est indiqué par une accolade (n=#). Les réponses aux questionnaires d’enquête ont indiqué que la plus grande partie des projets (49 %) avaient donné lieu à de la guérison et à de la formation; par contre, beaucoup de ces projets n’ont mis volume i : un cheminement de guérison : le rétablissement du mieux-être

chapitre quatre<br />

ce qui est <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> prévention et <strong>de</strong> sensibilisation, on y a consacré une proportion très élevée<br />

<strong>de</strong>s ressources (11 %), suivie <strong>de</strong> la formation (7,1 %), <strong>du</strong> développement <strong>de</strong> connaissances (6,6 %) et,<br />

en une proportion moindre, <strong>de</strong> la commémoration <strong>de</strong> l’histoire et mise à l’honneur <strong>de</strong>s Survivants, <strong>de</strong><br />

l’évaluation <strong>de</strong>s besoins, <strong>de</strong> la planification et <strong>du</strong> démarrage <strong>de</strong> projets et <strong>de</strong>s conférences. La figure 9<br />

montre très clairement cette répartition, même si la ventilation ne <strong>de</strong>vrait pas <strong>être</strong> considérée comme si<br />

elle indiquait <strong>de</strong>s catégories restrictives et rigoureuses. Beaucoup <strong>de</strong> projets ont entrepris une gamme<br />

d’activités en même temps; par exemple, <strong>de</strong> la formation et <strong>de</strong> la <strong>guérison</strong>, <strong>de</strong> la sensibilisation et <strong>de</strong><br />

la documentation.<br />

Figure 9) investissement <strong>de</strong> la FaDg par type <strong>de</strong> projet (1999-2004)*<br />

* Cette figure apparaît comme figure 9 dans le Volume II, Mesurer les progrès : Évaluation <strong>de</strong>s programmes.<br />

L’analyse suivante s’appuie sur les données fusionnées <strong>de</strong>s trois enquêtes nationales menées en 2000,<br />

2002 et 2004. On a calculé que quatre cent soixante-sept organisations sur les 725 possibles avaient<br />

répon<strong>du</strong>, après avoir rajusté compte tenu <strong>de</strong> la répétition <strong>de</strong>s réponses provenant d’organisations ayant<br />

participé à différentes enquêtes. Par ailleurs, ce ne sont pas <strong>de</strong>s questions i<strong>de</strong>ntiques qui ont été posées<br />

aux trois enquêtes et les répondants n’ont pas tous répon<strong>du</strong> à l’ensemble <strong>de</strong>s questions. <strong>Le</strong>s pourcentages<br />

font référence aux proportions <strong>de</strong> réponses se rapportant à un item, ou question en particulier. Si le<br />

nombre <strong>de</strong> réponses correspondant à un item en particulier est significativement moindre que le total<br />

467, ce nombre <strong>de</strong> réponses servant <strong>de</strong> base au calcul est indiqué par une accola<strong>de</strong> (n=#).<br />

<strong>Le</strong>s réponses aux questionnaires d’enquête ont indiqué que la plus gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong>s projets (49 %)<br />

avaient donné lieu à <strong>de</strong> la <strong>guérison</strong> et à <strong>de</strong> la formation; par contre, beaucoup <strong>de</strong> ces projets n’ont mis<br />

volume i : un <strong>cheminement</strong> <strong>de</strong> <strong>guérison</strong> : le <strong>rétablissement</strong> <strong>du</strong> <strong>mieux</strong>-<strong>être</strong>

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