Réconciliation - Fondation autochtone de guérison

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28.08.2013 Views

Roxanne Lindley à la zone clôturée par une grille de 3 x 3 mètres, le seul site Syilx sacré protégé par la ville de Kelowna, ce qui en coûte 25 000 $ à la PNW (Première nation de Westbank)... pour ralentir la disparition pure et simple des « indicateurs clés »; des ancêtres y reposent avec malaise. « On ne pouvait jamais organiser une cérémonie ici. On ne pouvait jamais venir saluer l’esprit de la terre. Ceci est une région de pêche, d’agriculture, de Mission Creek, par là, vous savez... et de Mission Creek par là; ça n’avait aucune importance. L’intégrité du site a été complètement détruite. » Jayce Salloum, extrait de untitled part 4: terra incognita (2005) vidéo, 37:30 378 | Jen Budney et Jayce Salloum

Leonard Raphael, à sa maison de la PNW, raconte la survie au pensionnat indien, confronter des murs de briques étrangers, rencontrer ses frères et sœurs et d’autres enfants là-bas, l’aliénation et la peur, les répercussions, les portes et les chemins : « Je pense que ce qui se passait, le plus souvent la nuit, c’est qu’on pouvait reconnaître les enfants qui s’ennuyaient de leurs parents, ou de leurs frères et sœurs. Ils... pleuraient. On pouvait les entendre. On reconnaît le don d’une personne à qui sa famille lui manque; pour qui la structure familiale s’écroule. Donc j’imagine qu’il s’agirait d’une des choses qu’on aurait pu entendre en grandissant au pensionnat. » « Le sens spirituel nous a ramenés, nous fait continuer, surtout grâce à la force qui a toujours été présente. La croyance en Terre mère, et en ce qu’elle nous a appris durant nos vies. Comment partager ces choses si belles qu’elle nous a généreusement données, et ce que signifie le partage. » « Se rendre compte que ce qui est dans notre passé est comme... des portes, avoir à regarder les portes, reconnaître qu’il y a des leçons derrière chaque porte qui se rouvrira ou se fermera, si l’on se permet de grandir dans ce type d’environnement... ça nous en dit beaucoup sur ce qui nous attend. » Jayce Salloum, extrait de untitled part 4: terra incognita (2005) vidéo, 37:30 Cultiver le Canada | 379

Roxanne Lindley à la zone clôturée par une grille <strong>de</strong> 3 x 3 mètres, le seul site<br />

Syilx sacré protégé par la ville <strong>de</strong> Kelowna, ce qui en coûte 25 000 $ à la PNW<br />

(Première nation <strong>de</strong> Westbank)... pour ralentir la disparition pure et simple<br />

<strong>de</strong>s « indicateurs clés »; <strong>de</strong>s ancêtres y reposent avec malaise. « On ne pouvait<br />

jamais organiser une cérémonie ici. On ne pouvait jamais venir saluer l’esprit<br />

<strong>de</strong> la terre. Ceci est une région <strong>de</strong> pêche, d’agriculture, <strong>de</strong> Mission Creek,<br />

par là, vous savez... et <strong>de</strong> Mission Creek par là; ça n’avait aucune importance.<br />

L’intégrité du site a été complètement détruite. »<br />

Jayce Salloum, extrait <strong>de</strong> untitled part 4: terra incognita (2005)<br />

vidéo, 37:30<br />

378 | Jen Budney et Jayce Salloum

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