Réconciliation - Fondation autochtone de guérison

Réconciliation - Fondation autochtone de guérison Réconciliation - Fondation autochtone de guérison

28.08.2013 Views

Mike deGagné est le directeur exécutif de la Fondation autochtone de guérison, un organisme autochtone national axé sur l’héritage du régime de pensionnats indiens du Canada. Il a travaillé dans le domaine de la toxicomanie et de la santé mentale au cours des 25 dernières années, d’abord en tant que travailleur communautaire en réserve dans le nord de l’Ontario, puis plus tard avec la Fondation de la recherche sur la toxicomanie, le Centre canadien de lutte contre l’alcoolisme et les toxicomanies et le Programme national de lutte contre l’abus de l’alcool et des drogues chez les Autochtones. Mike fait des conférences à l’échelle nationale et internationale sur des enjeux tels que la santé, les pensionnats, la réconciliation et la gestion publique pour les Autochtones. Il est membre de nombreux conseils, y compris le Réseau local d’intégration des services de santé de Champlain. Il est l’actuel président de la Ligue pour le bien-être de l’enfance du Canada et l’ancien président de l’hôpital Queensway Carleton d’Ottawa. Son doctorat porte sur l’éducation postsecondaire des autochtones. Jonathan dewar est directeur de la recherche à la Fondation autochtone de guérison depuis 2007 et un ancien directeur du Centre des Métis à l’Organisation nationale de la santé autochtone. Il était le directeur exécutif fondateur de la compagnie théâtrale Qaggiq à Iqaluit, au Nunavut, soit un organisme voué aux arts axé sur les jeunes, la culture et les enjeux sociaux et il a occupé ce poste pendant quatre ans. Pendant ce temps, il a également travaillé avec le Commissariat aux langues du Nunavut ainsi que l’unité des Affaires intergouvernementales et relations avec les Inuits au Nunavut au sein d’Affaires indiennes et du Nord Canada, région du Nunavut. Jonathan possède plusieurs années d’expérience en matière de recherches et de politiques gouvernementales et non gouvernementales sur divers sujets liés aux Premières Nations, aux Inuits et aux Métis, notamment les arts, la santé et le bien-être, la législation linguistique et la promotion de la langue, la justice et la prévention du crime, les problèmes sociaux, les revendications territoriales et l’éducation. Jonathan s’identifie comme d’ascendance mixte; ses grands-parents sont de descendance écossaise et française, et descendent également de la Nation huronne-wendat. Il termine actuellement un doctorat en études canadiennes en se spécialisant en art et réconciliation autochtones.

Conclusion: La voie de l’avenir Ce n’est pas sans ironie que nous contemplons le titre de ce tome et le mot de la fin de cette série comme une « conclusion ». Même ajouter un sous-titre comme « la voie de l’avenir » à ce titre qui ajoute une mise au point donne au moins deux significations et, espérons-le, de nombreuses autres. La première, qui est reflétée dès le début de ce tome par Georges Erasmus, est le fait que la Fondation autochtone de guérison (FADG) s’approche du 31 mars 2012, date à laquelle son mandat en vertu de la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens prendra fin. Cette fin de travaux est un processus officiel, nécessaire et responsable par lequel le conseil d’administration et le personnel de la FADG travaillent pour assurer que la FADG respecte ces obligations finales avec le même degré de professionnalisme et de responsabilisation que l’ensemble des autres responsabilités fonctionnelles depuis 1998. On trouve la deuxième signification dans la juxtaposition délibérée d’un sentiment de finalité et de mouvement vers l’avant. On reconnaît que la Fondation autochtone de guérison ne faisait partie que des mouvements de guérison plus étendus, se déroulant sur plusieurs décennies et dont on ne connaît pas la fin. On ne souhaite pas pencher vers le pessimisme; il s’agit plutôt d’un exposé de fait simple et franc. Nous, ainsi que d’autres au fil des ans, avons rapporté qu’il y a encore beaucoup de travail à faire. Cependant, nous avons toujours gardé espoir. Il existe de nombreux facteurs contributifs aux divers succès au sein des mouvements auxquels la FADG faisait partie — avec de nombreux contributeurs. Nous avons certainement pris note de ce fait dans les jours et semaines qui ont suivi la diffusion du Budget 2010, le 4 mars 2010, lorsque le gouvernement du Canada a confirmé qu’il n’y aurait pas de fonds supplémentaires alloués à la FADG pour aborder la recommandation du rapport d’Affaires indiennes et du Nord Canada Évaluation des initiatives de guérison communautaire offertes par la Fondation autochtone de guérison, qui indiquait que le « gouvernement du Canada devrait examiner la possibilité d’offrir à la Fondation autochtone de guérison un soutien continu, au moins jusqu’à ce que les processus d’indemnisation et les initiatives de commémoration liés à la Convention de règlement soient terminés ». 1 Nous avons noté le soutien exprimé reçu par la FADG lors du débat d’urgence à la Chambre des communes après le budget le 30 mars 2010 et ses suites, qui a été suivi en juin 2010 par l’Étude et recommandations du Comité permanent des affaires autochtones et du développement du Grand Nord au sujet de la Fondation autochtone de guérison, qui a réitéré le 17 juin 2010 la recommandation visant à prolonger le financement à la FADG pour le financement de programmes qui devait cesser le 31 mars 2010 pour trois autres années. Cultiver le Canada | 457

