28.08.2013 Views

Réconciliation - Fondation autochtone de guérison

Réconciliation - Fondation autochtone de guérison

Réconciliation - Fondation autochtone de guérison

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Seeds of Lubestrok et Stolen Strength sont <strong>de</strong>ux ouvrages qui font partie d’un<br />

important ensemble d’oeuvres artistiques que Sandra and James ont mis à profit pour<br />

marquer et approfondir le dialogue entre les Autochtones et les non Autochtones au<br />

Canada. James et Sandra ont constaté que leur mariage interculturel offrait, dans le<br />

quotidien, la possibilité <strong>de</strong> rendre visibles pour eux-mêmes et les autres les structures<br />

politiques, sociales et psychologiques ressorties <strong>de</strong> l’histoire du colonialisme,<br />

<strong>de</strong> l’occupation <strong>de</strong>s terres et du racisme au moyen <strong>de</strong> la pratique <strong>de</strong> leur art. Feu<br />

James Nicholas était Rock Cree originaire <strong>de</strong> Nelson House, Manitoba. Son arrièregrand-père<br />

était Pierre Moose, homme-mé<strong>de</strong>cine. Ses parents, Lionel et Sarah,<br />

avaient recours aux herbes curatives ou plantes médicinales pour venir en ai<strong>de</strong> aux<br />

membres <strong>de</strong> la communauté. James a été élevé selon les traditions sur la ligne <strong>de</strong><br />

piégeage. À l’âge <strong>de</strong> huit ans, il a été envoyé au pensionnat. Dans les années 1970,<br />

il a étudié en Colombie-Britannique, travaillant avec Bob Manuel, fils du stratégiste<br />

<strong>autochtone</strong> George Manuel, tout en poursuivant ses échanges avec les militants<br />

politiques Rodney Spence et Phil Fontaine du Manitoba. Dans sa communauté, il a<br />

indiqué la voie à suivre en éducation, en développement économique et <strong>de</strong>s liaisons<br />

intergouvernementales. Dans les années 1990, James s’est installé à Vancouver où il<br />

s’est consacré à l’interprétation (théâtre), à l’écriture et à l’art. Il a fait <strong>de</strong> nombreuses<br />

oeuvres en collaboration avec son épouse Sandra Semchuck; et ces travaux remettent<br />

en question les faits d’histoire connus portant sur les relations entre les Premières<br />

nations et les colonisateurs. James est décédé en 2007 alors qu’il est tombé d’une<br />

falaise à un camp <strong>de</strong> pêche sur le fleuve Fraser. Sandra est Canadienne ukrainienne,<br />

photographe et vidéographe. Sandra a grandi à Meadow Lake en Saskatchewan où<br />

ses parents avaient une épicerie. Martin Semchuck était un socialiste qui a facilité<br />

l’établissement du régime d’assurance-maladie en Saskatchewan. Sa mère tenait<br />

l’épicerie. Les collaborations photographiques et vidéos <strong>de</strong> Sandra tirent parti <strong>de</strong><br />

son autobiographie et du dialogue à <strong>de</strong>s fins <strong>de</strong> reconnaissance et d’i<strong>de</strong>ntité. Elle a<br />

collaboré avec son père par la voie <strong>de</strong> quatre expériences « <strong>de</strong> la vie après la mort ».<br />

Comme partenaire dans Traités (là où il y a <strong>de</strong>s traités au Canada), membre <strong>de</strong> la<br />

culture colonisatrice et veuve <strong>de</strong> James Nicholas, Sandra a visé à briser les mythes qui,<br />

dans le passé, ont influé sur les relations <strong>de</strong>s immigrants avec les Premières nations,<br />

en s’inspirant <strong>de</strong> son expérience personnelle comme base <strong>de</strong> ses récits. Bon nombre<br />

<strong>de</strong> ses collaborations avec James sont encore en production même après le décès <strong>de</strong><br />

son mari. Sandra enseigne à Emily Carr University of Art and Design à Vancouver et<br />

elle vient <strong>de</strong> terminer un stage <strong>de</strong> formation à Prince Albert, Saskatchewan, parrainé<br />

par Indigenous Peoples Artists Collective et Common Weal Community Arts. Ses<br />

oeuvres en collaboration sont exposées au niveau national et international.<br />

Elwood Jimmy est originaire <strong>de</strong> la Première nation Thun<strong>de</strong>rchild au centre-ouest <strong>de</strong><br />

la Saskatchewan. Actuellement, il habite à Regina; il est le directeur <strong>de</strong> Sâkêwêwak<br />

Artists’ Collective, un centre du sud-est <strong>de</strong> la Saskachewan pour la production,<br />

présentation et éducation dans le domaine <strong>de</strong>s arts <strong>autochtone</strong>s contemporains.<br />

Outre ses travaux avec Sâkêwêwak, Elwood travaille <strong>de</strong> façon indépendante comme<br />

artiste, conservateur et écrivain. Ses réalisations ont été présentées partout au Canada<br />

dans <strong>de</strong> nombreuses collectivités <strong>de</strong> la Colombie-Britannique, jusqu’au Québec et<br />

dans les Territoires du Nord-Ouest.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!