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Réconciliation - Fondation autochtone de guérison

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Figure 1. The Snowball, Sioux Falls, Dakota du Sud. [Hussein Shousher/Sam Hallick<br />

<strong>de</strong>rrière le comptoir à gauche]; photo aimablement fournie par les archives Hassan<br />

Biche, un village ne dépassant pas 3000<br />

habitants, a été la <strong>de</strong>uxième collectivité<br />

au Canada à ériger une mosquée. 4 C’est<br />

aussi un <strong>de</strong>s endroits où un pensionnat<br />

indien parmi les 130 ayant été exploités au<br />

Canada a été établi.<br />

1901<br />

Hussein Shousher/Sam Hallick, le grandpère<br />

maternel <strong>de</strong> Jamelie Hassan, a quitté<br />

sa famille et son village Kar’oun qui se<br />

trouvait dans ce qui était alors la Gran<strong>de</strong><br />

Syrie sous le règne ottoman et il est parti<br />

pour l’Amérique du Nord où il est arrivé<br />

à Ellis Island, New York. À son arrivée,<br />

comme beaucoup d’autres, il a dû faire<br />

face non seulement au changement <strong>de</strong><br />

paysage, mais également il a dû changer <strong>de</strong><br />

nom. Il est <strong>de</strong>venu Sam Hallick. Pendant<br />

la décennie qui a suivi, il a traversé le<br />

Canada et est retourné aux États-Unis pour<br />

finalement s’installer à Sioux Falls, Dakota<br />

du Sud. C’est là qu’il a ouvert un bar laitier<br />

appelé « The Snowball » (marchand <strong>de</strong><br />

glace) (Figure 1).<br />

144 | Jamelie Hassan et Miriam Jordan<br />

Le récit <strong>de</strong> la vie <strong>de</strong> Hussein Shousher, comme<br />

celui <strong>de</strong> bien <strong>de</strong>s Arabes qui ont immigré<br />

en Amérique du Nord et en Amérique du<br />

Sud, comporte <strong>de</strong>s déplacements à travers<br />

un vaste territoire et dans <strong>de</strong>s collectivités<br />

isolées qui les ont amenés à côtoyer <strong>de</strong> près<br />

les populations <strong>autochtone</strong>s et à connaître<br />

leur mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> vie. Ces premiers arrivants<br />

arabes, à leur entrée au Canada à la fin du<br />

dix-neuvième et au début du vingtième<br />

siècles, n’ont pas représenté les pouvoirs <strong>de</strong><br />

la Couronne ou <strong>de</strong> l’Empire britannique. En<br />

fait, ces arrivants s’étaient sauvés parce qu’ils<br />

étaient sous occupation militaire et menace<br />

<strong>de</strong> guerre. Leur histoire personnelle a été<br />

aussi façonnée par <strong>de</strong>s pertes causées par le<br />

colonialisme.<br />

1914<br />

Hussein Assaf/Alex Hassan, mon père, est<br />

parti <strong>de</strong> son village <strong>de</strong> Baaloul situé dans<br />

ce qui était alors la Gran<strong>de</strong> Syrie sous le<br />

règne ottoman. Il est arrivé dans le sud <strong>de</strong><br />

l’Ontario et s’est établi à London, Ontario.

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