Syndrome d'alcoolisation foetale chez les peuples autochtones du ...

Annexe A
4. On croit, et les experts s’entendent sur ce fait, que les services de traitement qui utilisent une approche
respectueuse, flexible, culturellement appropriée, conçue pour les femmes, visant des buts de réduction
des dommages intermédiaires et se basant sur l’environnement de la cliente sont efficaces pour
stimuler et garder des femmes dans des programmes de soutien et améliorer leur qualité de vie.
5. On croit, et les experts s’entendent sur ce fait, que les services ayant un seul point d’accès, répondant
à l’éventail des besoins sociaux et médicaux des femmes enceintes ayant des problèmes d’abus d’alcool
(comme le soutien pour le transport et la garde des enfants, l’éducation, la formation, le placement
dans l’emploi, le logement, la nourriture, le soutien financier et le soutien pour obtenir des soins de
santé et de santé mentale), et utilisant la collaboration de ceux qui fournissent des services sont
efficaces pour stimuler et garder les femmes en traitement. Ces initiatives devraient être basées sur
les priorités de la communauté locale et les traditions (y compris l’implication des praticiens locaux
et des Aînés) qui doivent être présents dans les efforts de soutien pour les femmes et leurs enfants.
6. On a toutes les raisons de croire que la gestion intensive de cas spéciaux ou la coordination qui
défend les femmes peuvent être efficaces pour encourager le planning familial, l’accès au traitement
contre l’abus de substances psychoactives, la persévérance dans les traitements, la réduction de la
consommation ainsi que les relations avec les services de la communauté pour les femmes enceintes
à haut risque. Les organisations comme le Centre d’amitié, les Centres autochtones de bien-être et
de santé, les programmes autochtones HEAD START et d’autres services de santé et de bien-être
peuvent jouer un rôle important pour fournir du soutien aux femmes. Ce service doit être offert
dans un contexte dépourvu de jugement où les femmes se sentent à l’aise et libres.
II. Identification
1. Il existe plusieurs raisons de croire que le dépistage prénatal pour le SAF est très efficace quand il est
appliqué comme dépistage de routine auprès des futures mères. L’inclusion des praticiens traditionnels
ainsi que la connaissance des travailleurs sociaux des cultures locales, des croyances, des pratiques et
des histoires des communautés autochtones, représentent la clé du dépistage et de la détermination
des stratégies. L’implication de mentors et de travailleurs de OUTREACH, qui peuvent aider et
défendre les femmes à haut risque quand elles ont des soins prénataux, aidera à bâtir des relations
entre les femmes enceintes et les praticiens des soins de la santé.
2. Les experts s’entendent sur le fait que la disponibilité des services peut être améliorée grâce à des
mécanismes comme des formations spécialisées, des consultations et du soutien, la télémédecine, et
des cliniques ambulantes. Il faut aussi inclure dans ce processus la sensibilité des outils diagnostiques
selon le contexte de la communauté locale (des tests psychologiques et des moyens de mesures
standardisées). Avant le début des évaluations, dans les initiatives de diagnostic, il faut avoir mis au
point des stratégies d’intervention et de soutien, dictées par les priorités de la communauté, qui
seront mises en place pour les individus affectés et pour leur famille. Il faut toujours favoriser un
effort de collaboration entre les diagnosticiens et les praticiens locaux, les Aînés et les travailleurs des
services sociaux et de santé, en coordination avec les dirigeants des communautés et leurs composantes,
même si cela va à l’encontre des contraintes de temps et d’argent.
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