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Réconciliation - Fondation autochtone de guérison

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Promouvoir le dialogue entre les Premières Nations, les<br />

<strong>autochtone</strong>s vivant en milieu urbain et les communautés<br />

d’immigrants à Vancouver<br />

Au courant <strong>de</strong> l’année 2010, j’ai eu le privilège <strong>de</strong> participer à un processus unique<br />

organisé par la Ville <strong>de</strong> Vancouver. Reconnaissant le fait que Vancouver se<br />

trouve dans une phase historique où <strong>de</strong> nouvelles communautés d’immigrants<br />

transforment les populations <strong>de</strong> notre ville, nous avons entamé une discussion qui,<br />

nous l’espérions, permettrait <strong>de</strong> créer un futur commun pour les communautés<br />

d’immigrants et les communautés <strong>autochtone</strong>s. Pour aller <strong>de</strong> l’avant, il fallait donc<br />

créer une nouvelle vision du Canada, vision qui reconnaît les injustices dont les<br />

peuples <strong>autochtone</strong>s et les immigrants non-blancs ont souffert au cours du temps.<br />

Ce terrible passé — façonné par les politiques favorisant la suprématie blanche<br />

et autorisant la dépossession <strong>de</strong> terres, l’établissement d’écoles rési<strong>de</strong>ntielles,<br />

l’exclusion <strong>de</strong>s immigrants et la discrimination raciale en matière <strong>de</strong> vote, <strong>de</strong><br />

logement et d’emploi — ainsi que l’héritage qu’il a laissé — <strong>de</strong>vaient être reconnus<br />

et révélés au grand jour, avant qu’on ne puisse imaginer ensemble un avenir plus<br />

optimiste. Nous espérions que, si ce processus pouvait être entamé à Vancouver,<br />

il inspirerait d’autres villes et régions du Canada à mettre en place un processus<br />

<strong>de</strong> dialogue similaire qui permettrait <strong>de</strong> poser les fon<strong>de</strong>ments nécessaires à la<br />

transformation <strong>de</strong> notre société.<br />

Le comité directeur, dirigé par trois co-prési<strong>de</strong>nts, dont le conseiller municipal<br />

H. Wa<strong>de</strong> Grant <strong>de</strong> la nation Musqueam, Susan Tatoosh, directrice générale <strong>de</strong> la<br />

Vancouver’s Aboriginal Friendship Centre Society et moi-même, était composé <strong>de</strong><br />

représentants <strong>de</strong> divers groupes locaux dont les Premières Nations Musqueam et<br />

Tsleil-Waututh, d’organismes <strong>autochtone</strong>s œuvrant en milieu urbain, d’organismes<br />

d’ai<strong>de</strong> à l’établissement <strong>de</strong>s immigrants, <strong>de</strong> maisons <strong>de</strong> quartier et <strong>de</strong> chercheurs<br />

travaillant pour <strong>de</strong>s universités locales. Ce comité directeur avait été créé dans le<br />

but d’apporter conseil à Baldwin Wong, urbaniste social, et à la coordinatrice du<br />

projet Dialogues, Karen Fong, sur la mise en place et l’implémentation d’une série <strong>de</strong><br />

cercles <strong>de</strong> dialogues incluant <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> ban<strong>de</strong>s locales <strong>de</strong> Premières Nations,<br />

<strong>de</strong> communautés d’<strong>autochtone</strong>s vivant en milieu urbain et <strong>de</strong> communautés<br />

d’immigrants. 1 Le comité directeur a reconnu que les immigrants nouvellement<br />

arrivés au Canada ne recevaient que très peu <strong>de</strong> renseignements sur l’histoire<br />

<strong>de</strong>s peuples <strong>autochtone</strong>s, et en particulier, sur les effets dévastateurs <strong>de</strong> certaines<br />

politiques gouvernementales, telles que celles qui régissaient les écoles rési<strong>de</strong>ntielles,<br />

ce qui explique que ces immigrants n’ont, malgré eux, comme base <strong>de</strong> leurs<br />

connaissances sur les peuples <strong>autochtone</strong>s, qu’une vision négative et stéréotypée<br />

promue par la culture populaire.<br />

Cultiver le Canada | 307

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