Réconciliation - Fondation autochtone de guérison
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George Elliott Clarke, O.C., O.N.S., PH. D., LLD (etc.) : Je suis né en 1960. Mon identité vient surtout de mes parents et de mes cultures : africaine, américaine, autochtone, anglaise, chrétienne (baptiste), néo-écossaise, classe ouvrière/moyenne, canadienne, occidentale, gauchiste, intellectuelle, artistique. Pas surprenant que je sois un fouillis de tensions (productives, j’espère!). Je perçois un racisme néo-écossais, mais j’aime ma province natale qui m’a été d’un grand soutien. J’aime la Sainte Bible et l’African United Baptist Association de la Nouvelle-Écosse, mais je suis, comme un de mes professeurs m’a déjà dit (même s’il ne faisait que le présumer), un « bâtard honteux ». Ouille! Je prie pour avoir au moins ces quelques qualités pour me racheter : 1) m’efforcer d’être un père décent, 2) tenter d’être un vrai écrivain, et 3) essayer d’être un érudit au service de mes diverses collectivités. Dernièrement, les gens m’ont vu travailler comme journaliste, éditeur, aide parlementaire, recherchiste à l’assemblée législative et professeur à la Duke University au début (1994 à 1999) et par la suite à l’Université de Toronto (avec quelques visites un peu partout). J’ai été l’un des premiers à étudier la littérature afro-canadienne, en publiant deux anthologies, une édition spéciale d’un journal scientifique, et j’ai publié Odysseys Home : Mapping African-Canadian Literature (University of Toronto Press, 2002). Mes travaux créatifs consistent en de la poésie, un roman, un scénario, quatre pièces de théâtre et trois libretti. Mon rendement académique et mon talent artistique m’ont valu plusieurs honneurs et récompenses. Je suis reconnaissant pour tout ça, mais j’ai toujours l’impression qu’il me reste encore beaucoup à faire. Ensuite? Un poème épique : Canticles: Hymns of the African Baptists of Nova Scotia...
« Les Noirs autochtones » : Une identité irréconciliable? Sentiment À l’automne de 1978, j’avais 18 ans. J’assistais à une conférence sur le multiculturalisme chez les jeunes à Halifax, en Nouvelle-Écosse, quand j’ai entendu pour la première fois le terme autochtone pour qualifier historiquement les pionniers noirs de la Nouvelle-Écosse. Si ma mémoire est fidèle, c’était mon mentor de l’époque, un brillant acteur, poète, dramaturge et journaliste polémiste, Walter M. Borden, c.m., qui a fait cette distinction entre ces gens résidant depuis longtemps en Nouvelle-Écosse, au Canada, et les nouveaux arrivants des Caraïbes et quelques-uns des États-Unis et de l’Afrique. J’ai alors probablement commencé à utiliser cette formulation moi-même quand j’ai commencé à voyager à l’extérieur de la Nouvelle-Écosse et que j’ai commencé à rencontrer des frères et des soeurs de race noire de toutes les régions de la diaspora africaine qui se demandaient, tout comme mes amis blancs, quelle sorte de culture noire je possédais quand le chant de la cornemuse m’émouvait presque autant qu’une chanson Motown triste. En m’identifiant comme un « Noir autochtone néo-écossais », je ne veux aucunement manquer de respect envers le vrai peuple autochtone, les Micmacs, ni effacer leur revendication d’avoir été les premiers. Ce que je tentais de faire, comme Borden et l’activiste africadien D r Burnley « Rocky » Jones, o.n.s, LLD, était de décrire cette petite bande d’Africains (plus ou moins) américains des autres nouveaux Noirs canadiens parce que nous sommes en fait différents, malgré notre allégeance à la rhétorique du panafricanisme. Par-dessus tout, notre différence était autochtone. Contrairement aux nouveaux Canadiens d’origine africaine, il faut remonter plus d’une génération avant de trouver des origines dans un autre pays où nous étions majoritaires ou que nous pouvions composer une puissance significative. Nous ne pouvons non plus demander à une ambassade étrangère d’intervenir auprès des gouvernements du Canada et de la Nouvelle-Écosse pour régler nos problèmes. Nous n’étions plus que locataires dans les villes; nous avions des terres dans des zones impropres à la culture, formant presque des réserves, desquelles nous partions le matin pour aller travailler pour un maigre salaire chez les Blancs dans des villes dirigées par des Blancs. (Remarquez que les quelques règlements caucasiens concernant les couvre-feux jusqu’à la fin des années 60 qui demandaient que nous enlevions notre « couleur » hors de leur zone avant que le soleil ne se couche.) Faisant contraste avec les immigrants antillais de première génération spécialement, nous étions considérablement pauvres et illettrés, ne possédant que quelques qualités valables et peu d’avenir à moins de grimper dans un train ou un car et décamper pour Montréal, Toronto, Boston, ou New York. De plus, excepté Cultiver le Canada | 405
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Je prie pour avoir au moins ces quelques qualités pour me racheter : 1) m’efforcer<br />
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la littérature afro-canadienne, en publiant <strong>de</strong>ux anthologies, une édition spéciale<br />
d’un journal scientifique, et j’ai publié Odysseys Home : Mapping African-Canadian<br />
Literature (University of Toronto Press, 2002). Mes travaux créatifs consistent en <strong>de</strong> la<br />
poésie, un roman, un scénario, quatre pièces <strong>de</strong> théâtre et trois libretti. Mon ren<strong>de</strong>ment<br />
académique et mon talent artistique m’ont valu plusieurs honneurs et récompenses.<br />
Je suis reconnaissant pour tout ça, mais j’ai toujours l’impression qu’il me reste encore<br />
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