Mike <strong>de</strong>Gagné est le directeur exécutif <strong>de</strong> la <strong>Fondation</strong> <strong>autochtone</strong> <strong>de</strong> <strong>guérison</strong>, un<br />

organisme <strong>autochtone</strong> national axé sur l’héritage du régime <strong>de</strong> pensionnats indiens<br />

du Canada. Il a travaillé dans le domaine <strong>de</strong> la toxicomanie et <strong>de</strong> la santé mentale<br />

au cours <strong>de</strong>s 25 <strong>de</strong>rnières années, d’abord en tant que travailleur communautaire en<br />

réserve dans le nord <strong>de</strong> l’Ontario, puis plus tard avec la <strong>Fondation</strong> <strong>de</strong> la recherche<br />

sur la toxicomanie, le Centre canadien <strong>de</strong> lutte contre l’alcoolisme et les toxicomanies<br />

et le Programme national <strong>de</strong> lutte contre l’abus <strong>de</strong> l’alcool et <strong>de</strong>s drogues chez les<br />

Autochtones. Mike fait <strong>de</strong>s conférences à l’échelle nationale et internationale sur<br />

<strong>de</strong>s enjeux tels que la santé, les pensionnats, la réconciliation et la gestion publique<br />

pour les Autochtones. Il est membre <strong>de</strong> nombreux conseils, y compris le Réseau local<br />

d’intégration <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> santé <strong>de</strong> Champlain. Il est l’actuel prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Ligue<br />

pour le bien-être <strong>de</strong> l’enfance du Canada et l’ancien prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’hôpital Queensway<br />

Carleton d’Ottawa. Son doctorat porte sur l’éducation postsecondaire <strong>de</strong>s <strong>autochtone</strong>s.<br />

Jonathan <strong>de</strong>war est directeur <strong>de</strong> la recherche à la <strong>Fondation</strong> <strong>autochtone</strong> <strong>de</strong> <strong>guérison</strong><br />

<strong>de</strong>puis 2007 et un ancien directeur du Centre <strong>de</strong>s Métis à l’Organisation nationale <strong>de</strong><br />

la santé <strong>autochtone</strong>. Il était le directeur exécutif fondateur <strong>de</strong> la compagnie théâtrale<br />

Qaggiq à Iqaluit, au Nunavut, soit un organisme voué aux arts axé sur les jeunes, la<br />

culture et les enjeux sociaux et il a occupé ce poste pendant quatre ans. Pendant ce<br />

temps, il a également travaillé avec le Commissariat aux langues du Nunavut ainsi que<br />

l’unité <strong>de</strong>s Affaires intergouvernementales et relations avec les Inuits au Nunavut au sein<br />

d’Affaires indiennes et du Nord Canada, région du Nunavut. Jonathan possè<strong>de</strong> plusieurs<br />

années d’expérience en matière <strong>de</strong> recherches et <strong>de</strong> politiques gouvernementales<br />

et non gouvernementales sur divers sujets liés aux Premières Nations, aux Inuits et<br />

aux Métis, notamment les arts, la santé et le bien-être, la législation linguistique et la<br />

promotion <strong>de</strong> la langue, la justice et la prévention du crime, les problèmes sociaux, les<br />

revendications territoriales et l’éducation. Jonathan s’i<strong>de</strong>ntifie comme d’ascendance<br />

mixte; ses grands-parents sont <strong>de</strong> <strong>de</strong>scendance écossaise et française, et <strong>de</strong>scen<strong>de</strong>nt<br />

également <strong>de</strong> la Nation huronne-wendat. Il termine actuellement un doctorat en étu<strong>de</strong>s<br />

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