Réconciliation - Fondation autochtone de guérison
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Nations doit commencer, avec une reconnaissance mutuelle de la répression historique, des liens généalogiques (comme Métis) et de nos efforts conjugués, parfois sous forme de coalitions (habituellement inégalement profitables mais fortuites), pour insister sur nos droits et respect—directement au visage blanc de la suprématie de l’État. Il est certainement de notre intérêt mutuel d’insister sur les revendications territoriales des Premières Nations et le respect des traités. Il est aussi dans notre intérêt mutuel de soutenir les réparations pour l’exploitation du travail des Africains. (Le vol des ressources des Premières Nations et l’esclavagisme africain ont contribué à l’essor de l’Europe occidentale moderne et des Amériques, spécialement au Nord.). Je vais même plus loin : Je propose qu’un pourcent de l’impôt foncier payé par tous les Canadiens, partout au pays, soit versé aux peuples des Premières Nations, à perpétuité, pour assurer leur force et leur prospérité. (Oui... l’argent ne fait pas le bonheur mais il améliore les conditions de vie.) Que le terme autochtone noir soit ou non un terme approprié, je laisse les autres en décider. Il y a des Indiens noirs ou des gens rouge-noir (pour utiliser le terme de Mills-Proctor), et il y a plusieurs Africadiens, comme moi, qui pourraient revendiquer un tel titre. Voici ce que je sais : aucune collectivité africaine canadienne ne peut se développer adéquatement avant d’avoir compris et inclus le peuple autochtone et leur campagne pour la justice, et que nous prenions ses combats comme les nôtres. 410 | George Elliott Clarke
Identité Étant un Métis pur-sang, mon charisme est Ambigu—comme le vin foncé est rosé, Et ma langue émet des murmures obscènes— Des exclamations—des gloussements et des gribouillis, des rires en cascades et des petites causettes, Clair et superficiel comme l’encre, tranchant comme une prière. Le poète agnostique et carnassier, C’est moi—trempé dans l’acide, aucun enrobage sucré, Un monstre en extase, un chimpanzé qui jacasse…. Devrais-je être incolore—mais souillé de sang—comme Whitehall, la Maison-Blanche, Versailles, et la Tour de Belem, et d’autres monuments d’esclaves? Je rigole avec les corbeaux, je fais de Camelot un enfer. Mes racines sont dans la Mer des Sargasses. Mon sourire trahit : Je vous lance des bibles comme des pierres! Cultiver le Canada | 411
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Nations doit commencer, avec une reconnaissance mutuelle <strong>de</strong> la répression<br />
historique, <strong>de</strong>s liens généalogiques (comme Métis) et <strong>de</strong> nos efforts conjugués,<br />
parfois sous forme <strong>de</strong> coalitions (habituellement inégalement profitables mais<br />
fortuites), pour insister sur nos droits et respect—directement au visage blanc <strong>de</strong> la<br />
suprématie <strong>de</strong> l’État.<br />
Il est certainement <strong>de</strong> notre intérêt mutuel d’insister sur les revendications<br />
territoriales <strong>de</strong>s Premières Nations et le respect <strong>de</strong>s traités. Il est aussi dans<br />
notre intérêt mutuel <strong>de</strong> soutenir les réparations pour l’exploitation du travail<br />
<strong>de</strong>s Africains. (Le vol <strong>de</strong>s ressources <strong>de</strong>s Premières Nations et l’esclavagisme<br />
africain ont contribué à l’essor <strong>de</strong> l’Europe occi<strong>de</strong>ntale mo<strong>de</strong>rne et <strong>de</strong>s Amériques,<br />
spécialement au Nord.). Je vais même plus loin : Je propose qu’un pourcent <strong>de</strong><br />
l’impôt foncier payé par tous les Canadiens, partout au pays, soit versé aux peuples<br />
<strong>de</strong>s Premières Nations, à perpétuité, pour assurer leur force et leur prospérité. (Oui...<br />
l’argent ne fait pas le bonheur mais il améliore les conditions <strong>de</strong> vie.)<br />
Que le terme <strong>autochtone</strong> noir soit ou non un terme approprié, je laisse les autres<br />
en déci<strong>de</strong>r. Il y a <strong>de</strong>s Indiens noirs ou <strong>de</strong>s gens rouge-noir (pour utiliser le terme<br />
<strong>de</strong> Mills-Proctor), et il y a plusieurs Africadiens, comme moi, qui pourraient<br />
revendiquer un tel titre. Voici ce que je sais : aucune collectivité africaine<br />
canadienne ne peut se développer adéquatement avant d’avoir compris et inclus<br />
le peuple <strong>autochtone</strong> et leur campagne pour la justice, et que nous prenions ses<br />
combats comme les nôtres.<br />
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