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memoire professionnel plc2 - CRDP de l'académie de Montpellier

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Il sera donc nécessaire <strong>de</strong> transformer cette difficulté subjective pour changer les<br />

représentations afin que les élèves aient le sentiment <strong>de</strong> pouvoir pratiquer cette activité tout en<br />

ayant la possibilité d'avoir une bonne note.<br />

Conclusion sur les représentations : La représentation apparaît non comme un rationnel<br />

construit mais comme une reconstruction dépendante <strong>de</strong>s facteurs sociaux (enjeux sociaux,<br />

systèmes d’évaluation, insertion dans un groupe). Il se révèle donc relativement impossible <strong>de</strong><br />

dissocier les compétences cognitives, les caractéristiques sociales <strong>de</strong>s situations<br />

d’apprentissage. Dans cette perspective interactionniste, les représentations résultent <strong>de</strong> la<br />

tâche et du contexte <strong>de</strong> réalisation <strong>de</strong> celle-ci. Le sujet agit plus par rapport à un but perçu,<br />

représenté que par rapport à un but présent objectivement dans l’environnement.<br />

Le but est donc l’élément fondamental <strong>de</strong> la tâche et un projet d’action dans sa forme minimal<br />

comporte au moins la représentation du but.<br />

2.2) Motivation<br />

2.2.1) Relation à la scolarité<br />

S’il est vrai qu’en amont tout apprentissage suppose une motivation, on peut envisager que la<br />

réussite et l’échec jouent une très gran<strong>de</strong> importance dans la représentation <strong>de</strong> la compétence.<br />

NICHOLLS, 1991 : dans le cadre général <strong>de</strong> la motivation d’accomplissement et du besoin<br />

d’accomplissement en situation scolaire, les modèles proposés<br />

actuellement mettent en rapport la compétence perçue et<br />

l’investissement consenti dans la tâche.<br />

Cet investissement dépend <strong>de</strong>s représentations que se fait l’élève du niveau <strong>de</strong> difficulté <strong>de</strong> la<br />

tâche et <strong>de</strong> son propre niveau <strong>de</strong> compétence. Ainsi par exemple, <strong>de</strong>s élèves qui ont une<br />

estimation faible <strong>de</strong> leur compétence vis-à-vis <strong>de</strong> la tâche à accomplir seront amenés à ne pas<br />

mettre en œuvre un processus d’apprentissage pour ne pas faire ainsi la démonstration <strong>de</strong> ce<br />

manque d’habileté ou <strong>de</strong> potentialités. D’autre part, la manière dont les élèves attribuent la<br />

cause <strong>de</strong> leur réussite et <strong>de</strong> leur échec apparaît fondamental dans la poursuite <strong>de</strong>s<br />

apprentissages. Des expériences manipulant la difficulté objective et subjective <strong>de</strong> la tâche<br />

montrent que les individus ont tendance à s’attribuer le mérite <strong>de</strong> leur succès et <strong>de</strong> ne pas<br />

prendre la responsabilité <strong>de</strong> leurs échecs.<br />

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