Programme Coexist : lutte contre le racisme et l'antisémitisme par l ...

Classe trop jeune (4 ème ), trop enfantin, pas de participation, pas d’échange, on se
sent inutile après.
Terrible constat après la 1 ère intervention, les élèves estiment qu’ils n’auront pas les
mêmes chances pour réussir (discrimination, sectorisation, et autres...)
Envie de changer les choses, de les motiver pour réussir à s’intégrer socialement et
aimer le pays où ils sont nés.
7. A posteriori, que retiens-tu de cette expérience ? Que t’a-t-elle apporté ? En
quoi te paraît-elle intéressante pour les élèves ?
Des rencontres sincères avec mes binômes, multipluralisme social, apprendre à
écouter, et à penser aux autres. Qu’il existe énormément de préjugés, qu’il faut les
combattre. C’est en les rencontrant maintenant, en parlant avec, pour qu’ils puissent
constater par eux-mêmes, que tous ces clichés sont les fondements du racisme
aujourd’hui. Il faut les mettre face à ce qu’ils pensent et aux réactions que cela
engendre de la part de ses camarades avec qui il « traîne» toute la journée.
8. En quoi ce travail sur les préjugés et les stéréotypes permet-il de lutter contre
le racisme ? Dans le cadre de l’intervention y a-t-il un moment d’échanges qui
te paraît particulièrement significatif ? Peux-tu le décrire ?
Les préjugés et les stéréotypes naissent au moment du collège, où l’image de soi
des autres change. Les premiers changements physiques apparaissent, on
commence à se forger une opinion sur tout, à se réunir en groupes en fonction de
leurs affinités, de leurs goûts, de leur religion... C’est en les rencontrant maintenant,
en parlant avec, pour qu’ils puissent constater par eux-mêmes, que tous ces clichés
sont les fondements du racisme aujourd’hui.
Le moment où on les met face aux mots qu’ils ont écrits.
Lors de ma première intervention, le débat a duré plus d’une heure, nous sommes,
avec mon binôme restés plus de trois heures dans cette classe de 3 ème .
L’intervention devait commencer à 8 heures et terminer à 10 heures, lorsque la
cloche a sonné les élèves sont restés car nous étions au cœur d’un débat, ils
auraient pu se lever et partir, mais ils ont tous accepté, alors qu’ils avaient fini les
cours pour la matinée, de continuer à parler, à se confier et à échanger avec leurs
camarades, leurs angoisses, leurs a priori...
Le temps du débat doit être plus long que prévu, car le temps de la mise en place, du
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